Forum PAGES 14-18

Bonjour,

A propos du Boyau de Londres, il me semble qu'il reliait le fort de Douaumont à l'abri de combat TD3 ou bien l'abri TD2.

alors la je suis pas sur mais il ne partait pas des hauteur de belleville

Je perd la trace (sur les cartes) du boyau de Londres alors qu'il "passe" au Sud-Ouest du dépot intermédiaire de Froideterre, il semble se diriger vers l'abri des 4 Cheminées.

Selon certaines sources, le boyau partait du Ft St-Michel, d'autres disent depuis le "Tacot"...
Sur le terrain c'est difficile, d'autant qu'aucune trace de béton n'est visible, ce qui voudrait dire qu'une toute petite portion fût consolidé avec ces plaques.

L'idéal serait une carte montrant tous le trajet....

Cordialement,
Frédéric

Bonjour,

Oui je faisais référence à cette caponnière, un peu surprenant sur un fort modernisé par des coffres de contre-escarpe et cette réminiscence de première génération!
Problème de coût? Deux casemates de Bourges, deux tourelles de mitrailleuses, un casernement renforcé, plus de sous pour transformer la dernière caponnière en coffre???

Une autre explication peut être mise en avant : en effet, au regard de l'orientation même du fort, on remarque que cette caponnière est bien moins vulnérable par rapport à des caponnières analogues dans d'autres forts, car elle se trouve mieux défilé. Pour bien comprendre cela, il est necessaire de jeter un coup d'oeil sur une carte IGN. Mais il est néanmoins possible qu'elle est était renforcée grâce à une couche de béton coulée sur les vielles maçonneries...

Pour ce qui est des casemates de Verdun, 1 sera installée au fort de Moulainville, et armée de canons de 80mm, celle-ci sera modifiée par la suite dès l’apparition des 75 de casemate et réarmée avec ceux-ci.

Philippe Truttmann, dans son ouvrage "La barrière de Fer" parle d'un projet pour cette casemate pendant la première phase de modernisation du fort de Moulainville (1889-1891), alors même que le concept de casemate de Bourges n'était pas developpé; il y dit qu'à cette époque, cette casemate n'avait pas dépassé le stade du projet, mais qu'elle sera réalisée lors de la deuxième phase de modernisation du fort. Or, dans l'IFF, on apprend que la casemate en question aurait belle et bien été réalisée entre 1889 et 1891 (donc en béton spécial non armé), les chambres de tir décalées seulement que d'un mètre à un mètre cinquante et séparées par un orillon, et qu'elle aurait été complètement remodelée pendant la seconde phase de renforcement (décalage des chambres de tir plus prononcé, entrée déportée à droite et bien sûr armement modifié)... Bref, il est très compliqué de s'y retrouver et de savoir qui est dans le vrai. Cette casemate aurait-elle vraiment été construite entre 1889 et 1891 ? Si c'est le cas, reste t-il des traces datant de cette période ?
Dans tout les cas de figure, des canons de 80 mm auraient constitués l'armement primitif au sein de cette casemate; là aussi, la présence de telles pièces aurait-elle laissée des traces ?

Julien

Bonjour,

le Ft d'Haudainville a une autre particularité, mais celle-ci n'a rien à voir avec la fortif.

Je ne connais pas le chiffre exacte, mais trés trés peu de fort en France ont possédés ce "genre de chose".

Cordialement et bonne année,
Frédéric

Bonsoir Julien,

J'avais relevé chez Philippe quelques documents, malheureusement tout ceci est dans les cartons, je ne peux y accèder pour l'instant.



La casemate fut bien proposé par le Commandant Laurent et ce dès 1888.

Il est normal que l'on ne parle pas de casemate de Bourges, puisque ce terme apparaitra bien plus tard, après les expérimentations au polygone de tir de Bourges.

D'ailleurs le terme officiel est casemate de flanquement.

Mais c’est en 1887 que l’on retrouve l’origine de la casemate de flanquement. En Hollande, le lieutenant colonel Voorduin met au point une batterie cuirassée de gorge, construite totalement en béton de ciment, sauf pour les embrasures. La batterie, sorte d’énorme caponnière de gorge, flanquent à gauche et à droite, avec trois pièces par direction de tir. Les embrasures sont protégées par des plaques de blindage en acier de 25cm d’épaisseur.




