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Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : mar. mai 19, 2009 9:57 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous.

Suite...

Même source: (Petite Gironde du dimanche 2 août 1914)
...

Quelques textes de lois :

Extrait des lois du 18 mai 1875 et du 21 mars 1905 :

Article 230 du code de justice militaire.

« Sont considérés comme insoumis et punis d’un emprisonnement d’un mois à un an, les engagés volontaires et les hommes appelés par la loi qui, n’ayant pas déjà servi, ne sont pas rendus à leur destination, hors le cas de force majeure, dans le mois qui suit le jour fixé par leur ordre de route.
Sont également considérés comme insoumis et punis de la même peine, les hommes de la disponibilité et de la réserve de cette armée, à quelque catégorie qu’ils appartiennent, qui ayant déjà servi et étant appelés à l’activité par ordre individuel, ne sont pas rendus à leur destination, hors le cas de force majeure, dans les quinze jours qui suivront celui fixé par les ordres de route. Les délais ci-dessus sont portés à deux mois pour les hommes demeurant en Algérie et en Europe, à six mois, pour ceux demeurant dans tout autre pays.
En tant de guerre et en cas de mobilisation par voie d’affiche et de publications sur la voie publique, les délais ci-dessus sont réduits à deux jours, pour les hommes dont il est parlé au 1er et 2e paragraphes du présent article, et diminuent de moitié pour ceux que le 3e paragraphe concerne.
En cas de guerre, la peine est de deux à cinq ans d’emprisonnement, sans préjudice des dispositions spéciales édictées par l’article 73 de la loi du 15 juillet 1889.
Conformément au dernier paragraphe de l’article 68 de cette même loi, les peines prononcées par le présent article pourront-être modifiés par l’application de l’article 463 du code pénal »

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Loi du 21 mars 1905.

Article 83 :
« Les noms des insoumis sont affichés pendant la durée de la mobilisation ou des opérations, dans toutes les communes du canton de leur domicile. Les insoumis qui sont, à l’expiration de leur peine, envoyés dans une compagnie de discipline.
Le temps pendant lequel les hommes visés par le présent article auront été insoumis ne comptera pas dans les années de services exigées. »

Article 84 :
« Quiconque est reconnu coupable d’avoir sciemment recelé ou pris à son service, un homme recherché pour insoumission, ou d’avoir favorisé son évasion est puni d’un emprisonnement qui ne peut excéder six mois. Selon les circonstances, la peine peut-être réduite à une amende de 50 à 500 francs.
La même peine est prononcée contre ceux qui, par des manœuvres coupables, ont empêché ou retardé le départ , des jeunes soldats.
Si le délit a été commis à l’aide d’un attroupement, la peine sera double. Si le délinquant est fonctionnaire public, employé du gouvernement ou ministre d’un culte salarié par l’état, la peine peut-être portée jusqu’à deux années d’emprisonnement et, il est, en outre, condamné à une amende qui ne pourra excéder 2000 francs.
Sont exceptées des dispositions pénales prévues par le présent article, les personnes désignées dans le présent article, les personnes désignées dans le dernier paragraphe de l’article 248 du code pénal »

Le maire de Bordeaux
Charles Gruet.
Pour extrait conforme : Le conseiller municipal délégué pour les affaires militaires, Daniel Gambade.

Circulation des vagabonds et des gens sans aveu.

Tout individu étranger à la ville et présumé en état de vagabondage sera immédiatement arrêté et amené devant le commissaire de police.

Police des théâtres et cafés.

Le maire de la ville de Bordeaux.
Vu les articles 94 et 97 de la loi du 5 avril 1884.
Vu les articles 471, paragraphe 15 et 474 du code pénal ; considérant que dans les circonstances actuelles, des réjouissances publiques seraient déplacées, qu’il importe de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon ordre au milieu des opérations de la mobilisation et la tranquillité de la ville pendant que les hommes valides sont sous les drapeaux.

Arrête :

Article 1er : Les théâtres, cafés chantants, cinémas et bals seront immédiatement Fermés. Un arrêté ultérieur fera connaître la date et les conditions particulières dans lesquelles ils pourront être ouverts de nouveau.

