Forum PAGES 14-18

Bonjour

Grand Merci Frédéric pour toutes ces infos.
Voilà une affaire rondement menée. Cela me confirme le schéma d'évacuation que je devinais.
Je vais essayer d'analyser cela et de le reporter au propre sur mes cartes.
Actuellement, les nécropoles (actuelles) concernées par les affaires de mai 1916 sur la cote 304:
Brieulles - Esnes - Villes - Avocourt - Recicourt - Bras

Cordialement
Jérôme Charraud

Bonsoir

Eh oui, sur ce coup là, tu es mes yeux sur le terrain !!

Voici un petit résumé graphique de tes indications


Cordialement
Jérôme Charraud

Bonsoir à tous, bonsoir Jérôme,

Content si j'ai pu t'aider...!

Voici un plan (de mauvaise qualité) du cimetière de Fleury (et de l'Ossuaire de Douaumont) qui date de 1921.

On prévoyait à l’origine d’y rassembler au moins 20 000 corps (16 143 actuellement).
Remarquez à l’arrière de l’Ossuaire (actuel parking) les carrés de tombes qui ne furent jamais réalisés.
Notez aussi les allées.



Cordialement,
Frédéric

Salut Fred,
Ton plan, c'est l'ossuaire... ou le Saint-Suaire ??...
Florent

Bonsoir à tous, salut Florent,

Pourquoi ? Tu as reconnu quelqu’un en particulier ?

Des noms, des noms…

@+
FRED

Bonjour,

Il y avait à Bras/Meuse (village) deux cimetières provisoires ;

Le cimetière N°1, dit de « La maison Meunier » :

Dans ce cimetière des soldats des 156e, 63e, 43e, 127e RI...


Façade ce cette maison qui abritait un important P.S.
Le cimetière se trouvait derrière.


Le cimetière N°2, dit de « La Fourche » ou de la « Petite carrière ».
Il a été aménagé en janvier 1915, réaménagé en 1916, et en 1919 il a accueilli les corps de soldats initialement inhumés au cimetière militaire de Louvemont.



Mars 1916.
La première inhumation eu lieu le 19 janvier 1915.
La majorité des soldats étaient des:
165e, 362e, 324e, 351e RI.


1917


1920.
Les corps ont été transférés fin 1919, début 1920 au cimetière de l’Ecluse, actuelle Nécropole Nationale de Bras.




J’ai vu sur certains sites et blogs des photos et CPA de ce cimetière disant qu’il s’agissait de vues anciennes du cimetière actuel…

L'emplacement de nos jours.

Cordialement,
Frédéric

Bonsoir à toutes et à tous,

Quelques vues de ce qui était jusqu’en 1972 une Nécropole Nationale, devenu un cimetière fantôme...
Le cimetière du Petit-Monthairons, à une quinzaine de kilomètres au Sud de Verdun.

Il était situé à environ 500m du Château des Monthairons qui abrita dés le début de la guerre l’hôpital auxiliaire N° 41.

Il accueilli 818 soldats français et 16 soldats allemands du 5 septembre 1915 jusqu’au 27 juillet 1918.
Le 21 septembre 1918 fut ouvert le cimetière de Ravigny, à 1,5 Kms de là, 95 soldats y furent inhumés jusqu’au 10 novembre.
Le 3 juillet 1920 les corps de Ravigny furent transférés au Petit-Monthairons.










Le château devint H.O.E le 25 juillet 1915 pour la partie Ouest du Saillant de St-Mihiel (secteur des Eparges) il continue à fonctionner comme tel durant la Bataille de Verdun de 1916 et les offensives de 1917, pour les secteurs de la rive droite.

D’une capacité de 242 lits, disposant de 4 baraques, il est classé comme « relais d’évacuation », son rôle étant de conserver les intransportables et d’évacuer les autres dans les hôpitaux voisins, Queue de Mala, Maujouy, Dugny, et par la suite Souilly.

A titre d’exemple, du 1er au 15 avril 1916, 1197 blessés passèrent par les Monthairons.
S’y succédèrent les ambulances 9/6, 3/67, 5/67, 15/15, 9/10, 2/12, les auto-chir 13 et 20, les équipes chirurgicales 24, 38, 155.
Il fonctionna aussi comme C.H de zone. Après août 1917 il n’est plus signalé comme H.O.E, les blessés étant dirigés sur Souilly, mais il fonctionna à nouveau comme H.O.E lors de l’offensive franco-américaine de septembre 1918.

Cordialement,
Frédéric

Bonsoir à toutes et à tous,

Je vous propose de nous plonger dans l’univers de souffrance de nos Poilus au travers de ces images de l’église de Fromeréville les Vallons (12 Kms Sud-Ouest de Verdun) sur les arrières français des secteurs Rive gauche (Avocourt, Côte 304, Mort-Homme).

Comme beaucoup d’autres pendant la guerre, cette église a servie d’hôpital de campagne, ces murs ont vus un nombre considérable de nos soldats meurtris, qui étaient « entassés » devant l’autel. On opérait derrière celui-ci, une grande toile (les crochets qui l’a tenait sont toujours là) avait été tendue afin de cacher ce triste spectacle aux blessés qui attendaient leur tour.
Cependant les cris des soldats que l’on opérait étaient bien sur, entendus de tous.
Les médecins logeaient dans la sacristie de gauche, les infirmiers dans celle de droite.




A l’entrée, une fresque peinte par un membre du Comité du S.F local.


Vue prise depuis l’autel.



Les magnifiques vitraux (certainement les plus beaux de la région de Verdun) offert par les familles de ces malheureux soldats.





Deux vues du cimetière militaire (dit « de l’église ») de Fromeréville, 1319 corps.
Les corps qui n’ont pas été réclamés par les familles ont été déplacés au cimetière Nord-Ouest à partir de 1922.






De nos jours.

Vue de 1917.

Cordialement,
Frédéric

Bonsoir,

Toujours à Fromeréville.
Le cimetière militaire Sud-Ouest. A la fin de la guerre il comptait 1747 corps.
En 1929, après que certaines familles ont repris leurs défunts, le cimetière pris sa forme définitive (1160 corps).

Enfin, on aurait pu le croire, car en 1983 l’état décida de le désaffecter.
Dés lors, on transféra 500 corps à Landrecourt et 660 à Glorieux.



De nos jours.



Monument et plaques ont été financés par la Commune de Fromeréville.



Cordialement,
Frédéric

Bonjour

CPA trouvée avant-hier

Bon dimanche
Jean-Luc