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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : dim. nov. 15, 2015 12:43 am
par Bouchoir
Merci beaucoup RIP1914!
Quel est le sens de le "840"?
(Je suis au Canada, alors excusez mon français s.v.p. - Google Traduction est mon aide!

)
Peut-être un de ces hommes est un descendant.
http://www.pagesjaunes.fr/pagesblanches ... ONS][]=R73
Je serais très reconnaissant si quelqu'un qui lit cela pourrait faire des enquêtes; mon français est pas assez bon pour ça!
J'espère que ce plaque peut être retourné sur le centenaire de la mort de François Artigues en 1915.
Merci en avance a Toutes!
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : dim. nov. 15, 2015 10:44 am
par RobertBFR
Bonjour à Toutes et Tous,
Bonjour Bouchoir,
Très belle médaille, gravure rare.
Pour votre recherche, il s'agit de :
ARTIGUE François Dominique Augustin
Classe 1910
Recrutement de Tarbes matricule 840
Né le 28 août 1910 à Arrau Hautes-Pyrénées
Nous trouvons sa fiche matricule aux archives 65 (département)
http://www.archivesenligne65.fr/arkothe ... &debut=180
Page 629 de ce registre :
Registre matricules n° 498 - 999 1910 Matricule militaire
Cliquez sur le petit œil pour ouvrir le registre
Vous trouverez tout le parcours de ce soldat ainsi que ses origines familiales
J'ai trouvé un arrière-petit-fils d'une cousine issue d’issus de germains de François Dominique Augustin ARTIGUE.
Je vais exploiter cette voie pour retrouver une descendance directe.
Dans le cas où vous souhaitez des documents merci de me contacter en MP et me donner une adresse email.
Cordialement
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : dim. nov. 15, 2015 4:37 pm
par RobertBFR
Re-Bonjour,
Sa fiche de matricule
ARTIGUE François Dominique Augustin né le 28/08/1890 à Arreau (65)
Employé de Banque, Comptable
fils de ARTIGUE Jean Pierre et PERE Marie
Classe 1910 recrutement Tarbes 840
58e RA, 6e RA, 5e Escadron de train, 18e Escadron de train,
1,66m, cheveux châtain, yeux bleus, visage ovale
S'est présenté au bureau de recrutement de Tarbes le 05/10/1914 venant de Rosario (République d'Argentine)
Nommé 1er Canonnier conduit le 22/11/1918
Nommé Brigadier-Fourrier le 25/02/1919
Téléphoniste trés courageux et trés dévoué, n'hésite pas à accomplir les missions les plus périlleuses pour
assurer les bonnes communications de liaison et d'observation, s'est fait remarquer dans tous les secteurs
difficiles et en particulier dans les combats de fin mars 1918.
Croix de guerre
D'après sa fiche matricule il habitait :
Il habitait au moment de son recrutement à Assomption (Paraguay)
Rouen en 9 janvier 1924 au 22 juillet 1929 ainsi qu'après jusqu'à son départ pour Alger en 1937
Il s'est marié le 08/10/1923 à Rouen avec DUFOUR Lucienne Andrée
Il s'est remarié le 17/09/1932 à Rouen avec LEBLANC Marcelle Emilie Adrienne
Il avait 2 frères et 3 soeurs!
Cordialement
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : lun. nov. 16, 2015 1:43 am
par Bouchoir
Bonjour a Toutes et a vous, RobertBFR
Merci beaucoup pour cette information fascinante!
J'avais raison a dire «corrigez-moi"!
Je suis curieux de savoir ce que si quelque chose est inhabituel à propos de cette plaque?
La surface de l'aluminium semble être corrodé, est-ce normal ou est-ce que suggèrent qu'il a été perdu dans le sol pendant quelques années?
Je demande ca parce que je me demande comment cette plaque a été séparé de M. Artigue?
Étaient telles plaques retournés quand un soldat a terminé son service, et ensuite ont été recyclées?
En tout cas, je vous remercie encore pour votre aimable assistance et je espère que nous pourrons trouver un descendant qui aimeraient avoir cette souvenir de ces années difficiles.
Bien cordialement!
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : sam. déc. 12, 2015 11:40 pm
par RobertBFR
Bonjour à Toutes et Tous,
118) Aidée par Mme Duchâtel parente, Annie a retrouvé son ARRIERE-PETIT-NEVEU.