Article 2 : Pendant toute la durée de la mobilisation, les débits de boisson de toute nature seront fermés à huit heures du soir. Ils ne pourront être ouverts avant six heures du matin.

Article 3 : Il est interdit de former des attroupements sur la voie publique, de pousser des cris dans la rue, de battre le tambour, de sonner du clairon ou de la trompette.

Article 4 : Toute infraction au présent arrêté sera punie des peines prévues aux articles susvisés du code pénal.


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Départ du 144e R.I.de Nansouty. Bordeaux


Le maire de la ville de Bordeaux a l’honneur de rappeler à ces administrés les termes de la loi du 19 mars 1889, ainsi conçus :

Article premier : Les journaux et tous les écrits ou imprimés distribués ou vendus dans les rues et les lieux publics ne pourront être annoncés que par leur titre, leur prix, l’indication de leur opinion et les noms de leurs auteurs ou rédacteurs.
Aucun titre obscène ou contenant des imputations diffamatoires, ou expressions injurieuses pour une ou plusieurs personnes ne pourra être annoncé sur la voie publique.

Article 2 : Les infractions aux dispositions qui précèdent seront punies d’une amende d’un franc à quinze francs et en cas de récidive, d’un emprisonnement de un jour à cinq jours. Toutefois l’article 468 ( ?) du code pénal pourra toujours être appliqué.

Réquisition des chevaux et des voitures.

Le maire de la ville de Bordeaux.

Vu l’ordre de mobilisation et les instructions de l’autorité militaire :

Vu les articles 45 et 51 de la loi du 3 juillet 1877 et l’article 92 du décret du 2 août 1877 : Rappelle à ses concitoyens les dispositions suivantes relatives à la présentation des chevaux et des voitures devant la commission de réquisition.
Les chevaux doivent être présentés avec une ferrure en bon état, un bridon et un licol pourvu d’une longe, ceux de ces objets dont les chevaux ne seraient pas pourvus seront achetés sur place et déduction de la valeur sera faite sur le prix de l’animal..
Les voitures seront attelées. Les harnais seront ceux examinés par la dernière commission de recensement. Il est indispensable de les livrer avec des bâches, sans cela le prix d’estimation serait déprécié.
Les chevaux et voitures au sujet desquels les propriétaires se proposeraient d’adresser des réclamations n’en doivent pas moins être conduits au lieu de réquisition.
En cas d’impossibilité absolue, les habitants devront immédiatement informer le maire (division des affaires militaires).
La loi impose l’obligation de déférer aux tribunaux toute personne qui ne se conformera pas à l’ordre de réquisition.
Les tribunaux pourront dans ce cas prononcer une amende égale à la moitié du prix d’achat fixé pour la catégorie à laquelle appartiennent les animaux ou à la moitié du prix moyen d’acquisition des voitures ou harnais dans la région.
La saisie des animaux ou voitures peut en outre être ordonnée immédiatement par le président de la commission. (Article 51 de la loi du 3 juillet 1877).

Pigeons voyageurs.

Extrait du registre des arrêtés du maire de la ville de Bordeaux.

Article 1er : Il est interdit de tirer les pigeons voyageurs.

Article 2 : Tout pigeon voyageur trouvé sur le territoire de la ville doit être immédiatement apporté à la mairie (division des affaires militaires). Il est expressément recommandé de ne déranger en quoi que ce soit ni le plumage ni les dépêches dont il serait porteur.

Article 3 : Toute introduction de pigeons voyageurs dans la commune, tout envoi de pigeons ne peuvent avoir lieu qu’après autorisation du maire.

Article 4 : Le présent arrêté restera en vigueur jusqu’au jour où cessera la mobilisation générale.

Article 5 : Toute infraction au présent arrêté sera punie des peines prévues aux articles susvisés du code pénal.

Assainissement des écuries.

