Bonsoir à tous,
Marins de l’État disparus le 30 août 1917 avec le paquebot Natal
[12 noms]
Marins appartenant à l’équipage militaire du bâtiment
— ARMAND Gilbert, né le 10 janvier 1893 à Soissons (Aisne), rue Mahieu, domicilié en dernier lieu à Paris, au 102, boulevard Marguerite de Rochechouart (XVIIIe Arr.). Matelot de 2e classe mécanicien, matricule n° 37.850 – 1 ; classe 1913, n° 452 au recrutement de Soissons.
• Fils d’Edmond Charles Léon ARMAND, né le 18 juillet 1854 à Soissons, mouleur, et d’Adélaïde Justine ARMAND, née le 16 avril 1861 à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), couturière ; époux ayant contracté ma-riage à Villeneuve-Saint-Germain (Aisne), le 21 juin 1879 (Registre des actes d’état civil de la commune de Villeneuve-Saint-Germain, Année 1879, acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Soissons, Année 1893, f° 5, acte n° 9). Exerçait la profession d’ajusteur-mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Incorporé à compter du 28 novembre 1913 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg ; arrivé au corps et apprenti marin ledit jour, matricule n° 37.850 – 1. Nommé matelot de 3e classe sans spécialité le 27 juin 1915. Promu matelot de 2e classe mécanicien le 25 février 1916.]
— CARCAILLET Alexis Ange Marie, né le 21 avril 1889 à Pléguien (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y domicilié. Second maître torpilleur, inscrit au quartier de Binic, n° 8.197 ; classe 1909, n° 388 au recrutement de Saint-Brieuc.
• Fils de Julien Marie CARCAILLET, né le 12 février 1857 à Pléguien et y décédé, le 9 mars 1909, marin, et de Marie Jeanne TATON, née le 15 novembre 1890 à Pléguien et y décédée, le 14 novembre 1898, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 18 novembre 1885 (Registre des actes de mariage de la commune de Pléguien, Année 1885, f° 14, acte n° 13 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pléguien, Année 1889, f° 8, acte n° 13).
• Époux de Marie Ange CARCAILLET, née le 11 novembre 1894 à Plourhan (Côtes-du-Nord — aujour-d’hui Côtes-d’Armor), avec laquelle il avait contracté mariage à Plougien, le 17 août 1912 (Registre des actes de mariage de la commune de Pléguien, Année 1912, f° 5, acte n° 4).
• Père de Julien Léon Lucien CARCAILLET, né le 26 janvier 1915 à Pléguien (Registre des actes de nais-sance de la commune de Pléguien, Année 1915, f° 3, acte n° 3). Adopté par la Nation aux termes d’un jugement prononcé le 2 octobre 1918 par le Tribunal civil de 1re instance de Saint-Brieuc (Ibid.).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Avait été promu au grade de second maître torpilleur par une décision ministérielle du 28 mars 1916 (J.O. 30 mars 1916, p. 2.548 et 2.551).]
― DALMAZ Léonce François, né le 1er janvier 1892 à Menthonnex-sous-Clermont (Haute-Savoie), ha-meau « Chez Davy », domicilié en dernier lieu à Givors (Rhône). Apprenti marin sans spécialité, matri-cule n° 54.409 – 5 ; classe 1912, n° ... au recrutement de ...
• Fils de Claude DALMAZ, né le 15 août 1853 à Sillingy (Haute-Savoie), cultivateur, et de Claudine Phi-lomène SAUTHIER, née le 19 janvier 1857 à Menthonnex-sous-Clermont, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 18 juin 1879 (Registre des actes de mariage de la commune de Menthonnex-sous-Clermont, Année 1879, f° 3, acte n° 4 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Menthonnex-sous-Clermont, Année 1892, f° 1, acte n° 11).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
— EVANNO Louis, né le 1er avril 1874 à Marseille (Bouches-du-Rhône) (Registre des actes de naissance de la ville de Marseille, Année 1874, Registre 3, f° 84, acte n° 478)), domicilié en dernier lieu à Toulon (Var), au 7, rue Jeanne d’Arc. Mécanicien principal de 2e classe, inscrit au quartier de Marseille, n° 414 ; classe 1894, n° 723 au recrutement de Marseille.
• Fils de Louis Emmanuel EVANNO, né le 5 juin 1831 à Port-Louis (Morbihan) (Registre des actes de naissance de la commune de Port-Louis, Année 1831, f° 9, acte n° 30), mécanicien breveté de la Marine marchande, inscrit au quartier de Marseille, f° et n° 1.070, et de Marie Antoinette GARRONO, née vers 1838, sans profession (Registre des actes de naissance de la ville de Marseille, Année 1874, Registre 3, f° 84, acte n° 478).
