Forum PAGES 14-18

Bonsoir Natacha, bonsoir Encyclo, Zelaian, bonsoir à tous,

C'est avec stupeur que j'apprends que mon grand-oncle Paul Serre n'est pas le rugbyman dont on m'avait parlé mais son petit cousin!! Je sais que les informations de Natacha sont tout à fait exactes car c'est à son père que ma famille doit d'avoir un arbre généalogique. Tout est clair à présent, les dates sont correctes, le parcours cohérent.

Merci à tous,

Anne

Bonsoir Natacha et Anne,

Tout est maintenant plus clair. La date de naissance que j'utilisais et qui était donnée par Lafond et Bodis dans l'encyclopédie du rugby français s'appliquait à un autre Paul Serre. Je comprends mieux qu'il ait été capitaine du RC Narbonne en 1912, à 22 ans et non 17 (peut-être était-il alors militaire au 80ème RI), et qu'il soit déjà militaire le 2 août 1914.
Merci à vous toutes et tous pour ces précieux renseignements qui me permettent d'affiner mes informations sur ces glorieux anciens.

Voici les images d'un article de Sporting (N° 277, 3 février 1920, collection personnelle) concernant Marc Giaccardy que nous avons précédemment évoqué mais dont cet article ne figure pas, me semble-t-il sur le fil.
Amicalement

Bonjour
Je venais pour parler de Giacardy, dont le nom reviens souvent dans les archives Bordelaises.
Sa carrière de rugbyman est connue et sa fin glorieuse aussi (Encyclo m'a grillé).
Mais entre les deux il a été arbitre et journaliste à Bordeaux Sports en plus de ses activités au comité du SBUC.Cela fait beaucoup mais prouve au moins sa passion pour ce jeu.
Il a était jugé loyal comme arbitre même en arbitrant le SBUC.
Par contre en tant que journaliste il a enclancher une violente polémique contre le club de Nantes et son capitaine Laporte ,ancien Bordelais les accusant d'être des mercenaires professionels.Cela ne va pas plaire et être certainement à l'origine de l'épuration contre les joueurs étrangers des années suivantes.
Heureusement des étrangers dirigés par un "Bordelais" nommé Laporte ce n'est pas de nos jours......Le Rugby est vraiment un sport de traditions.

Merci à Tous pour ces explications.
Bien cordialement.
Moïck

Bonjour à toutes et tous,
J'apporte quelques précisions sur la famille BOYAU qui nous intéresse.
Elle est bien d'origine landaise (Lit-et-Mixe, Saint-Michel-Escalus, etc...)
Jean BOYAU est né le 24 janvier 1846 à Lit-et-Mixe, fils de BOYAU Martin, forgeron affineur, né le 8 novembre 1814 à Lit-et-Mixe, et de TAUZIEDE Marie Dorine, née le 15 juin 1816 à Lit-et-Mixe. Martin et Marie Dorine s'unissent le 31 janvier 1837 à Castets.
Leur fils, Jean se marie avec NOUGUIER Blanche Marguerite Albertine (où et quand, je ne sais pas, mais pas dans les Landes).
Ils ont donc le joueur de rugby qui a donné son nom à notre beau stade dacquois.

Je vous joins son acte de naissance.




Les sources viennent de ma base de données généalogiques puisque Maurice est un cousin par alliance de mon arrière-grand-père.

En vous souhaitant une bonne journée, moins pluvieuse qu'à Dax.
Adishatz
Gilles Roussoulet

Bonjour,
j'ai peut être manqué quelque chose, mais je me demande si les ballons de l'époque avaient la même forme que ceux d'aujourd'hui...pour la taille je pense qu’elle n'a pas tellement changé.
Quelles étaient les grands fabricants de l'époque? N'ont-ils pas été perturbés par le départ des ouvriers spécialisés. J’ai lu quelque part que certains fabricants en "cuirs" s’étaient reconvertis dans les fabrications de pièces hydrauliques pour les sous-marins. Est-ce possible ?
CC

Bonjour,
j'ai peut être manqué quelque chose, mais je me demande si les ballons de l'époque avaient la même forme que ceux d'aujourd'hui...pour la taille je pense qu’elle n'a pas tellement changé.
Quelles étaient les grands fabricants de l'époque? N'ont-ils pas été perturbés par le départ des ouvriers spécialisés. J’ai lu quelque part que certains fabricants en "cuirs" s’étaient reconvertis dans les fabrications de pièces hydrauliques pour les sous-marins. Est-ce possible ?
CC

Les ballons de l'époque étaient peut-être un peu plus "ronds" que les actuels. D'après ce que j'en sais, le produit ne faisaient pas défaut, et fut à plusieurs reprises envoyé en assez grnade quantité au front grâce aux rencontres au bénéfice des poilus. San être exhaustif, on trouvait essentiellement comme marque en France, Williams & Co, qui vendait son ballon "Le Maori", 28 f 50 en 1917 et W. Allen, deux sociétés ayant leur siège social à Paris.