Signalons enfin des instructions du maire disant qu’il devra être procédé, dans un délais de trois jours, à l’assainissement de toutes les écuries situées sur le territoire de Bordeaux.
Toute personne ayant des animaux atteints ou soupçonnés atteints d’une maladie contagieuse doit faire sur-le-champ la déclaration à la mairie (division de la police administrative, 1ère section), à peine d’un emprisonnement de six jours à deux mois et d’une amende de 16 à 400 francs.

L’animation à Bordeaux.

Pendant toute la journée de samedi, une animation extraordinaire n’avait cessé de régner dans le centre de Bordeaux.
L’ordre de mobilisation générale, connu vers cinq heures, n’a surpris personne. Il a néanmoins provoqué une effervescence considérable dans la foule, mais une effervescence de bon aloi, dépourvue de fanfaronnade et empreinte d’une dignité qui donne une haute idée de l’excellent état d’esprit de la population bordelaise.

Dans les gares de Bordeaux.

L’ordre de mobilisation générale est parvenu à 16 h 30 dans les différentes gares de notre ville. Il a trouvé tout le personnel administratif. C’est à partir de minuit que s’effectuent les opérations de mobilisation, c’est à dire que les services des chemins de fer passent entre les mains de l’autorité militaire. Toutefois, ce n’est qu’à partir du deuxième jour, c’est-à-dire de dimanche à minuit, que le trafic sera complètement interrompu, tant pour les marchandises que pour les voyageurs. Nul ne pourra donc quitter Bordeaux par chemin de fer à partir de cette heure et de cette date.

Bien cordialement.
Denis




Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : jeu. mai 21, 2009 10:18 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et tous.

Deux cartes-photos concernant le 57e R.I. (Bon ! je sais elles ne sont pas de très bonne qualité !!!)

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Ecrite par René Foze (?) envoyé le 2/11/14.

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Ecrite par ? Hircart. (Pas de cachet. postal) Le 57e R.I. est évoqué dans le texte et elle est adressée à Jean Pierre Hircart DU 7e R.I.C. qui est encore à Rochefort.

Bien cordialement.
Denis


Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : jeu. mai 28, 2009 2:12 pm
par denis33
Bonjour à toutes et à tous.

L'article suivant est décrit avec un fort accent "cocardier", le journaliste qui a écrit cet article était certainement loin de s'imaginer la suite...


« La petite gironde » du 7 août 1914 :


LE DEPART DU 144e R.I..

Mercredi soir, entre cinq et six heures, le 144e R.I. a quitté notre ville.
Depuis midi, une foule énorme, contenue par une paterne service d’ordre du 7e colonial, se pressait dans les rues ou devaient passer nos petits lignards. Place Saint-Bruno, place Magenta et cours Victor Hugo, notamment, la cohue était inimaginable.
Après réunion de ses fractions, le régiment s’ébranla à l’heure fixée vers la gare de La Bastide. Cédant à une idée bien française, tous les soldats avaient orné de fleurs leurs fusils et leurs boutonnières. Quelques-uns portaient même des gerbes magnifiques nouées avec des flocs de rubans tricolores.
Derrière les sapeurs, la musique jouait « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine » et, l’arme sue l’épaule, le visage irradié d’une sublime joie patriotique les fantassins défilèrent comme à la parade.

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Départ du 144e R.I.

A les voir si résolus, la foule s’exalta. Les chapeaux volèrent, en même temps qu’une immense acclamation saluait ceux qui s’en allaient crânement au poste d’honneur et de gloire.
Bientôt, l’alignement fut moins rigoureux. Des pères, des femmes, des enfants se mêlèrent aux soldats, afin de les accompagner jusqu’à la gare. Quelques larmes coulèrent ; mais comment rester triste parmi ces chants et cette gaîté merveilleuse ? Un seul sentiment était possible : l’enthousiasme. Et le même cri jaillissait de toutes les bouches : « Au revoir !… au revoir !… »
Quelques noms sont inscrits sur le drapeau du 144e R.I. : Lutzen, Bautzen, Champaubert et Montmirail. Espérons qu’on en ajoutera d’autres, et que ce seront encore des noms de victoires…

Bien cordialement.
Denis






Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : ven. mai 29, 2009 11:20 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir Pascal.

