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Trois-mâts goélette terre-neuvier construit en 1906 à Saint-Malo par le chantier François Gautier & Fils pour le compte des sieurs Gautier père & Emmanuel Chevalier fils, armateurs à Cancale. Lancé le 14 janvier 1907. Immatriculé au quartier de Cancale, f° 40, n° 120 ; attaché au port de La Houle (Can-cale). Signal distinctif : J.V.K.L.

Caractéristiques générales. — Jauge : 277,48 tx jb et de 214,36 tx jn. Dimensions : 36,00 x 8,30 x 3,88 m.

• L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 2.926, Mardi 15 janvier 1907, p. 4.

Le chantier François Gautier & Fils

Le capitaine-armateur du trois-mâts goélette Kléber en 1917

— CHEVALIER Joseph Marie Jules, né le 13 septembre 1873 à Cancale (Ille-et-Vilaine), décédé le ... à ... (...).

Capitaine au long-cours (Brevet ordinaire), inscrit au quartier de La Houle, n° 44 ; classe 1893, n° 1.619 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils de Joseph Marie CHEVALIER, né le 22 novembre 1845 à Cancale, marin [Armateur à Cancale en 1900], et de Marie Agnès Perrine LEHOËRFF, née le 20 janvier 1846 à Cancale, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 13 novembre 1872 (Registre des actes de mariage de la commune de Cancale, Année 1872, f° 49, acte n° 52 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Cancale, Année 1873, acte n° 97).

• Époux de Désirée Marie GAUTTIER, née le 24 octobre 1883 à Saint-Coulomb (Ille-et-Vilaine), dé-cédée le 13 décembre 1975 à Cancale (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Cou-lomb, Année 1883, f° 9, acte n° 39), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 28 novembre 1900 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Coulomb, Année 1900, f° 12, acte n° 22).

Fille d’Eugène Magloire François GAUTTIER, né le 12 janvier 1852 à Saint-Coulomb, maître au cabo-tage, et de Désirée Louise Marie CŒURU, née le 18 mai 1859 à Saint-Coulomb et y décédée, le 26 juin 1899 ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 9 juin 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Coulomb, Année 1880, f° 6, acte n° 9).

— 14 janvier 1907 : Lancé à Saint-Malo.

— 13 mars 1914 : Armé à la grande pêche à Saint-Malo, n° 150. Désarmé à Saint-Malo le 1er janvier 1915, n° 60. Capitaine BÂTAS.

— 15 mai 1915 : Armé au cabotage à Saint-Malo, n° 186 ; capitaine Joseph CHEVALIER. Passé au long-cours le 16 novembre 1916 pour un voyage à la Guadeloupe.

Parti de Bordeaux le 15 novembre 1916 avec 11 hommes d’équipage, arrive à Pointe-à-Pitre le 21 dé-cembre. En repart le 9 mars 1917 avec un chargement de rhum et de bois de campêche à destination du Havre. Arrive dans ce port le 26 mai 1917 après avoir relâché le 21 dans celui de Brest. Désarmé le 22 juin 1917 au Havre, n° 143.

[• Inscription maritime du Havre, Désarmement des bâtiments de commerce, 22 juin 1917, n° 143 : Archives départementales de la Seine-Maritime, cote 6P6_780.]

— 7 septembre 1917 : Alors qu’il allait de Port-Talbot (Pays de Galles, Royaume-Uni) à La Palice avec un chargement de charbon, repousse au canon, dans le Sud-Ouest de l’île de Groix, l’attaque du sous-marin allemand UC-71 (Oberleutnant zur see Reinhold SALZWEDEL). Lors de l’engagement, deux tués, le capi-taine Ernest LEFAUVE et le second capitaine Théophile PLESSIX, et deux blessés, les matelots Eugène MAFFARD et Henri TRAVERS, qui furent admis à l’Hôpital maritime de Lorient.