• Époux d’Augustine Raphaële Marie RÉBUFAT, née le 20 décembre 1879 à Toulon (Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1879, acte n° 1.671), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite ville, le 31 octobre 1901 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1901, f° x, acte n° 686).
• Père de :
– Albert Louis Victor EVANNO, né le 8 juillet 1902 à Toulon (Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1902, f° x, acte n° 1.346). Adopté par la Nation aux termes d’un jugement prononcé le 31 mars 1919 par le Tribunal civil de 1re instance de Toulon (Ibid.).
– Georges Félix Antoine EVANNO, né le 9 avril 1905 à Toulon (Registre des actes de naissance de la ville de Toulon, Année 1905, f° x, acte n° 722). Adopté par la Nation aux termes d’un jugement prononcé le 31 mars 1919 par le Tribunal civil de 1re instance de Toulon (Ibid.).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du ... janvier 1916 (J.O. 27 janv. 1916, p. 67 et 68), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Evanno (Louis), mécanicien principal de 2e classe : disparu en mer, le 30 août 1917, lors de la perte du paquebot Natal coulé par abordage. »
[Par décision ministérielle du 28 septembre 1899 (J.O. 29 sept. 1899, p. 6.462 et 6.463), promu au grade de second maître mécanicien théorique de 2e classe à compter du 1er octobre 1899. Par décision ministérielle du 11 janvier 1905 (J.O. 12 janv. 1905, p. 251), promu au grade de premier maître mécanicien théorique de 2e classe à compter du 1er janvier 1905. Par décision ministérielle du 29 décembre 1911 (J.O. 1er janv. 1912, p. 67 et 68), promu au grade de maître mécanicien à compter du 1er janvier 1912. Par décret du 17 avril 1917 (J.O. 19 avr. 1917, p. 3.107), promu au grade de mécanicien principal de 2e classe.]
― GARNIER Émile Louis, né le 15 janvier 1893 à Paris (XVe Arr.), au 169, rue de Javel, domicilié en der-nier lieu dans le VIe arrondissement de ladite ville. Quartier-maître torpilleur, matricule n° 34.043 – 1 ; classe 1913, n° 1.303 au recrutement de la Seine, 2e Bureau.
• Fils de Paul GARNIER, né le 6 avril 1859 à Mamers (Sarthe), journalier [« Chauffeur au gaz » en 1888] et de Jeanne Célestine Louise COUTANT, née le 24 septembre 1863 à Bordeaux (Gironde), sans profes-sion [Journalière en 1888] ; époux ayant contracté mariage à Paris (XVe Arr.), le 22 décembre 1888 ; union dissoute par une décision prononcée le 22 novembre 1894 par le Tribunal civil de la Seine (Re-gistre des actes de mariage du XVe arrondissement de la ville de Paris, Année 1888, f° 106, acte n° 1.023 ~ Registre des actes de nais-sance du XVe arrondissement de la ville de Paris, Année 1893, f° 28, acte n° 163). Était mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Engagé volontaire pour 5 ans le 11 avril 1913 à la mairie du VIIIe arrondissement de la ville de Paris au titre du 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg ; arrivé au corps le 15.]
— HEUZARD Marcel Guillaume, né le 14 avril 1894 à Paris (XVIe Arr.), au 6, rue Jean Bologne, domi-cilié en dernier lieu à La Garenne-Colombe (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine). Matelot de 2e classe torpilleur, matricule n° 40.457 – 1 ; classe 1914, n° 4.054 au recrutement de la Seine, 2e Bureau.
• Fils d’Alphonse Joseph HEUZARD, né le 13 février 1864 à Paris (XVIe Arr.), journalier, et de Julienne Françoise FLORET, née le 24 août 1872 à Riom-ès-Montagne (Cantal), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Aubervilliers (Seine — aujourd’hui Seine-Saint-Denis), le 2 septembre 1890 (Re-gistre des actes de mariage de la commune d’Aubervilliers, Année 1890, f° 121, acte n° 135 ~ Registre des actes de naissance du XVIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1894, f° 75, acte n° 424). Était employé de commerce lors des opérations de recrutement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Incorporé le 2 septembre 1914 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg ; arrivé au corps le 6, matricule n° 40.457 – 1.]
