Forum PAGES 14-18

Bonsoir à toutes et à tous

Un autre soldat disparu sur le LA DIVES :

ABRIT René Maurice né le 08/05/1892 à Angoulème (Charente), Sergent au 50ème Régiment d'Infanterie - Disparu en mer le 01/02/1918 (25 Ans) lors de la perte de LA DIVES

Cordialement
Dominique

Bonsoir à tous,
J'ai trouvé sur le monument aux Morts de Ste Marie aux Mines 68 Alsace,
le nom de BOMMER dit TENARD Alphonse dit Alfred disparu en mer lors du naufrage du Vapeur La Dives en 1918. Il s'agit peut-être d'un de mes ancêtres. Pouvez-vous me confirmer s'il faisait bien partie des disparus.
D'avance merci
Michel

Bonsoir à tous,
J'ai trouvé sur le monument aux Morts de Ste Marie aux Mines 68 Alsace,
le nom de BOMMER dit TENARD Alphonse dit Alfred disparu en mer lors du naufrage du Vapeur La Dives en 1918. Il s'agit peut-être d'un de mes ancêtres. Pouvez-vous me confirmer s'il faisait bien partie des disparus.
D'avance merci
Michel

bonsoir

si l'on se fie à sa fiche, ,c'est bien le cas

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... =386792490


Cordialement

Bonjour à toutes et à tous,

Un militaire décédé lors de la perte de LA DIVES :

AÏSSAOUI Boudaouse né vers 1895 à Aïn-Sultan (Algérie (Département d'Alger en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 9ème Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens - Disparu en mer le 01/02/1918 (22 Ans) lors de la perte de LA DIVES

Cordialement
Dominique

Bonjour,

Voila un lien intéressant sur le commandant du sous marin qui a coulé la "Dives" en 1918.

http://fr.scribd.com/doc/61478731/Otto-Launburg

Salutations
Michel

Bonsoir à tous
En tant qu'auteur de cette publication, je vous invite plutôt sur ce lien qui lui est plus étoffé. J'ai déplacé désormais toutes mes publications sur ce serveur.
http://fr.calameo.com/books/000802552f7753007f032
Cordialement
Yves

Bonsoir à toutes et à tous,

Un autre militaire décédé lors de la perte de LA DIVES :

ZITOUNI Ahmed né le 08/05/1896 au Douar Djouab - Commune d'Aumale (Algérie (Département d'Alger en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 9ème Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens - Disparu en mer le 01/02/1918 (21 Ans) lors de la perte de LA DIVES

Cordialement
Dominique

Bonjour à toutes et à tous,

Encore des soldats disparus lors de la perte de LA DIVES :

BENCHAA Mohamed ben Ahmed né le 1893 à Douar Oulad-Radjah (Algérie (Département d'Alger en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 2ème Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens - Disparu en mer le 01/02/1918 (24 Ans) à bord de LA DIVES - Son nom figure sur le Livre d'Or de la commune d'Alger (Algérie)

BEN AMAR Saïd né le 15/08/1897 à Douar Frikal (Algérie (Département d'Alger en 1914)), Tirailleur de 2ème Classe au 7ème Régiment de Marche de Tirailleurs Algériens - Disparu en mer le 01/02/1918 (20 Ans) à bord de LA DIVES - Son nom figure sur le Livre d'Or de la commune d'Alger (Algérie)

DESCÔTE Jean Léon né le 28/09/1891 à Mustapha (Algérie (Département d'Alger en 1914)), Sergent au 8ème Régiment du Génie - Disparu en mer le 01/02/1918 (26 Ans) à bord de LA DIVES - Son nom figure sur le Livre d'Or de la commune d'Alger (Algérie)

Cordialement
Dominique

.
Bonjour à tous,


■ Témoignage officiel de satisfaction.


• Journal officiel du 30 mai 1918, p. 4.708.





■ Citations à l’ordre de l’armée.


• Journal officiel du 30 mai 1918, p. 4.708.





■ Distinctions posthumes.


▪ Par décret du Président de la République en date du 29 mars 1919 (J.O., 1er avr. 1919, p. 3.370 ; Rectif. J.O., 4 avr. 1919, p. 3.500), André BONELLI, commandant de La Dives, fut, à titre posthume, nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

— BONELLI André, né le 27 mai 1872 à Bastia (Corse) et disparu le 1er février 1918 lors du naufrage de La Dives. Fils de Joseph Marie BONELLI, « capitaine marin », et de Marie Létice FOGGI, son épouse. Marié le 26 décembre 1901 à Bastia avec Catherine DAPELO. Capitaine au long-cours inscrit à Bastia, n° 231 ; lieutenant de vaisseau auxiliaire.

(Base Léonore, Dossier LH/278/79 —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH021/PG/ ... 79v001.htm )


▪ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O., 7 juin 1919, p. 5.933), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants :



(p. 5.938)

― BAULIER Louis Pierre, né le 14 novembre 1898 à Alger (Département d’Alger, Algérie) et domicilié à Chéragas – aujourd’hui Cheraga – (Département d’Alger, Algérie), écrasé à son poste par la pièce qu’il servait, Apprenti marin aide-canonnier, Matricule n° 66.140–5 (Jug. Trib. Marseille 11 févr. 1918, transcrit à Chéragas, le 12 juill. 1918). Cité à l’ordre de l’armée (J.O., 30 mai 1918, p. 4.708).


▪ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O., 15 mars 1922, p. 2.952), fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :



— MICOUROUX Léon Henri, né le 18 avril 1899 à Orléans (Loiret) et domicilié à Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne), Matelot de 3e classe « mentionné » télégraphiste, A.M.B.C. de Marseille, Matricule n° 44.378 – 1 (Jug. Trib. Marseille 27 nov. 1918, transcrit à Marseille, le 13 janv. 1919).