La plaque a été trouvée en juillet 2015 sur la Côte 191 par Eric Marchal, lors des travaux de remise en état des tranchées.
Marcel CANAVI Pontailler-sur-Saône, COTE D'OR
Téléphoniste du 23e RIC
Né le 20/01/1894, fils de Charles et Alexandrine Benoit ; 2 frères et 1 soeur ; classe 1914, matricule 1012 au recrutement de Dijon.
Profession : Domestique de culture
1m75 ; cheveux châtains, yeux gris bleu, cicatrice au front
23e RIC, 21e RIC puis 48e RA
Citation :
"Téléphoniste d'un courage et d'un dévouement absolus, toujours prêt à partir pour la réparation des lignes, le 21/08/1918 assure malgré un bombardement violent d'une façon permanente la liaison de sa Compagnie avec le groupe".
Atélectasie du poumon droit suite à une pleurésie, emphysème
En 1920 pension temporaire à 60%
A épousé le 27/05/1922 à Paris, Madeleine Prunieras.
Décédé le 22/05/1924 ; sa femme le suivra 6 jours plus tard !
119) Cette plaque a été trouvée par Jean-Pierre Mainsant , probablement perdue entre novembre 15 et avril 1916 à la Main de Massiges, à l'Arbre aux Vaches ou à Ville Sur Tourbe.
Une de ses PETITES-FILLES a été retrouvée. Très surprise de la nouvelle, elle aurait aimé que sa maman (décédée en 2011) soit encore vivante pour en parler. Elle recevra la plaque avec plaisir.
"C’est avec beaucoup d’émotion que nous venons de recevoir la plaque de notre Grand-Père, Justin RICHARD, retrouvée par JP MAINSANT, à la Main de Massiges, et transmise par vos soins.
Nous tenons très vivement à remercier tous les membres de votre Association pour leur implication et persévérance, qui nous ont permis d’ouvrir une page de notre Histoire, d’avoir une lecture de l’Histoire de notre pays plus.. personnalisée.
Une pensée toute particulière et un très chaleureux Merci à Annie Mandrin, pour sa pugnacité, et l’émotion qu’elle m’a transmis lors de son appel téléphonique, ainsi qu’à Marie Sol Monino pour la transmission de la plaque .
Issus d’une grande famille, en effet, Jean René RICHARD, notre papa, décédé en 1968, fils ainé de Justin, a eu 8 enfants, (dont 2 disparus aujourd’hui). 16 petits enfants et 21 arrières petits enfants.
Notre maman nous a quittés en 2011, à l’âge de 95 ans, et de fait, nous nous rendons compte que nous n’avons finalement aucune connaissance de cette période, ni aucune information concernant nos aïeuls, encore moins de photos.
Pourquoi ?
Quotidien trop lourd à gérer, pas le temps de raconter des histoires, ni Notre Histoire.. ?
Querelles familiales .. ??..
Happés par le présent, tournés vers le futur, finalement peu vers le passé, aujourd’hui, plein de questions nous assaillent, mais les réponses vont être longues et difficiles à obtenir. Les années ont passé.. les témoins disparus…
Même les plus âgés d’entre nous n’ont que très peu de souvenirs..
Mais ce fait nouveau, cette médaille, nous ouvre l’esprit et notre curiosité s’en trouve aiguisée.
Nous allons fouiller, creuser, à l’instar de vous-même, pour faire émerger cette période méconnue.
Nous voilà sensibilisés également à cette bouleversante période, 14/18, d’une manière différente, plus proche, plus personnelle.
Nous vous renouvelons nos plus vifs et sincères remerciements.
Nous nous permettons de vous adresser un chèque au nom de votre Association, petit écot symbolique, pour vous permettre de continuer ce travail fastidieux, mais Oh ! Combien gratifiant
Nous envisageons, peut-être sur 2016, de faire une visite au site de La Main de Massiges,
pour voir, ressentir de plus près .. imaginer.. et se recueillir..
Peut-être aurons-nous le plaisir de nous croiser ?? Nous vous en informerons ."
Justin RICHARD, fils de Guillaume et Marguerite Chastaing, est né le 16/08/1887.