Rapport de mer du maître d’équipage Pierre MONNIER,
retrouvé dans ses papiers après son décès

• L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 12.610, Dimanche 17 mai 1931,
p. 4, en rubrique « Dans la région ».

Extrait d’un article intitulé : « Un fait d’armes de la grande guerre. — Comment, en 1917, un maître d’é-quipage du Kléber défendit son bateau attaqué par un sous-marin ennemi. — Et ce héros est mort dans l’oubli. »

« Je, soussigné, Monnier Pierre, maître d'équipage à bord du trois-mâts Kléber, de Cancale, armé par douze hommes d’équipage, y compris deux canonniers,
« Déclare que le navire est parti de Port-Talbot (Angleterre) le 22 août 1917, pour se rendre à La Rochelle~La Pallice avec un chargement de charbon. Le Kléber a fait escale à Falmouth pour y prendre les instructions et continuer son voyage en convoi vers la France le 31 août. Il est arrivé à Saint-Mathieu le 2 septembre dans la soirée. L’arraisonneur de service est venu nous prévenir de continuer notre route.
« Ce même jour, étant au Raz de Sein, le capitaine nous fit revenir au mouillage sous le cap de la Chèvre, à cause du calme et de la fraîcheur contraire.
« Ayant appareillé le 6 septembre au matin avec beau temps et bon vent, le sémaphore nous signala que le Raz de Sein était consigné.
« Le lendemain matin, avis nous est donné par le même sémaphore que la route est libre. Nous avons appareillé aussitôt par très beau temps et jolie brise du Nord.
« Vers une heure de l’après-midi, nous passions le Raz de Sein et doublions Pen-Marc’h. A 3 h. 30, nous apercevions Les Glénans par le travers. A 5 h. 35, nous remarquons droit devant nous un objet ressem-blant à une tour, à environ 7 milles. Le capitaine fait aussitôt prendre le plus près pour se rapprocher de terre.
« Quelques instants plus tard des coups de canon étaient tirés sur nous. Alors nous pûmes constater que nous avions affaire à un sous-marin.
« Le capitaine fait armer la pièce de 47 que possède le Kléber et tirer plusieurs coups. Le sous-marin disparaît aussitôt pour revenir se placer derrière nous et dans le soleil. Il tira sans relâche pendant une heure environ. Dès les premiers coups, le capitaine fut tué, par des éclats d'obus.
« Aussitôt, le second ordonna la mise à l’eau des embarcations. Ce travail n’était pas encore achevé quand un éclat d’obus atteignit le second en plein cœur et le tuait net.
« Néanmoins les ordres furent exécutés sous ma direction et deux hommes s’embarquèrent dans un doris et quatre — dont un blessé — dans le canot. Ces embarcations restant à la traîne le long du bord, avec la vitesse du navire qui était d’environ 7 nœuds, leur situation devint bien vite critique. J’ai alors ordonné de couper les bosses pour les livrer à leurs propres moyens.
« Le sous-marin constata la manœuvre. Il cessa le feu et se dirigea sur les embarcations. Environ vingt minutes plus tard, il prenait le canot en remorque et se dirigeait vers le bord. Ce sous-marin était à ce moment à deux milles du bord. Il recommençait à tirer sur nous, et ne cessa le feu qu’après le cinquième coup. Nous gardâmes le silence et nous nous tînmes tous cachés. De l’autre côté, on nous croyait morts.
« C’est alors que le voyant arriver à trois ou quatre cents mètres, et jugeant le moment favorable pour faire donner à la pièce son rendement maximum, j'ai tiré sur le sous-marin à trois reprises différentes, sans que je puisse cependant certifier l’avoir atteint sérieusement.
« Le sous-marin a plongé au plus vite, après le troisième coup, laissant son canonnier et nos hommes à l’eau. Le canot, dans lequel se trouvait un blessé, a pu les recueillir, ainsi que le canonnier allemand. Il était, à ce moment, environ neuf heures, et, à la faveur de la nuit, j’ai pu continuer ma route sans être inquiété.
« Quelques instants après, je voyais le feu de Pen-Men (Groix) à environ trois-quarts par bâbord. J’ai laissé porter pour me mettre à l'abri de Groix, où j'ai mouillé à 0 h. 45. J’ai fait fonctionner la grande corne à brume, afin de demander du secours. N’ayant rien reçu, et le jour s’étant fait, j'ai hissé le signal de détresse "N. E." pour implorer assistance.
« A 7 h. 30 du matin sont arrivés deux arraisonneurs de Lorient qui ont pris le navire en remorque pour le conduire à Port-Louis où ont été débarqués les morts et les blessés.
« Je dois mentionner que, passant sur la Pointe des Chats, dont j’ignorais l’existence, et n’ayant pas de compas, le navire a traîné un peu le fond.
« J’ajoute que les embarcations ont regagné Groix le lendemain matin et qu’il n'y a pas eu de disparu. »