Je n'ai pas trouvé grand chose sur les Bordelais qui étaient au 417e R.I..

Juste peut-être le passage d'un adjudant dans ce régiment qui a été au lycée de Tivoli...


Roger RENARD (1892-1918)

Adjudant au 417e R.I.., puis au 167e R.I..

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La mobilisation générale, en août 1914 , le trouva exempt de toute obligation militaire ; il aurait pu profiter honnêtement de cette situation acquise par sa jeunesse maladive et une santé fragile. Il n’en fut rien. Il ne voulut pas rester à l’arrière, tandis que ses compagnons d’âge étaient exposés au danger. Une première récompense de son courage ne se fit pas attendre. Sa famille s’inquiétait pour sa santé et se demandait comment il supporterait un genre de vie auquel il n’était nullement habitué.
Parti sur le front le 5 mars 1915, il reçut le baptême du feu aussitôt arrivé. Depuis lors, il resta en contact avec l’ennemi. Avec le 417e R.I., il prit part aux combats du bois-Saint-Marc, de Puiseleine, du Moulin-sous-Touvent, en 1915 ; des tranchées de l’Aisne et de la Somme, en 1916 ; de l’offensive générale en 1917.
Il fut promu successivement caporal le 30 janvier 1915, au 9e R.I. ; puis sergent, le 17 février 1916 au 417e R.I. ; enfin adjudant le 28 juillet 1916 ; ce n’était qu’une étape, puisque, s’il avait vécu, il aurait reçu ses galons d’officier au lendemain de l’offensive où il trouva la mort.

CITATIONS :

A l’ordre du régiment :

Adjudant au 417e R.I. (3e compagnie).
« Sous-officier possédant de grande qualité de bravoure et d’audace. Dans la journée du 4 avril 1917 a pris l’initiative de porter sa section en avant pour assurer la poursuite de l’ennemi qu’il a continuée avec beaucoup d’allant. »

A l’ordre de l’armée :

Adjudant au 167e R.I. (2e compagnie).
« Chef de section d’une bravoure et d’un sang-froid à toute épreuve. Lors d’une attaque exécutée par sa compagnie, malgré les tirs violents de mitrailleuses, a réussi à faire progresser sa section ; s’est maintenu sur la position. Le lendemain, a supporté le premier l’attaque ennemie et, par des tirs ajustés, comme à l’exercice, a arrêté successivement les trois premières vagues, faisant preuve d’un mépris absolu du danger et d’un ascendant considérable sur ses hommes. »

A l’ordre de la division :

Adjudant au 167e R.I. (2e compagnie).
« Modèle du devoir. Etant chef de section haut-le-pied à sa compagnie, a spontanément pris le commandement d’une section qui venait de perdre son chef. A été mortellement touché en enlevant ses hommes. »
Il fut tué le 18 juillet 1918 au combat de la Savière (Aisne). Il s’agissait de prendre un petit bois au-dessus d’un ravin ; l’attaque commença à quatre heures quarante-cinq du matin, mais bientôt le lieutenant est blessé. Roger Renard n’hésite pas un instant, à sa place, il prend le commandement de la section et il entraine ses hommes l’assaut. Malheureusement il se heurte à un nid de mitrailleuses, et à son tour il tombe, face à l’ennemi, blessé à la tête. Le soir son corps fut ramené au village de Corcy.

Bien cordialement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : dim. mai 31, 2009 3:47 pm
par denis33
Bonjour à toutes et à tous.

Un autre article de presse...

« La petite gironde » du 15 août 1914 :