■ Récompenses attribuées par la Société centrale de sauvetage des naufragés.


● Société centrale de sauvetage des naufragés ― Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e trim. 1919 : Bâtonnier Busson-Billaut et commandant de Larosière, « Rapport sur les récompenses attribuées aux sauveteurs de la mer », p. 36 et 37.


« TORPILLAGE DE LA "DIVES"


Le 1er février 1918, sur la côte d'Algérie, le paquebot "Dives" était coulé par une torpille et entraînait avec lui dans l'abîme son capitaine, son second, son maître d'équipage et de nombreux marins et passagers. Parmi les survivants nombreux furent ceux qui se dévouèrent et que nous honorons aujourd'hui :

Médaille d'or au Chef de bataillon JENOT. A dirigé avec compétence le service d'ordre. Quoique blessé a tenté le sauvetage d'un officier.

Prix de 1.600 francs à répartir entre :

200 francs à M. LAVAGNE (Marius), télégraphiste : n'étant pas de service, s'est rendu lui-même au poste de T. S. F. qu'il n'a quitté qu'au moment où l'eau envahissait la cabine. Est resté près du Commandant jusqu'à ce que la Dives soit engloutie. Déjà embarqué sur 3 bâtiments attaqués.

200 francs à M. RIBE (Joseph), lieutenant. Après avoir, étant de quart, ordonné, immédiatement la manœuvre rationnelle du bâtiment, a coopéré avec dévouement et sang-froid au sauvetage.

200 francs à chacun des matelots BUTAFOCO (Jean) et SIDELLO (Raphaël). Ont montré le plus grand dévouement dans le sauvetage. N'ont été recueillis qu'après avoir, étant à la mer, mis en sûreté plusieurs passagers, particulièrement une femme blessée et un enfant.

100 francs à M. LUCCIONI, 2e mécanicien. A pris, malgré l'envahissement de la machine par l'eau, les dispositions de sécurité et n'a quitté son poste que le dernier.

200 francs à M. BENHAIOUN (Prosper), électricien. A fait preuve d'un grand dévouement en sauvant plusieurs personnes civiles et militaires et en particulier le Commandant d'armes, blessé.

100 francs à M. BARTHOLI (Sébastien), adjudant. Quoique fortement contusionné à la jambe droite, a assuré avec beaucoup de calme et de sang-froid l'embarquement du canot dont il était chargé.

100 francs à M. ALBERTINI (Antoine), soldat au 8e train d'automobiles. N'a cessé de donner le plus bel exemple de courage après le torpillage.

100 francs à M. SCOTTO (Joseph), soldat au 33e régiment d'infanterie coloniale. Pendant le torpillage, a fait preuve de beaucoup d'allant et de courage, a contribué au sauvetage du Commandant d'armes, blessé.

200 francs à M. MAUNIER (Charles), passager. Par sa présence d'esprit et son dévoue-ment, a évité la perte d'une embarcation chargée d'un grand nombre de personnes.

Dans cette triste circonstance, le capitaine, le second, le maître d'équipage, de nombreux marins et passagers sont morts victimes du devoir.

En outre :

Une Médaille d'or est attribuée au 1er maître JOSSET, commandant le patrouilleur Véga et un prix de 400 francs à l'équipage du Véga.

Le patrouilleur Véga, en présence du sous-marin, a porté secours et a sauvé 284 personnes, dont 19 blessés de la Dives. »

Bonjour à tous,


■ Le sauvetage des membres d’équipage et des passagers de La Dives par le patrouilleur Véga (1er février 1918).


• Patrouilleur auxiliaire Véga – alors commandé par le premier maître timonier Guillaume JOSSET –, Journal de bord n° - / 1917 – 24 octobre 1917 ~ 6 février 1918 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 619, p. num. 406.


« Vendredi 1er février [1918].


10 h. 15 – Liberté de manœuvre. Gabriella, Automne, Saint-Clair et Saint-Servan font route sur Alger ; La Dives, Forselli et Véga sur Bougie.

12 h. 15 – La Dives signale : " Route au Sud ".

12 h. 50 – Nous trouvant par L. 37° 41’ N. et G. 4° 54’ E., La Dives est torpillée par bâbord arrière. Venu bâbord toute ; recherché la trace du sous-marin (La Dives coule en 7 minutes) ; ne voyant aucune trace, manœuvré pour recueillir les naufragés ; mis les embarcations à la mer.

14 h. 15 – Sauvetage terminé ; après deux rondes autour des épaves, fait route sur Bougie avec 300 rescapés environ.

20 h. 00 – Arrivé au mouillage ; amarré au quai des transatlantiques. »

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— JOSSET Guillaume Marie, Brest – 3.653. Promu au grade de premier maître timonier par une décision du Ministre de la Marine en date du 30 mars 1915 (J.O., 1er avr. 1915, p. 1.803) pour compter du 1er avril 1915. Désigné le 30 avril 1915 pour embarquer à Toulon sur le torpilleur d’escadre Pique (J.O., 19 juin 1915, p. 4.054). Par arrêté en date du ... juillet 1918 (J.O., 14 juill. 1918, p. 6.115), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire pour prendre rang du 13 juillet 1918. Promu au grade de maître principal timonier par une décision du Ministre de la Marine en date du 2 janvier 1921 (J.O., 5 janv. 1921, p. 309) pour compter du 1er janvier 1921. Par arrêté en date du 28 juillet 1921 (J.O., 10 août 1921, p. 9.408), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier. Par décret en date du 8 février 1935 (J.O., 17 févr. 1935, p. 2.023), nommé chevalier du Mérite maritime ; alors maître au cabotage.

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