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― SENDRA Charles, né le 17 mai 1883 à Draria (Département d’Alger, Algérie), domicilié à Bab-El-Oued (- d°-). 2e canonnier, 77e Régiment d’artillerie lourde à grande portée, matricule n° 9.230 au corps, classe 1903/1904, n° 1.212 au recrutement d’Alger.

• Fils de François SENDA et de Madeleine PEDRO, son épouse. Était cultivateur lors des opérations de recrutement de sa classe. A la déclaration de guerre, domicilié à Saint-Eugène ― aujourd’hui Bologhine ― (alors département d’Alger, Algérie), au 21, rue Mizon.

• Époux de Marie ANDREU, avec laquelle il avait contracté mariage à ... le ... (...).

Signalement : Cheveux ... Sourcils châtains. Yeux bleu. Front ordinaire. Nez moyen. Bouche petite. Menton rond. Visage ovale. Lèvres minces. Taille : 1,71 m. Marque particulière : néant. Degré d’instruction générale : ... Degré d’instruction militaire : exercé.

Incorporé le 8 octobre 1905 au groupe territorial du 11e Bataillon d’artillerie à pied, dépendant de la XIXe Région militaire (Alger) ― groupe alors commandé par le chef d’escadron d’artillerie territoriale Charles Louis Georges WEISS (École polytechnique, promotion 1874) ; arrivé au corps et canonnier de 2e classe le même jour, matricule n° 4.521. Envoyé dans la disponibilité le 26 septembre 1906. Certificat de bonne conduite accordé.

Rappelé à l’activité par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054). Arrivé au corps le 3 août 1914. Affecté le 7 février 1916 au 3e Régiment d’artillerie à pied, matricule ... ; rayé des contrôles de ce corps le 21 février 1916. Affecté le 1er août 1917 au 77e Régiment d’artillerie lourde à grande puissance, matricule n° 9.230 ― étant administré par le dépôt du 7e Régiment d’artillerie à pied.

Disparu en mer le 1er février 1918, étant embarqué sur le paquebot mixte La Dives, de la Compagnie générale transatlantique, torpillé et coulé le même jour par le sous-marin allemand UB-52 (Oberleutnant zur See Otto LAUNBURG), à 54 milles dans le N.-W. du cap Carbon (Algérie), par 37° 41’ N. et 4° 53’ E., alors qu’il allait de Marseille à Bougie (Algérie) avec des hommes de troupe, des marchandises diverses et du courrier.

Décès déclaré constant par un jugement prononcé le 15 janvier 1919 par le Tribunal civil de 1re instance de Marseille, décision transcrite le 25 février 1919 sur le registre des actes de décès de ladite ville.