Profession : cultivateur
Classe 1895, matricule 3458 au recrutement de Bordeaux
1,70 m ; cheveux châtains, yeux bleus
A épousé Françoise Duvigneau : 1 fils, René
Rappelé le 06/08/1914 au 18e Groupe Spécial, affecté au 142e RI
Classé Service Auxiliaire le 13/04/1916 pour "édentition - 19 dents absentes"
Passé au 3e Régiment d' Artillerie (RA) le 01/07/1916, au 58e RA le 01/04/1917, puis au 32e RA le 28/08/1917
Avec l'aide de la Mairie de Moncale et des Archives de Marseille, Annie a pu retrouver sa NIECE très émue.
En la recevant, c'est un peu comme si mon oncle "après un long voyage rentrait à la maison." (Mme Laugier-Maraninchi)
120) Doudou, bénévole de l'association, a trouvé cette plaque probablement à l'endroit où Ignace Maraninchi a perdu la vie.
Ignace MARANINCHI
Mort Pour La France à MASSIGES le 28/12/1914
8e RIC
Né le 25/04/1881, fils de Bastien et de Restitude FOSSATI ; 2 frères dont un, Antoine, également MPLF le 24/06/1915 à l' hôpital Chauzy de Ste Ménéhould, classe 1901, matricule 227 au recrutement d'Ajaccio.
1,54 m cheveux et yeux châtains ;
Professions : cultivateur, berger
ENGAGE VOLONTAIRE pour 5 ans :
- Chine de 1900 à 1902 (3e Bataillon de marche en Extrème-Orient)
- Tonkin de 1902 à 1903 (Bataillon Infanterie Coloniale de Shangai)
Rengagé pour 3 ans en 1904
- Cochinchine de 1903 à 1905 (8e RIC-23e RIC-8e RIC-4e RIC-12e RIC-11e RIC)
Rengagé pour 5 ans en 1907
- Tonkin de 1909 à 1914 (9e RIC-1er RIC)
Nommé Sergent le 12/03/1914 et au passé au 8e RIC
Tué le 28/12/1914 à Massiges
Citation :
" Le 28 décembre 1914, est parti à l'assaut avec un courage remarquable donnant à ses hommes le plus bel esprit de sacrifice et de mépris de la mort. Tombé glorieusement au moment où il atteignait la tranchée ennemie. "
Cordialement
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : jeu. févr. 18, 2016 12:54 pm
par RobertBFR
Bonjour à Toutes et Tous,
121) Annie a trouvé les descendants :
Eugène LACONDEMENE Paris 18e, SEINE 95e RI
Nous sommes malheureusement arrivés trop tard : sa fille, unique descendante, est décédée en 2004.
Né le 16/09/1888, fils de Claude et Eugénie Bruneau.
Après la mort de son mari, sa mère se remarie et abandonne Baptiste alors âgé de 13 ans.
"Cet enfant est né d'un 1er mariage. La mère déclare ne plus pouvoir le garder près de ses frères et soeurs - qu'il est très vicieux qu'il découche et qu' il a besoin d'être tenu sévèrement - pour ces raisons vient l'abandonner."
Classe 1908 recrutement Montluçon n°549
1,60m ; cheveux blonds, yeux bleus
Profession : cultivateur, employé de commerce
En 1910, a épousé Hélène Bruneau : une fille Marie-Louise
Caporal le 25/09/1910
Arrivé au corps le 03/08/1914, nommé Sergent le 25/08/1914
Citations :
"Sous-Officier d'élite en campagne depuis le début, a pris une part brillante à toutes les affaires où le Régiment a été engagé, s'est particulièrement distingué au combat de Mattexey (54) le 26/08/1914 où il a reçu une grave blessure en chargeant l'ennemi à la baïonnette et à Douaumont le 25 et 26/02/1916".
"Le 05/02/1917 au Four de Paris s'est distingué à nouveau en allant volontairement avec un Caporal et un Soldat chercher le corps d'un soldat d'une autre compagnie qui avait été projetté le matin même par l'explosion d'une mine prés d'un petit poste ennemi et que les Allemands pouvaient d'un moment à un autre ramener dans leurs lignes".
Tué à l'ennemi le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne)
Citation :
"Sous-Officier hors ligne d'un courage et d'une bravoure à toute épreuve.