— Février 1927 : Armé à Saint-Malo pour la pêche à la morue à Terre-Neuve (Le Matin, n° 15.732, Samedi 16 avril 1927, p. 5).

— Mars 1928 : Armé à Saint-Malo pour la pêche à la morue à Terre-Neuve. Armement Joseph CHEVALIER ; capitaine RAOULT ; 31 hommes (L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.647, Samedi 24 mars 1928, p. 5, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Grande pêche »).

— Mars 1929 : Armé à Saint-Malo pour la pêche à la morue à Terre-Neuve. Armement Joseph CHEVALIER ; capitaine BEAUSIRE ; 31 hommes (L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.994, Samedi 9 mars 1929, p. 6, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ Grande pêche »).

— Avril 1932 : Après avoir été désarmé pendant deux ans dans le bassin de Saint-Servan, vendu pour le prix de 51.000 fr. à un sieur STANLEY. Caréné par le chantier CRAIBEAU, de Saint-Malo, muni d’un moteur, puis transformé en « dancing-restaurant flottant », appelé à être exploité en Méditerranée.

• L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 12.955, Mardi 26 avril 1932,
p. 7, en rubrique « Saint-Nazaire ».

• L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 12.992, Jeudi 2 juin 1932, p. 1.

• Le Pays de France, n° 157, 18 octobre 1917, p. 12.

• L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 6.540, Jeudi 4 octobre 1917, p. 1.

Composition de l’équipage du trois-mâts goélette Kléber le 7 septembre 1917

[12 hommes]


Marins du commerce

— LEFAUVE Ernest Pierre, né le 7 décembre 1870 à Granville (Manche). Capitaine, maître au cabotage, inscrit au quartier de Granville, n° 187 [Initialement inscrit au même quartier, f° et n° 1.104] ; classe 1890, n° 681 au recrutement de Granville. [Tué lors de l’engagement]

• Fils d’Ernest Charles LEFAUVE, né le 23 janvier 1841 à Granville, marin, et de Sophie Zélie COURAYE, née le 3 avril 1845 à Granville, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 21 décembre 1869 (Registre des actes de mariage de la ville de Granville, Année 1869, f° 57, acte n° 79 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Granville, Année 1870, f° 70, acte n° 231).

• Époux de Maria Augustine GARDIN, avec laquelle il avait contracté mariage à Granville, le 28 février 1899. (Ibid.).

— PLESSIX Théophile Eugène, né le 15 juin 1889 à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine). Second capitaine, inscrit au quartier de Saint-Malo, n° 5.967 ; classe 1909, n° 1.250 au recrutement de Saint-Malo. [Tué lors de l’engagement]

• Fils de Jean Joseph PLESSIX, né le 5 avril 1852 à Saint-Lunaire, « capitaine marin », et d’Eugénie HALNA, « ménagère », née le 5 mars 1857 à Saint-Lunaire, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 17 mars 1887 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Lunaire, Année 1887, f° 3, acte n° 3 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Lunaire, Année 1889, f° 5, acte n° 14).