— LE ROUSIC François Marie, né le 23 mai 1883 à Landéda (Finistère), au lieu-dit « Petit Hospice », domicilié en dernier lieu à Fécamp (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), au lieu-dit « La Petite Orée ». Quartier-maître chauffeur, inscrit au quartier du Conquet, n° 357 ; classe 1903, n° 2.065 au recrutement de Brest.
• Fils d’Antoine Marie LE ROUSIC, né le 2 juillet 1845 à Landéda, cultivateur, et de Marie Françoise LE ROUX, née le 16 juillet 1844 à Landéda, sans profession [Cultivatrice en 1868] ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 16 février 1868 (Registre des actes de mariage de la commune de Lan-déda, Année 1868, f° x, acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Landéda, Année 1883, f° x, acte n° 32). Était marin lors des opérations de recrutement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.]
— MIREY René Pierre, né le 16 août 1892 à Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), impasse de la Rivière de Cailly, domicilié en dernier lieu à Quevillon (– d° –). Quartier-maître mécanicien, matricule n° 36.249 – 1 ; classe 1912, n° 1.356 au recrutement de Rouen-Nord.
• Fils de Pierre François MIREY, né le 14 avril 1869 à Bolbec (Seine-Inférieure — aujour-d’hui Seine-Maritime), « commis » [Employé en 1891] et de Marie Aimée BAUDOU, née le 11 juillet 1869 à Tour-ville-sur-Arques (– d° –), sans profession [Bobineuse en 1891] ; époux ayant contracté mariage à Notre-Dame-de-Bondeville, le 3 octobre 1891 (Registre des actes d’état civil de la commune de Notre-Dame-de-Bondeville, Année 1891, f° 59, acte n° 163 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Notre-Dame-de-Bondeville, Année 1892, f° 59, acte n° 147). Était mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.
• Frère d'Henri Maurice MIREY, né le 1er novembre 1893 à Maromme (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), au 1, rue du Moulin à Poudre (Registre des actes d’état civil de la commune de Ma-romme, Année 1893, f° 102, acte n° 217), décédé le 19 octobre 1918 à l’Hôpital complémentaire n° 36 de Mazères (Gers) des suites d’une maladie contractée en service (Acte de décès transcrit le ... à Dé-ville-lès-Rouen). Soldat de 2e classe, 155e Régiment d’infanterie, matricule n° 22.326 au corps, classe 1913, n° 2.939 au recrutement de Rouen-Nord.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Incorporé à compter du 10 octobre 1913 au 1er Dépôt des équipages de la flotte, à Cherbourg ; arrivé au corps et apprenti marin ledit jour, matricule n° 36.249 – 1. Nommé matelot de 3e classe sans spécialité le 1er décembre 1914. Promu matelot de 2e classe mécanicien le 8 février 1916.]
― THÈSE Louis Édouard, né le 22 septembre 1890 à Blaye (Gironde), domicilié en dernier lieu à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Second maître mécanicien, matricule n° 49.584 – 5.
• Fils de Louis Édouard Marie THÈSE, né vers 1860, mécanicien, et de Françoise GUERMEUR, née vers 1863, sans profession (Registre des actes de naissance de la commune de Blaye, Année 1890, f° x, acte n° 67). Était mécanicien-ajusteur lors des opérations de recru-tement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Engagé volontaire pour 5 ans le 20 juillet 1911 à la mairie de Rochefort au titre du 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort ; arrivé au corps et matelot de 2e classe le même jour. Promu au grade de quartier-maître mécanicien à compter du 1er octobre 1912. Promu au grade de second maître mécanicien à compter du 1er juillet 1917.]
Passagers de l’Armée navale
― DIVERREZ Joseph François Marie, né le 6 février 1882 à Bodilis (Finistère), au lieu-dit « Kerrizien », domicilié en dernier lieu au Relecq-Kerhuon (– d° –). Quartier-maître chauffeur, 5e Dépôt des équi-pages de la flotte, inscrit le 11 mai 1907 au quartier de Brest, n° 4.498 ; classe 1902, n° 2.554 au re-crutement de Brest.
• Fils de Jean-Marie DIVERRÈS, né le 13 janvier 1843 à Bodilis (Registre des actes de naissance de la commune de Bodilis, Année 1843, f° 2, acte n° 2), cultivateur, et de Jeanne Marie Yvonne QUENTRIC, née le 27 décembre 1849 à Bodilis, « ménagère » [Cultivatrice en 1870] ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 20 février 1870 (Registre des actes de mariage de la commune de Bodilis, Année 1870, f° 3, acte n° 4 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Bodilis, Année 1870, f° 3, acte n° 8). Était cultivateur lors des opérations de recrutement de sa classe.