Le 17/04/1917 a énergiquement conduit sa demi-section à l'attaque des tranchées Allemandes.
A été tué au moment où l'objectif atteint, il organisait la liaison avec une unité voisine".
Croix de guerre, Etoile de Vermeil.
122) Après de très longues recherches, Annie a retrouvé son PETIT-FILS.
Alphonse Edmond BORDIER Romilly, Loir et Cher 158e RI
Né le 16/04/1891, fils de Louis et d' Angèle Bouju
1,66m ; cheveux châtains, yeux marron clair, cicatrice au front.
Profession : Employé des Chemins de fer
Caporal le 11/11/1913, Sergent le 29/08/1914, Adjudant le 16/11/1914
Blessé et évacué à Neuville-St-Vaast (62) le 09/05/1915 par éclats d'obus côté gauche paroi lombaire.
Passé au 158e RI le 01/05/1916, puis au 217e RI le 11/02/1917.
Le 26/01/1918 cassé de son grade et remis soldat de 2e classe pour le motif suivant :
"S'est présenté à la Gendarmerie pour faire viser son titre de permission dans un état complet d'ivresse et a causé du scandale en gare de Droué par sa tenue déplorable".
Avec Uranie Madaire qu'il épousé en 1918, ils auront Emile décédé à l' âge de 4 ans, et Eveline.
Pension de 10% pour blessures de guerre, fracture des 11e et 12e côtes gauche avec hernie costo-lombaire, opéré. Cicatrice douloureuse de 9cm.
123) Avec l'aide de Mme Mangel Présidente du Souvenir Français de Nevers, Annie a retrouvé son PETIT-FILS plus qu'ému au téléphone, pour lui un des plus beaux cadeaux qu'il ait jamais eu à Noël : il a connu son grand-père qui était un homme malade et que sa grand-mère plus jeune a soigné jusqu'à la fin. Il a souffert de terribles séquelles de blessures de guerre.
Son grand-père lui avait dit que des soldats blessés appelaient leurs mères dans d'horribles cris.
Cette plaque a été trouvée par notre doyen Albert Varoquier quand le régiment combattait en 1915 à la Main de Massiges.
Louis GIRARD Augy-sur-Aubois, Cher 95e RI
Né le 23/10/1894, fils de Jean et de Marie Gouleau ; Classe 1914, matricule 780 au recrutement de Bourges.
1,61m, cheveux noirs, yeux bleu foncé
Profession : cultivateur, chauffeur d'auto.
Passé en renfort à la 2e Cie du 95e RI le 12/04/1915
Promu Caporal le 10/08/1916
Blessé évacué le 19/10/1916 à Haussonville (54) par plaie au thorax ; rentré au dépôt le 22/12/1916
Passé au 236e RI le 30/10/1917
Promu Sergent le 15/08/1918
Hospitalisé du 30/09/1918 au 25/11/1918 ; en convalescence du 24/04/1919 au 19/06/1919
Marié en 1922 à Marthe Marcus : un fils Jean
Invalidité de 40% avec pension pour : "surdité totale de l'oreille droite ; cicatrice de la région temporale et de la région mastoïdienne droite, avec vertiges par lésions Labyrinthiques.
Marche hésitante, tendance à la chute aprés quelques mètres.
Névralgie faciale droite avec céphalées permanentes, séquelles d'ictus avec hémiplégie en novembre 1953 et d'un état comateux en mars 1954, troubles de la parole".
Médaille Militaire
"Merci vraiment merci pour cette médaille qui me touche droit au cœur". (Serge GIRARD, son petit-fils)
124) Grâce à Mme Rodet du FDA63 et à la Mairie de le Breuil-sur-Couze, Annie a retrouvé sa FILLE.
Cette dame a pris soin de son père jusqu'à son décés en 1974.
Joseph MESTRE Saint-Etienne-sur-Usson, Puy-de-Dôme 358e RI, 92e RI
Joseph Mestre est né le 24/02/1887 à Réalmont (Tarn) dans la voiture de ses parents : Joseph (marchand-colporteur) et Emilie Bertin (chanteuse ambulante) de passage dans cette région.
Classe 1907, maricule 566 au recrutement de Clermont-Ferrand.