• Époux d’Emma Françoise MERVIN, née le 13 décembre 1887 à Dinard, repasseuse, avec laquelle il avait contracté mariage à Dinard (Ille-et-Vilaine), le 1er février 1913 (Registre des actes de mariage de la commune de Dinard, Année 1913, acte n° 7).

— MONNIER Pierre Louis Auguste, né le 29 novembre 1886 à Noirmoutier-en-l’Île (Vendée), village du Fier, et décédé le 13 décembre 1930 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique). Maître d’équipage, inscrit au quartier de Noirmoutier, n° 1.132 ; classe 1906, n° 2.138 au recrutement de La Roche-sur-Yon.

• Fils de Pierre Jacques Marie MONNIER, né le 3 novembre 1859 à Noirmoutier-en-l’Île, village de La Guérinière, marin, et de Suzanne Eugénie RENAUD, née le 21 avril 1859 à Noirmoutier-en-l’Île, village du Fier, cultivatrice ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 22 septembre 1884 (Registre des actes de mariage de la commune de Noirmoutier-en-l’Île, Année 1884, f° 11, acte n° 19 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Noirmoutier-en-l’Île, Année 1886, f° 42, acte n° 161).

• Époux de Constantine Véronique Augustine DURAND, née le 16 juillet 1898 à Noirmoutier-en-l’Île, village de l’Épine, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Nazaire, le 11 juin 1918 (Registre des actes de naissance de la commune de Noirmoutier-en-l’Île, Année 1898, f° 23, acte n° 86).

— CHAPELAIN Paul, né le 14 avril 1867 à Kerbors (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 30 juillet 1888 au quartier de Tréguier, f° 1.019, n° 2.037 ; classe 1887, n° 260 au recrutement de Guingamp.

• Fils de Benjamin Charles Marie CHAPELIN, né le 24 décembre 1834 à Tréguier (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), cordonnier, et de Marie Joseph RABÉ, née le 17 septembre 1832 à Pleubian (– d° –), couturière ; époux ayant contracté mariage à Kerbors, le 19 janvier 1865 (Registre des actes de mariage de la commune de Kerbors, Année 1865, f° 2, acte n° 1 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Kerbors, Année 1867, f° 7, acte n° 11).

• Époux de Françoise Perrine GAUBERT, avec laquelle il avait contracté mariage à Tréguier, le 7 janvier 1918 (Ibid.).

— GUILLO Augustin, né le ... à ... (...) [Domicilié à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor)]. Matelot, inscrit au quartier de Binic, n° 4.851.

— LETOUZÉ Prosper Joseph, né le 12 novembre 1888 à Regnéville-sur-Mer (Manche) et y décédé, le 27 juin 1970. Matelot, inscrit le 1er août 1907 au quartier de Granville, n° 10.559 ; classe 1908, n° 1.036 au recrutement de Saint-Lô.

• Fils de Jean-Baptiste LETOUZÉ, né le 26 juillet 1859 à Regnéville-sur-Mer, marin, et de Delphine Désirée VÉRON, née le 22 août 1862 à Regnéville-sur-Mer, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 10 mars 1886 (Registre des actes d’état civil de la commune de Regnéville-sur-Mer, Année 1886, f° 12, acte n° 24 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Regnéville-sur-Mer, Année 1888, suppl. f° 5, acte n° 98).

• Époux de Berthe Marie SUBLIN, née le 21 octobre 1888 à Montmartin-sur-Mer (Manche) et décédée le 21 octobre 1948 à Regnéville-sur-Mer (Registre des actes d’état civil de la commune de Montmartin-sur-Mer, Année 1888, f° 22, acte n° 56), avec laquelle il avait contracté mariage à Regnéville-sur-Mer, le 17 mai 1912 (Ibid.).

