Bonjour à tous,
SOUQUET Paul Henri Auguste
Né le 4 janvier 1885 à Brest, section de Recouvrance (Finistère) (Re-gistre des actes de naissance de la ville de Brest, section de Recouvrance, Année 1885, f° 2, acte n° 2). Décédé le 8 mai 1923 à Neuilly-sur-Marne (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Seine-Saint-Denis), au 160, rue de Paris. Domicilié en dernier lieu à Levallois-Perret (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine), au 3, rue Carnot. (Registre des actes de décès de la ville de Levallois-Perret, Année 1923, Vol. II., f° 69, acte n° 915 ― Transcription).
• Fils d’Auguste Marie Magloire SOUQUET, né le 24 octobre 1852 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), se-cond maître de timonerie, et de Joséphine Marie BODET, née le 15 décembre 1859 à Poullan (Finis-tère), sans profession [Couturière (1882)] ; époux ayant contracté mariage à Brest, section de Recou-vrance, le 7 septembre 1882 (Registre des actes de mariage de la ville de Brest, section de Recou-vrance, Année 1882, f° 53, acte n° 103).
• Époux de Madeleine Yvonne GUILLERMOU, née le 21 juillet 1891 à Brest, section de Recouvrance (Re-gistre des actes de naissance de la section de commune de Brest-Recouvrance, Année 1891, f° 72, acte n° 285), décédée le 15 novembre 1964 à Neuilly-sur-Seine (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Levallois-Perret (- d° -), le 29 novembre 1913 (Re-gistre des actes de mariage de la ville de Levallois-Perret, Année 1913, f° 153, acte n° 710).
Fille de Charles Marie GUILLERMOU, né le 6 décembre 1855 à Brest, section de Recouvrance, « commis au câble français », et d’Augustine Marie QUÉDEC, née le 24 mars 1865 à Brest, institutrice, avec la-quelle il avait contracté mariage dans ladite ville, section de Recouvrance, le 20 juillet 1888 (Registre des actes de mariage de la section de commune de Brest-Recouvrance, Année 1888, f° 43, acte n° 733).
• La Dépêche de Brest, n° 14.390, Vendredi 18 mai 1923, p. 6.

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Carrière maritime
Par décision ministérielle du 16 septembre 1903 (J.O. 17 sept. 1903, p. 5.802), admis à l’École navale le 30 septembre 1903 à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 5e sur une liste de 60 élèves.
Par décision ministérielle du 5 août 1905 (J.O. 8 août 1905, p. 4.874), nommé au grade d’aspirant de 2e classe à l’issue des examens de sortie de l’école, étant classé 9e sur une liste de 61 élèves.
Par décret du Président de la République en date du 4 août 1906 (J.O. 7 août 1906, p. 5.633), promu au grade d’aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1906, étant classé 10e sur une liste de 60 pro-mus. Attaché au port de Toulon.
Destiné à la Division navale de l’Extrême-Orient (J.O. 10 août 1906, p. 5.681). Alors embarqué sur le croiseur cuirassé Chanzy (Capitaine de frégate Alphonse MAUGER, commandant) (Annuaire de la Mari-ne 1907, p. 782).
Au 1er janvier 1908, embarqué en qualité d’officier en second sur la canonnière Vigilante (Lieutenant de vaisseau Paul Johann Godefroid DEVARENNE), dans la Division navale de l’Extrême-Orient (Annu-aire de la Marine 1908, p. 747).
Par décret du 7 octobre 1908 (J.O. 9 oct. 1908, p. 6.903), promu au grade d’enseigne de vaisseau à compter du 1er octobre 1908, étant classé 10e sur une liste de 60 promus.
En Mars 1909, désigné pour embarquer sur le contre-torpilleur Oriflamme (Lieutenant de vaisseau Jean Victor MOTTEZ, commandant), dans l’Escadre de la Méditerranée (J.O. 31 mars 1909, p. 3.277 — Liste de destinations).
Au 1er janvier 1910, embarqué sur le cuirassé d’escadre Charlemagne (Capitaine de vaisseau Maurice Edgard Joseph Marie MORIER, commandant), dans la 2e Escadre (Annuaire de la Marine 1910, p. 736). Même embarquement au 1er janvier 1911 (Annuaire de la Marine 1911, p. 744).
Au 1er janvier 1912, embarqué en qualité d’officier en second sur le contre-torpilleur Gabion (Lieute-nant de vaisseau Jules Adolphe Édouard SALAÜN, commandant), des Torpilleurs de Cherbourg (Annu-aire de la Marine 1912, p. 769). Même embarquement au 1er janvier 1913 (Lieutenant de vaisseau Pier-re Marie Clément BRÉART de BOISANGER, commandant), le bâtiment appartenant alors à la 2e Esca-drille de la 2e Escadre légère (Annuaire de la Marine 1913, p. 785).
Fin Décembre 1913 (J.O. 31 déc. 1913, p. 11.324 — Liste de destinations), désigné pour embarquer en qualité d’officier en second sur le torpilleur d’escadre Francis-Garnier (Lieute-nant de vaisseau Vin-cent Auguste de PIANELLI, commandant), bâtiment alors en essais à Cherbourg (Annuaire de la Marine 1914, p. 811). Même embarquement en 1915 et 1916 [Lieutenant de vaisseau Charles Armand ECHE-MANN, commandant. Fut nommé à ce commandement par un décret du 12 août 1915 (J.O. 14 août 1915, p. 5.887)] ― Division des flottilles des torpilleurs de patrouille de la mer du Nord.
Par décret du 11 avril 1916 (J.O. 13 avr. 1916, p. 3.110 et 3.111), promu au grade de lieutenant de vais-seau (3e tour; au choix).
Par un décret du 9 octobre 1916 (J.O. 11 oct. 1916, p. 8.227), nommé au commandement « d’un torpil-leur à Dunkerque », en l’espèce le Torpilleur 305. Commandement exercé du 13 octobre 1916 au 9 no-vembre 1918.
Au 1er janvier 1920, commandait la canonnière Belliqueuse, du 1er Groupement de l’Escadrille de pa-trouille du IIe Arrondissement maritime (Annuaire de la Marine 1920, p. 879).
En Avril 1920, autorisé à servir au port de Brest (J.O. 16 avr. 1920, p. 6.044 — Liste de destnations).
Se trouvant alors en congé de convalescence de trois mois à solde entière, congé prolongé pour la mê-me durée à compter du 9 mai 1920 (J.O. 27 mai 1920, p. 7.789 — Liste de destinations) puis à compter du 15 août 1920 (J.O. 26 août 1920, p. 12.939 — Liste de destinations).
Par décision du Ministre de la Marine en date du 28 avril 1921, placé dans la position de non-activité pour infirmités temporaires (J.O. 4 mai 1921, p. 5.460).
Distinctions honorifiques
□ Par décision du Ministre de la Marine en date du 7 septembre 1907, lui fut décerné un témoignage officiel de satisfaction avec inscription au calepin pour le motif suivant : « A pris part aux tentatives de sauvetage du Chanzy et au débarquement du matériel. » [Échouement en mer de Chine le 20 mai 1907, puis naufrage le 30, à 100 milles de Shanghaï, par 30° 12 N. et 120° 20 E., du croiseur cuirassé Chanzy].
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 juillet 1918 (J.O. 13 juill. 1918, p. 6.060), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.