1,59 m, cheveux bruns, yeux gris
Profession : mineur, photographe (il était trés connu dans sa commune pour ses talents de photographe)
Marié en 1910 avec Anna Pinet. Forains et propriétaires d'un manège, ils ont eu 3 enfants : Paulette, Zovelande, Roger (mort en bas âge)
Roger Mestre Mobilisé le 02/08/1914 au 358e RI
Evacué pour maladie à Baccarat le 19/03/1915 et à Marnay le 10/11/1916
Ses 2 filles sont tragiquement assassinées en 1945
Joseph avec sa 1ère femme Anna Pinet et ses deux filles Paulette à gauche, et Zovelande à droite
Après le décès de sa 1ère épouse, il a eu 2 autres enfants Joseph et Louise qu'Annie a retrouvée. Elle lui a beaucoup parlé de son père qui a eu une vie difficile et de nombreux déboires.
A la fin de sa vie, il lui a raconté avoir voulu retrouver une famille dont le fils était mort sur le champ de bataille ; il se rappelait avoir vu allongé son compagnon d'arme avec ses beaux cheveux.
Il n'a pas eu le temps de retrouver la famille de ce soldat.
"Vous nous faites un merveilleux cadeau en nous faisant découvrir cet homme dont nous ne connaissions rien.
C'est comme s'il rentrait enfin dans son foyer et nous l'accueillons à cœur ouvert.
Tout ce qui concerne le passé me touche profondément, et chaque élément retrouvé sur notre famille très restreinte est un réel trésor. Ce qu'ils ont été et connu a fait ce que nous sommes, mes frères et moi et nous savons si peu de choses".
125) Annie a retrouvé son ARRIERE-PETIT-FILS. Cette plaque a été trouvée par Sol en septembre 2015.
Michel François BIOLLEY Bonvillard, Savoie 158e RI, 110e RI
Né le 31/10/1875, fils d' Antonin (boulanger) et d' Angéline Sandre
1,53m (a été ajourné en 1897 pour défaut de taille), cheveux châtains, yeux gris.
Profession : ramoneur, garçon d'hôtel et propriétaire d'un Hôtel-Restaurant à Lyon, 309 avenue berthelot,
Marié en 1901 à Lyon 2e à Jeanne Barut : 2 enfants Adrien et Marcelle
"Derrière l’immeuble, il y a avait un terrain de jeu de boule à la Lyonnaise. Mes arrières grands-parents élevaient également des poules, des lapins et un cochon. Pour l’anecdote ma mère a mangé du chat en guise de lapin gibelotte car ce dernier mangeait les poussins. Tout le monde n’y avait vu que du feu avant de l’apprendre. Mon arrière grand-père était un peu trop radical, peut être, mais avait le sens pratique.
A la fin de la 2ème guerre mondiale, lors de la débâcle des allemands, mon arrière Grand Père avait dit que si un allemand franchissait la porte il ne ressortirait pas vivant. Pourtant, des résistants souhaitaient fusiller un soldat allemand fait prisonnier dans le jeu de boule de mes arrières grands-parents, mon arrière grand père leur a refusé car il n’y avait pas eu de jugement, ils sont donc aller le fusiller ailleurs.
C’était surement un homme dur mais juste, c’était certainement un homme d’honneur".
126) Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, très ému de cette nouvelle ; il veut tout savoir sur ce grand-oncle qu'il n'a pas connu.
Georges CONSEILLE Arvert, Charente-Maritime 158/358e RI
ENGAGE VOLONTAIRE à l'âge de 17 ans en 1915
Né le 01/08/1897, fils d' Arthur et de Louise Julliot ; 1 frère
Classe 1915, matricule 196 au recrutement de Paris
Profession : Peintre
Incorporé au 17e RI puis passé au 158e RI le 29/04/1916
Disparu le 28/03/1917 à Beauséjour
Prisonnier de guerre au Camp de Limberg
Rapatrié le 23/12/1918
Citation :
"Jeune soldat de la classe 1917, venu au front sur sa demande le 09/11/1916, sous un bombardement de gros minenwerfel ennemis fait preuve du plus beau courage, guetteur dans une une partie du secteur, bouleversé par les torpilles, a continué à assurer son service avec calme et sang-froid. A été sérieusement contusionné à son poste de combat".
