Re: 3830 suicidés
Publié : lun. juil. 28, 2014 8:54 pm
Bonjour à tous, heureux que ce sujet continue a vivre. Certains sont très pointus sur le sujet mais devraient nous donner leur sources (étude perso, biblio, etc). Merci à tous ceux qui pensent à ce file et continuent de donner des noms, des lieux, des articles de journaux, des liens.
Je lis des renseignements très riches, très scientifiques, beaucoup de statistiques, c'est bien, c'est un plus mais une fois tout passé au crible (et d'ailleurs quel crible ?) nous resterons dans le doute sur les raisons du suicide.
Donc au delà d'une étude historique et scientifique utile mais du fait du sujet ne pouvant qu'être faussée par le flou, la dissimulation des fait de suicides par l'Armée, il reste les hommes et leur mémoire de suicidés.
Je continue à dire, c'est du ressenti et nom du scientifique, que le conflit a du être un facteur important pour ces hommes, on peut en discuter pendant des heures, moi c'est mon point de vue et pour cela, j'ai juste envie de faire sortir de l'oubli ces combattants.
Ceci dit, deux ou trois petites choses suite à la lecture de vos interventions.
C'est une redite: La matière c'est le suicide connu et identifié comme. Pour les autres cas, c'est un autre sujet : le camouflage du suicide, passionnant mais hors sujet.
Pour les fiches que j'ai étudié :
Suicide des "indigènes", pas significatif en nombre (toujours sur la base du mot "suicide") plus de suicide chez les BTS que chez les troupes d'Afrique du nord (Maroc Algérie, Tunisie)
Suicide à l'arrière mais dans la zone des armées voir de combats (zone des bataillons de réserve) par des RIT, Artilleurs, oui (je partage l'idée du suicide obligé contre la mort volontaire au front donnée par l'ennemi) mais pour ce que j'ai pu étudier, ne pas oublier les hommes du Train et surtout les COA (là, il y a un vrai sujet, car ces hommes sont vraiment hors de la sphère des combats).
Suicide au front : là je ne suis pas d'accord avec certains d'entre vous, c'est une réalité bien plus importante qu'on nous le dit (même si le gna gna gna des statistiques vient me rappeler à l'ordre)
Au sujet des moyens, la pendaison est importante mais je pense que la noyade prime peut être (elle primerait si nous pouvions prouver que X cas de noyade accidentelle étaient en fait des suicides, mais si nous pensons tous, ou presque tous que oui, nous devons nous en tenir aux fiches, donc la noyade est importante, point barre.
Pour finir, que tous ceux à qui cela parle, il faut se batte autant que pour les fusillés afin que les noms des suicidés soient inscrit sur les MAM.
A+
PS spécial à rutilus pour sa recherche sur le Marine.
Je lis des renseignements très riches, très scientifiques, beaucoup de statistiques, c'est bien, c'est un plus mais une fois tout passé au crible (et d'ailleurs quel crible ?) nous resterons dans le doute sur les raisons du suicide.
Donc au delà d'une étude historique et scientifique utile mais du fait du sujet ne pouvant qu'être faussée par le flou, la dissimulation des fait de suicides par l'Armée, il reste les hommes et leur mémoire de suicidés.
Je continue à dire, c'est du ressenti et nom du scientifique, que le conflit a du être un facteur important pour ces hommes, on peut en discuter pendant des heures, moi c'est mon point de vue et pour cela, j'ai juste envie de faire sortir de l'oubli ces combattants.
Ceci dit, deux ou trois petites choses suite à la lecture de vos interventions.
C'est une redite: La matière c'est le suicide connu et identifié comme. Pour les autres cas, c'est un autre sujet : le camouflage du suicide, passionnant mais hors sujet.
Pour les fiches que j'ai étudié :
Suicide des "indigènes", pas significatif en nombre (toujours sur la base du mot "suicide") plus de suicide chez les BTS que chez les troupes d'Afrique du nord (Maroc Algérie, Tunisie)
Suicide à l'arrière mais dans la zone des armées voir de combats (zone des bataillons de réserve) par des RIT, Artilleurs, oui (je partage l'idée du suicide obligé contre la mort volontaire au front donnée par l'ennemi) mais pour ce que j'ai pu étudier, ne pas oublier les hommes du Train et surtout les COA (là, il y a un vrai sujet, car ces hommes sont vraiment hors de la sphère des combats).
Suicide au front : là je ne suis pas d'accord avec certains d'entre vous, c'est une réalité bien plus importante qu'on nous le dit (même si le gna gna gna des statistiques vient me rappeler à l'ordre)
Au sujet des moyens, la pendaison est importante mais je pense que la noyade prime peut être (elle primerait si nous pouvions prouver que X cas de noyade accidentelle étaient en fait des suicides, mais si nous pensons tous, ou presque tous que oui, nous devons nous en tenir aux fiches, donc la noyade est importante, point barre.
Pour finir, que tous ceux à qui cela parle, il faut se batte autant que pour les fusillés afin que les noms des suicidés soient inscrit sur les MAM.
A+
PS spécial à rutilus pour sa recherche sur le Marine.