Les tirailleurs marocains.
Le quai de Brienne offre en ce moment le spectacle pittoresque d’un camp de tirailleurs marocains récemment arrivés à Bordeaux. De petites tentes basses, sous lesquelles on ne peut rentrer qu’en rampant, s’alignent perpendiculairement au fleuve, à côté des faisceaux de fusils disposés selon les règles. Baïonnette au canon, des sentinelles montent la garde tout autour du camp, avec la gravité caractéristique des guerriers du bled, repoussant à distance respectueuse les curieux massés aux abords.
Les tirailleurs sont revêtus d’un uniforme kaki, avec une culotte légèrement bouffante, serrée dans des jambières, et un dolman de même couleur, pris dans une ceinture rouge. La coiffure qui tient du turban et de la chéchia, est également kaki, avec un rabat sur la nuque.
Ces braves soldats – nos ennemis d’hier – sont l’objet d’une curiosité sympathique et empressée. Les uns circulent sur les quais, non loin du camp, par petits groupes de deux ou trois, en se tenant par la main. D’autres fourbissent leurs armes. Dans un coin, accroupi sur une bâche, l’un d’eux joue de la « raïta » espèce de clarinette au son aigre et criard…

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Plus loin, une vingtaine de tirailleurs parmi lesquels on voit quelques-uns dansent le « chleu », pas national des plus pittoresques. Un des danseurs émet, à certains intervalles, des sons bizarres, sur une cadence brisée. Il est au milieu du groupe. Les autres exécutent des mouvements étranges : les épaules sont agitées de soubresauts rythmés, tandis que les pieds battent le sol selon la mesure. Les visages des danseurs sont graves. On sent qu’ils se livrent plus à un rite qu’à un divertissement.

Bien cordialement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : ven. juin 19, 2009 10:16 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous.

« La petite gironde » du 30 août 1914 :

Obsèques du colonel Gauthier (144e R.I.).
Paris le 28 août 1914.
Ce matin ont eu lieu à la chapelle du Val-de-Grâce les obsèques du colonel Joseph Gauthier, décédé à cet l’hôpital des suites de ses blessures reçues au combat de Tirlemont le 21 août.
Après la cérémonie, le corps a été dirigé sur le cimetière de Bagneux.

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Un grand merci à Guilhem pour son aide.

Existe-il encore une sépulture du colonel Gauthier dans le cimetière de Bagneux ? Je ne sais pas.

Bien cordialement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : sam. juin 20, 2009 12:19 pm
par francois mattart
Bonsoir à toutes et à tous.

« La petite gironde » du 30 août 1914 :

Obsèques du colonel Gauthier (144e R.I.).
Paris le 28 août 1914.
Ce matin ont eu lieu à la chapelle du Val-de-Grâce les obsèques du colonel Joseph Gauthier, décédé à cet l’hôpital des suites de ses blessures reçues au combat de Tirlemont le 21 août.
Après la cérémonie, le corps a été dirigé sur le cimetière de Bagneux.

http://images3.hiboox.com/images/2509/2 ... 76bc70.jpg

Un grand merci à Guilhem pour son aide.

Existe-il encore une sépulture du colonel Gauthier dans le cimetière de Bagneux ? Je ne sais pas.

Bien cordialement.
Denis
Bonjour,
A mon avis il y a une erreur de la retranscription des données concernant le colonel Gauthier.
Combat de Tirlemont un 21 août ? Bataille de Lobbes un 23 août ?
Cordialement
François

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : sam. juin 20, 2009 3:40 pm
par denis33
Bonjour à toutes et à tous.
Bonjour François.
Merci de rectifier l'erreur de " La petite Gironde" de l'époque...
Amicalement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : sam. juin 20, 2009 3:58 pm
par LABARBE Bernard
Bonjour à tous,
Voir le JMO du 144, c'est bien le 23 août à Lobbes, grièvement blessé à une jambe par un obus allemand. Je précise "allemand" car un 75 tue des 144, dont le capitaine Thomire (entre autres tués ou blessés...)
Tirlemont (dans le Brabant) le 144 n'y a jamais mis les pieds, sans doute une confusion avec Thirimont où le 144 a cantonné dans la nuit du 22 au 23.
Cordialement,
Bernard

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : dim. juin 28, 2009 1:18 pm
par denis33
Bonjour à toutes et à tous.

Je viens de retrouver dans une pile de papiers une carte "isolée" donnant les positions des troupes allemandes qui se trouvaient devant le 57e R.I. (Bonjour Bernard ;) ) et le 28e R.I. (Bonjour Vincent ;)) pour la journée du 28 août 1914.

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Bien cordialement.
Denis