Médaille Commémorative de la Grande Guerre, Médaille Militaire
Réengagé pour 3 ans en 1928 au 23e RIC, Campagne de Chine en 1929 au 16e RIC
Nommé Caporal le 01/07/1930
Réengagé en 1932 Sous-Intendance des Troupes Coloniales de Tien-Tsin
Nommé Caporal-Chef
Embarqué à Shanghai en 1932 au 41e Régiment de Tirailleurs Malgaches
Nommé Sergent en 1933
Embarqué pour l'Indochine en 1933
Débarqué en 1936 à Marseille dans le Corps des Officiers de carrière
Dirigé en 1937 vers la Tunisie au 18e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
Décédé le 31/12/1966 à Issy-les-Moulineaux
127) Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-COUSINE, très émue : elle prendra soin de cette plaque trouvée par Albert Varoquier.
Constantin Jean Baptiste CEZERAC Brignemont, Haute-Garonne 143 RI
Disparu le 06/10/1915 à La Main de Massiges
"Je pense que mon fils sera très sensible ainsi que ses enfants à cette plaque qui commémore une guerre terrible". (Mme Pendaries)
Né le 09/07/1887, fils de Firmin et Marie Cousturian ; classe 1907, matricule 639 au recrutement de Toulouse.
1,54m ; cheveux noirs, yeux châtain foncé.
Profession : Employé de Commerce
Rappelé au 143e RI le 16/02/1915
Porté disparu le 06/11/1915
Il n'avait qu'un frère, Félicien, soldat du 53e ri, MPLF lui aussi, le 18/03/1915 à Minaucourt le Mesnil.
128) Après de longues recherches, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE.
François PAPON Tauves, Puy-de-Dôme 158e RI
Né le 18/07/1887, fils de Jacques et de Marguerite Gravière ; Classe 1907, matricule 1409 au recrutement de Clermont-Ferrand matricule 1409
Profession : Caoutchoutier
1,68m ; cheveux châtains, yeux bruns
A épousé en 1912 à Clermont-Ferrand Henriette Marion ; 2 enfants Maurice et Andrée
Mobilisé le 02/08/1914
Caporal des réserves
Blessé grièvement le 22/09/1916 à Vauquois, plaie de la région sursorbitaire et arrachement de la main droite par éclats d'obus.
Pension de retraite le 27/07/1917 de 900 francs pour infirmité contractée au service avec amputation avant-bras droit.
Citation :
"Très bon gradé, consciencieux et brave, au front depuis le début, a été blessé en accomplissant
courageusement son devoir au cours d'un violent combat à la grenade".
Médaille Militaire, Croix de Guerre avec Palme.
Félicitations à Annie qui a retrouvé toutes ces familles.
Cordialement.
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : jeu. févr. 18, 2016 7:28 pm
par RIP1915
Bonjour à Toutes et Tous,
85) L'unique petit-fils âgé de 74 ans de notre soldat n°85 DUBOIS Jean Marie vient de m'appeler
de Belgique, je ne l'aurai jamais trouvé si je n'étais pas passée par le service des concessions du cimetière de Lyon où il est inhumé avec ses 2 fils, il est
très heureux et très honoré de cette nouvelle, il a regardé le site et le forum et nous félicite pour tout le travail fait, très ému il va m'envoyer des photos de son grand-père. Il m'a dit que son grand-père avait un copain de Régiment qui venait lui aussi de Lyon un certain POTTIER et ils se sont souvent rencontrés après la guerre.
Voilà encore un qui va rentrer chez lui.
Jean Marie DUBOIS Saint-Sylvestre, Haute-Savoie 158e RI et 358e RI
Né le 12/09/1887, fils de Claude et de VINCENT Eugénie, classe 1907 recrutement Rhône Central matricule 582
Profession : commis épicier, employé de Banque
1,63m, cheveux châtains, yeux gris, nez droit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale.