• Époux de Jeanny FLOCH, née le 1er mai 1881 au Relecq-Kerhuon, pêcheuse, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 19 octobre 1906 (Registre des actes de mariage de la com-mune du Relecq-Kehuon, Année 1906, f° x, acte n° 33).
• Père de Léonie Louise DIVERREZ, née le 10 janvier 1913 au Relecq-Kerhuon et y décédée, le 20 jan-vier 1985 (Registre des actes de naissance de la commune du Relecq-Kehuon, Année 1913, f° x, acte n° 6). Adoptée par la Nation aux termes d’un jugement prononcé le 27 novembre 1918 par le Tribunal civil de 1re instance de Brest (Ibid.).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Engagé volontaire pour 5 ans le 26 mai 1902 à la mairie de Brest au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; arrivé au corps et matelot de 3e classe le même jour, matricule n° 81.513 – 2.]
• La Dépêche de Brest, n° 11.754, Mercredi 10 octobre 1917, p. 4.

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— JAMAIS Marcel, né le 12 avril 1893 au Creusot (Saône-et-Loire), au lieu-dit « La Croix du Lot », maison Darroux, et domicilié dans ladite ville. Matelot de 2e classe canonnier, 5e Dépôt des équipages de la flotte, matricule n° 58.117 – 5 ; classe 1913, n° 1.355 au recrutement d’Autun.
• Fils d’Antoine JAMAIS, né le 27 novembre 1858 au Creusot, machiniste [Forgeron en 1881], et de Marie LABONDE, née le 29 mai 1861 à Broye (Saône-et-Loire), sans profession ; époux ayant contracté mariage au Creusot, le 28 novembre 1881 (Registre des actes de ma-riage de la ville du Creusot, Année 1881, f° 96, acte n° 161 ~ Registre des actes de naissance de la ville du Creusot, Année 1893, f° 49, acte n° 277). Était chaudronnier lors des opérations de recrutement de sa classe.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire .
[Incorporé à compter du 27 novembre 1913 au 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon ; arrivé au corps et matelot de 3e classe le 28, matricule n° 58.117 – 5. Nommé matelot de 2e classe canonnier le ... 1914. Embarqué sur le cuirassé d’escadre Vergniaud du 18 janvier 1914 au 5 juillet 1917. Puis affecté au 5e Dépôt des équipages de la flotte du 5 juillet 1917 au 30 août 1917, jour de sa disparition.]
― PARENTEAU Maurice Narcisse, né le 31 octobre 1885 à Bords (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), domicilié en dernier lieu à Rochefort (– d° –). Second maître torpilleur, cuirassé d’escadre Jauréguiberry, étant destiné à un torpilleur japonais. Inscrit le 10 novembre 1910 au quar-tier de Rochefort, n° 331 ; classe 1905, n° 776 au recrutement de La Rochelle.
• Fils de François PARENTEAU, né le 21 septembre 1856 à Bords, menuisier [En dernier lieu, ouvrier à l’arsenal], et d’Élisa GARREAU, née le 28 août 1857 à Bords, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 15 janvier 1884 (Registre des actes de mariage de la commune de Bords, Année 1884, f° 2, acte n° 1 ~ Registre des actes de nais-sance de la commune de Bords, Année 1885, f° 7, acte n° 22). Était charron lors des opérations de recrutement de sa classe.
• Époux de Léonie DOURTHE, née le 21 juillet 1891 à Fouras (Charente-Inférieure — aujourd’hui Cha-rente-Maritime), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 25 février 1911 (Registre des actes de mariage de la commune de Fouras, Année 1911, f° 4, acte n° 5).
• Père de Marcel Firmin PARENTEAU, né le 2 décembre 1911 à Fouras (Registre des actes de naissance de la commune de Fouras, Année 1911, f° 11, acte n° 39). Adopté par la Nation aux termes d’un juge-ment prononcé le 20 avril 1920 par le Tribunal civil de 1re instance de Rochefort (Ibid.).
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 15 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 18 mars 1922, p. 3.058 et 3.061), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire.
[Engagé volontaire pour 5 ans le 30 janvier 1906 à la mairie de Rochefort au titre du 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort ; arrivé au corps et matelot de 3e classe le même jour, matricule n° 11.786 – 4. Nommé matelot de 2e classe torpilleur à compter du 1er juillet 1907. Par décision ministérielle du 3 juillet 1917 (J.O. 5 juill. 1917, p. 5.141 et 5.144), promu au grade de second maître torpilleur à compter du 1er juillet 1917.]

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