— NOURY Pierre, né le ... à ... (...). [Domicilié à Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor)]. Matelot, inscrit au quartier de Dinan, n° 4.701.

— SECARDIN Eugène Louis Joseph, né le 23 novembre 1898 au Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), village de Trégoudé, et décédé le 26 janvier 1949 à To... (Côte-d’Ivoire). Matelot, inscrit au quartier de Dinan, n° 35.041 ; classe 1918, n° 824 au recrutement de Saint-Malo.

• Fils d’Eugène François Marie SECARDIN, né le 31 octobre 1867 au Minihic-sur-Rance, marin, et d’Anne Marie Augustine TISON, née le ... à ... (...), sans profession (Registre des actes de naissance de la commune du Minihic-sur-Rance, Année 1898, f° 8, acte n° 28) ; époux ayant contracté mariage à ... (...), le 11 janvier 1898.

— TRAVERS Henri Julien, né le 3 avril 1900 à Saint-Germain-sur-Ay (Manche) et décédé le ... août 1980 au Havre (Seine-Maritime). Matelot léger, inscrit définitif au quartier de Cherbourg, f° 2.786, n° 286. [Blessé lors de l’engagement]

Marins de l’État

— BAZILE Paul Ernest Alexandre, né le 27 novembre 1885 à Dives-sur-Mer (Calvados) et décédé le 24 novembre 1964 à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Matelot de ... canonnier, inscrit au quartier de La Hougue, n° 1.757 ; classe 1905, n° 1.066 au recrutement de Cherbourg.

• Fils de Louis Ernest BAZILE, né le 29 janvier 1859 à Saint-Vaast-la-Hougue, marin-pêcheur, et d’Augustine Alphonsine DAVID, née le 23 mai 1863 à Saint-Vaast-la-Hougue, couturière ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 3 décembre 1884 (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue, Année 1884, f° 77, acte n° 136 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Dives-sur-Mer, Année 1885, suppl. f° 2, acte n° 33).

• Époux d’Ernestine Marie Angèle POSTAIRE, née le 8 octobre 1882 à Saint-Pierre-Église (Manche), avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Vaast-la-Hougue, le 4 février 1909 (Registre des actes d’état civil de la commune de Saint-Pierre-Église, Année 1882, f° 39, acte n° 85).

[ Par décision du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du 23 décembre 1919 (J.O. 10 janv. 1920, p. 401 et 402), lui fut décernée la Médaille d’honneur des marins du commerce, instituée par la loi du 14 décembre 1901 (J.O. 16 déc. 1901, p. 7.777) au bénéfice des marins français comptant plus de 300 mois de navigation. Alors patron de pêche à Saint-Vaast-la-Hougue.]

— JAIN Jean, né le ... à ... (...) [Domicilié à Cast (Finistère)]. Matelot de ... classe fusilier breveté, matricule n° 11.097 – 2.

— MAFFART Eugène, né le ... à ... (...) [Domicilié à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)]. Matelot de ... classe, inscrit au quartier de Saint Malo, n° 277. [Blessé lors de l’engagement]

Le maître d’équipage Pierre MONNIER, un héros de la Grande Guerre
qui échappa de peu à la fosse commune

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 12.610, Dimanche 17 mai 1931,
p. 4, en rubrique « Dans la région ».

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 12.631, Dimanche 7 juin 1931,
p. 6, en rubrique « Saint-Nazaire ».

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 12.668, Mardi 14 juillet 1931,
p. 7, en rubrique « Saint-Nazaire ».

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 12.803,Jeudi 26 novembre 1931,
p. 6, en rubrique « Saint-Nazaire ».

• L’Ouest-Éclair ― éd. de Nantes ―, n° 12.852, Jeudi 14 janvier 1932 ,
p. 6, en rubrique « Saint-Nazaire ».