A épousé en 1912 à Lyon HIRSCHI Marie Pauline
ils ont eu 2 fils :
DUBOIS Georges née en 1913 décédé en 1959 à Lyon époux de ROUMIEU Joséphine
1 fils que j'ai retrouvé
DUBOIS Jean Pierre
DUBOIS Henri né en 1921 décédé en 1981 époux de BAUVAL Suzanne Marcelle et en second mariage de JANODY Suzanne Jeanne Marie
Nommé Caporal le 01/10/1909
Rappelé par ordre de mobilisation générale le 02/08/1914
Nommé Sergent le 04/09/1914
Promu Sous-Lieutenant le 09/02/1917
Promu Lieutenant le 17/01/1923
Invalidité temporaire de 30% pour sclérose pulmonaire bilatérale
Invalidité temporaire de 100% pour tuberculose pulmonaire avec sclérose des deux lobes supèrieurs
Pension de 1460 Francs concédée en 1924
Placé dans la position d'Officier Honoraire
Blessé au cou par une balle le 11/07/1916 au bois de Vaux (Meuse)
Le 29/08/1915 s'est offert spontanément pour aller au delà de nos tranchées de 1ère ligne pour
recouvrir de chaux le corps d'un camarade tué au combat du 22/03/1915 et dont la présence
devenait un danger, a réussi cette délicate opération après un travail de plusieurs nuits en sape
ouverte dans un terrain découvert exposé au feu des guetteurs ennemis établis à moins de 60 mètres.
Croix de Guerre, Officier de la Légion d'Honneur
Excellent Sous-Officier a fait preuve de beaucoup de courage et d'initiative au cours de l'attaque du
11/07/1916 , blessé par une balle au cou, n'a quitté son poste que sous l'ordre de son Chef de Section.
27) Voilà j'ai retrouvé la belle-fille âgé de 86 ans de notre soldat n°27 CHAMBON Jean Pierre Régis, cette dame est la Veuve de l'unique fils du soldat.
Elle vit encore dans la maison du soldat.
(si vous regardez l'acte de dc du soldat il habitait la même adresse au lieu dit Perrier)
Avec l'aimable collaboration de la Mairie de La Chapelle-sur-Usson
Elle vient de m'appeler avertie par Mr le Maire car elle est sur liste rouge, elle est adorable,
elle a une photo et des documents sur son beau-père j'ai demandé au Maire d'aller faire des photos c'est un petit village et ils se connaissent tous.
Jean Pierre Régis CHAMBON La Chapelle-sur-Usson, Puy de Dôme 158e RI
Né le 02/06/1886, fils de Jacques et de BARRIER Marie, classe 1906 recrutement Clermont-Ferrand matricule n°428
Profession : Viticulteur
1,59m, cheveux noirs, yeux gris, nez concave, bouche moyenne, menton rond, visage ovale.
Mobilisé le 04/08/1914 au 158e RI
Blessé le 08/10/1918 à Autry (éclats d'obus)
Séquelles de bronchite bactèrio négative, ostéo arthrite bacillaire de l'articulation cosco fémorale droite
Pension de 10% + complément de pension au 1er degré
Décédé le 06/01/1927 à La Chapelle-sur-Usson
Il épousé en 1920 MOURAILLE Marie
Ils n'ont eu qu'un fils
CHAMBON Lucien né en 1924 +en 1980 (adopté par la Nation) époux en 1949 de FRITEYRE Elise qui vit encore
dans la maison familiale.
Ils n'ont pas eu d'enfants.
Cordialement
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : sam. mai 07, 2016 6:27 pm
par henri1574
bonsoir,
je tombe par hasard sur le sujet , des plaques d'identités retrouvées et restituées aux familles , noble tâche.
depuis plusieurs années je cherche la plaque de mon GO ,LESAGE Henri , René, mort et disparu à NEUVILLE SAINT VAAST (62),le 16 juin 1915. il était aspirant au 37 RI ,frère de ma grand mère maternelle
sa plaque porte le N° 4519
merci de votre réponse
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : sam. mai 07, 2016 7:27 pm
par alaindu512010
Bonjour henri1574
sa fiche matricule est lisible en salle de lecture a Paris 4 ème bureau
sa plaque matricule ,malheureusement , vous ne la trouverez pas .
http://canadp-archivesenligne.paris.fr/ ... D3R1%20242
les plaques dont Robert recherche les familles sont des plaques retrouvées .
cordialement.
alain
Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!
Publié : sam. mai 07, 2016 11:55 pm
par boivin
Noble tâche..et le mot est faible.
J'ai retenu une phrase au milieu de tous ces posts:
"Voilà encore un qui va rentrer chez lui"
Merci Messieurs pour votre travail.
Cordialement