Ce système verra son application sur la ceinture de forts d’Anvers en Belgique.
En 1888, le chef de bataillon du génie Laurent, reprend les principes de Voorduin, en proposant une batterie casematée, construite totalement en béton. Il fait remplacé les cuirassements par du béton, mais surtout, il est le premier à proposer les embrasures en échelon refusé. Cette année là, nous sommes en plein dans les expériences sur le béton, à Bourges et au camp de Châlons sur Marne. Ces organes de flanquement à la gorge prendront le nom dans bon nombre de pays de « batterie traditore ».



Il faudra attendre l’année 1892, pour voir proposer une casemate proche de la nôtre, placée sur le flanc de l’ouvrage. C’est au capitaine du génie Snijders, en Hollande que l’on doit cette amélioration, il propose une casemate cuirassée pour trois pièces, placée sur chaque flanc de l’ouvrage.
C’est en 1895, que le colonel Miakowski met en application les propositions de Snijders, il abandonne le cuirassement comme l’avait fait le Commandant Laurent, et fait construire ses casemates en béton de ciment.



Il reprend également les dispositions de Laurent, notamment, l’échelon refusé pour les embrasures. Les casemates seront armées de canons de 95mm Mle 1888 français.





Pour terminer, l'orillon dont tu parles entre les embrasures s'appelle en fait "avant-bec", partie empêchant un ennemi de se placer entre les embrasures.

Amicalement
Florian

Bonjour,

le fort d'Haudainville a une autre particularité, mais celle-ci n'a rien à voir avec la fortif.

Je ne connais pas le chiffre exact, mais très très peu de forts en France ont possédé ce "genre de chose".

Cordialement et bonne année,
Frédéric

Bonsoir

histoire de remonter le fil..

Il y a eu des dizaines de sangliers qui ont fait l'objet d'un élevage dans ce fort, et leurs déjections n'ont pas permis à Florian de "lire" le sol des casemates de Bourges.

Autre quizz
Quel est le fort ou ouvrage de Verdun qui avait le plus de liaisons optiques avec les autres, et à contrario celui ou ceux qui en avaient le moins?

Cordialement

Bonsoir,

Peut-être une autre particularité du fort, en le visitant, c'est que l'on attrape vite des ampoules au pied !



Ou alors dans les coffres, c'est Dallas, le nom Boulanger du fort devait être "fort Ewing" !



Amicalement
Florian

Re
Une fois les ampoules au pied, on passe à la deuxième tourelle au dessus de caisses pour se retrouver en équilibre instable sur une planche, avec Laurent, au dessus de ce trou 17 pas bidon (d'huile).
Les restes de la fresque et le panorama valaient ce risque.
Je laisse Laurent mettre les vues (pas celle de ma tête en équilibre sur cette planche pas stable)


Les liaisons optiques,alors?
j'avoue que c'est facile de jouer le savant quand on a la doc (photocopiée par d'autres).
c'est juste pour montrer que c'est nul.
Bonne soirée
JLK

Bonsoir à tous et à toutes.
Bonsoir Jean-Luc.
Je me souviens bien de ce passage.

On est rentré dans le massif de la tourelle, presque le noir complet!! Un mur de caisse en bois et une cuve métallique et 50cm de paille au sol!!

Pas évident de voir ce qu'il y avait de l'autre coté, un puits c'était sûr, mais quelle profondeur?? Juste une bande de béton le long d'un mur et cette planche.
Un peu chaud en équilibre sur cette planche instable!!
Fallait pas rater son coup!

Si je me souviens bien, je suis passé le premier pour alller voir s'il y avait des choses intéressantes derrière cette "barrière". Ensuite tout le monde a suivi.

La tourelle.


Son panorama. On voit le réseau défensif sur les peintures.

La gaine pour le coffre.


Dans un des locaux du massif,une fresque, du moins ce qu'il en reste!


De bons souvenirs que cette sortie, le regret, de ne pas avoir pu faire le réseau de galeries 17.
Bonne soirée.
Cordialement.
Laurent

Bonsoir,

Les liaisons optiques,alors?
j'avoue que c'est facile de jouer le savant quand on a la doc (photocopiée par d'autres).
c'est juste pour montrer que c'est nul.

Comme c'est mignon !
Et le but, c'est de pourrir ce quizz ?

Cordialement.
Amaury

Comme c'est mignon !
Et le but, c'est de pourrir ce quizz ?

Cordialement.
Amaury

Bonsoir

non, mais si je mets cette photo réduite (et encore, elle est nette )

et que je vous demande de quel village détruit s'agit-il
vous avez au moins une chance sur 9 de trouver...

Cordialement
Jean-Luc