Bonjour,
Merci de vos réponses.
Les aspects économiques du conflit sont parfois oubliés ou même passés sous silence. Pas dans, ce cas précis.
L'un de nous abordera peut-être un jour le problème de l'impôt sur les bénéfices de guerre et....sur le revenu....différé différé...
Je posais la question précise sur les ballons parce que dans les archives du 15°ca il existe trace d'un trafic important des peaux d'animaux abattus, lorsqu'on a "reconstitué" dans le sud les abattoirs des zones envahies.
A bientôt.
CC

re bonjour,
Merci de votre réponse rapide. Je connais le texte de Bouloc et j'ai « un peu » travaillé dans les documents recueillis, à partir de 1920, il me semble par la fondation américaine Rothschild. Il y aussi quelques informations à glaner dans les « Archives Thomas ».
Il y du grain à moudre avec prudence dans les débats autour du « comité des Forges »
Mais, vous avez raison, le BOULOC est fort bien.
A bientôt
CC

Bonsoir à tou(te)s les amoureux(euses) et supporteurs(trices) de l'Aviron,
Trouvé sur une broc d'Anglet un ancien numéro (131, année 1975) de la revue de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne reprenant une conférence de Maurice CELHAY (joueur des années 30 à l'Aviron) qui rappelle les débuts de ce club.
Les débuts de l'Aviron.
"Le 14 septembre 1904 est pour nous une grande date: au Café du Théâtre eut lieu ce jour-là l'Assemblée Générale Constitutive; 24 jeunes gens (nos membres fondateurs), décidaient de la naissance d'un club qui aurait pour nom l'Aviron Bayonnais, dont les couleurs seraient le bleu et le blanc et dont le but serait la pratique de la rame. 1905 voyait l'élection du premier président: Joseph LARRAN.
Le continent au début de ce siècle découvre le sport et les Britanniques introduisent un jeu nouveau: le rugby. Celui-ci conquiert très vite la jeunesse. Le 8 octobre 1906 Jean NOGUES, trésorier du club, fait l'achat du premier ballon de rugby payé 12,00 francs. Gabriel CHANTILLON sera le premier président de la commission de rugby.
Le rugby prend son vol et la merveilleuse épopée de l'Aviron Bayonnais va étonner et révolutionner le rugby français.
Le 10 octobre 1906, l'Aviron Bayonnais inaugure le terrain de Hardoy, ce haut lieu, cher à tant de Bayonnais, ce terrain entré dans la légende, qui verra durant près de 30 ans des grandes équipes prestigieuses s'affronter sur ce gazon, foulé par les plus grands noms du rugby de France de 1909 à 1939.
1909-1910! L'aviron Bayonnais devient Champion de France deuxième division. Fernand FORGUES en était le capitaine."
(à suivre)

Un gallois nommé... ROE.
"Le 8 mai 1911 marquera une date dans l'histoire de notre club: c'est ce jour-là que débarque à Bayonne Harry Owen ROE, Gallois né à PORT-TALBOT, non loin de SWANSEA.
Par les relations qu'ils entretenaient au Royaume-Uni de par leur profession d'armateurs, les frères FORGUES eurent l'idée, géniale pour l'époque, de convaincre un Britannique de vivre à Bayonne et d'enseigner à une jeunesse avide et enthousiaste le rugby. Après 8 jours passés dans notre cité, Harry Owen ROE était conquis et il décidait de se fixer à Bayonne. Cette décision devait avoir des conséquences considérables pour l'avenir du club bleu et blanc.
Owen ROE, international de rugby et de football association eut tôt fait d'apprécier les qualités des Basques et de ces Gascons adroits et vifs: les Bayonnais. Il eut le grand mérite d'utiliser ces qualités en adoptant et en mettant en pratique une technique qui allait révolutionner la France sportive. Il allait vivre avec eux une épopée extraordinaire et rendre à jamais célèbre une méthode: la méthode bayonnaise.
1911-1912, l'Aviron débute en première série; cette saison-là, verra la naissance du fandango devenu célèbre: "Avec un peu de chance... l'Aviron Bayonnais... sera champion de France..."
(à suivre)