Forum PAGES 14-18

Bonsoir tout le monde, bonsoir Marc,

et merci pour les images ! La deuxième que tu proposes est intéressante, je possède une gravure grand format très semblable. L'auteur est le peintre de marine Alex Kircher ; ma version est beaucoup plus sombre, et je n'avais jamais fait attention au voilier que l'on distingue à l'arrière-plan. Vu les dimensions de celui-ci je pense qu'il s'agit d'une allégorie, rappelant l'analogie entre les sous-marins et les corsaires d'autrefois. Mais bon, c'est une idée à creuser...

Cordialement

f-xavier

Bonjour,

J'ai un grand oncle, décédé lui aussi sur le "Gambetta". Son nom: Marius Elie MILER (un seul "L"), originaire des "Grads" au POUZIN (07250) en Ardèche,  Mécanicien (je ne me souviens pas d'un grade particulier).  En recherchant dans les archives de la famille, je dois pouvoir trouver (je sais qu'elle existe, l'ayant vue étant enfant) une photographie "couleur" (en fait, noir et blanc puis "peinte") de cet aïeul, en tenue de marin, et avec le sigle "Gambetta" sur son bérêt. Si cela peut vous intéresser ...

Cordialement,

Bonjour

je suis effectivement intéressé, j'ai peu de photos des marins de ce navire !

Cordialement

f-xavier

Bonsoir,

Je suis l'époux de la petite fille de Gaston Gaspard ( N° 318 matelot de 1ere classe timonier breveté ) et je dispose de sa photographie. Si cela vous intéresse je vous la fait parvenir.
Ce marin était originaire de Saint Georges d'Oléron ( 17 )

Cordialement

Gilles Gautier

Bonsoir à tous,
Bonsoir François-Xavier,

Hommage au Gambetta : Campagne d'un croiseur Août 1914-Mai 1915

" Les vagabonds de le Gloire " de René Milan. Ed Plon.1917.

Phrase finale : Officiers du Gambetta, vous avez votre place au paradis de la Revanche.

Bien cordialement.
Evelyne et Marc.

encore bravo pour la liste des morts lors de ce torpillage
qui m'a permis de retrouver deux marins de bonifacio
CULIOLI et GHIRARDI
Cela me permettra je lespère de réhabiliter jacques GHIRARDI qui a été "oublié" (comme malheureusement bcp) sur le monument aux morts de bonifacio et en plus de savoir que son corp est pu etre repeché identifié et enterré a CASTRIGNANO

bel article sur le numero de decembre de "histoire de la marine" avec une belle photo de marins du gambetta

Bjr ts :
Mésaventures du LEON GAMBETTA, Brest 1904.

Le croiseur-cuirassé Léon Gambetta fait route à 19 nœuds le 1er mars 1904 pour gagner le large. Il navigue sur l’alignement Portzic-Le Minou qui permet de sortir en Iroise. Il se trouve selon le capitaine de vaisseau Ridoux assez loin dans le sud des Cheminées quand un choc violent ébranle le navire. L’hélice tribord semble gravement touchée, quelques voies d’eau se déclarent dans des compartiments étanches, le bateau donne de la bande sur tribord. Le Léon Gambetta revient quand même à Brest par ses propres moyens, les remorqueurs le rentrent au bassin du Salou. L’hélice tribord a perdu toutes ses pales, l’hélice milieu est très avariée il faudra la changer, l’hélice babord n’a rien. La fausse quille tribord a disparu et il y a plusieurs petites déchirures dans la coque. L’enquête démontre que le temps était bouché par des grains de neige, que l’alignement Portzic-Minou n’était pas nettement visible et que les compas du bord n’avaient pas été compensés. Basse Royale avait au moment de l’accident 8 mètres d’eau dessus, donc le cuirassé n’avait pu la toucher. L’hypothèse retenue fut que le Leon Gambetta avait frôlé une des roches du long plateau dont la dernière campagne de La Chimère* a révélé l’existence entre Basse Royale et les Cheminées avec une tête de 2,40 mètres et une tête de 4 mètres au-dessous des plus basses mers. Si les cartes marines n’en portaient pas encore l’indication, les pilotes ne devaient pas les ignorer. Le bateau a du toucher la roche de 4 mètres. (Il doit s’agir de basse Large)
Il a fallu confectionner de nouvelles hélices au Léon Gambetta et cela a pris du temps.
Le 7 septembre 1904, le cuirassé rentre en Penfeld après des essais. Dans le virage dit du Fer à Cheval il touche le fond, bilan une éraflure d’une dizaine de mètres de long sur la quille latérale, les hélices milieu et tribord avariées.

On répare le tout, et début mars il ressort et dans le même virage du Fer à Cheval en Penfeld, il talonne, une quille anti-roulis abîmé et une pale de l’hélice tribord à changer…
* Note : Je pense que c’est le navire hydrographique La Chimère qui a donné son nom au « passage de la Chimère » abords Molène.
(D'après Le Yacht et la presse locale de l'époque, JPC)

Merci Jean Pierre, toutes ces petites histoires qui font la vie d'un bateau sont passionantes !
Amts
Yves

Bonsoir
Une lettre D'émile Abgrall chef mécanicien sur le Gambetta, trouvée sur Gallica
http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... pagination
sa fiche sur MDH

il était Maitre armurier ou officier mécanicien ?