Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous.

Quelques noms de soldats et officiers qui étaient dans la 6e compagnie dans laquelle servait mon ancêtre Camille FOIGNANT.
Cette Liste est très incomplète et certainement avec beaucoup de noms à l'orthographe très incertaine !!!

Liste des hommes de la 6ème compagnie du 149e R.I.
Période de septembre, octobre, novembre décembre 1914.


Capitaine François commandant la 6e compagnie



Lieutenant de Réserve Bruzon

Lieutenant Prétet

Adjudant Louis RAISIN, blessé le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Sergent Alexis JUILLIEN, blessé le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Sergent René de VILLEFROIX. (21ans) ?
Sergent Vincent Auguste Théodore CABARROUY
Sergent –Fourrier Laurent François BITTEL, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Sergent-Fourrier Louis Armand BURTIN. ( ?)
Caporal Auguste Marie LHOTE, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Caporal Lucien SUZON. (23 ans)
Caporal Auguste Marie LHOTE, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat André MOURIAUX, tué le 14/9/1914 à Souain
Soldat Emile OURY, tué 1915.
Soldat René JACQUET.
Soldat Gustave VOINCHET, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Louis Auguste MORTAL, tué le 8/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Dominique THOUVENIN. (33 ans)
Soldat Augustin Jérémie Charles BERNARD, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Georges Jules GERARD, décédé à l’ambulance le 9/11/1914.
Soldat Albert FEBRAY, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Jules REMY, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Paul CHAVENON, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Narcisse GRANDELIN, tué le 9/11/1914 à Verbrande Molen. ( ?)
Soldat ECOCHARD (Albin ?), tué le9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Louis Etienne, 9/11/1914 à Verbrande Molen.
Soldat Eugène GILETAT, blessé le 10/10/1914 au bois de Bouvigny.
Soldat CLADE ?, blessé le 13/10/1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BOUGERON ?, blessé le 13/10/1914 au bois de Bouvigny.
Soldat François TUSCHMITT. (23ans) ?
Soldat Pierre MASSON, tué le 13/11/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Camille FOIGNANT, tué le 13/11/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Florian LEONARD, blessé le 13/1/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Charles THIRION, blessé le 13/11/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Pierre DESCOMBIS, blessé le 13/11/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Claude BELIN, blessé le 13/11/1914 à Verbranden Molen.
Soldat Auguste DRAUD blessé le 13/11/1914 à Verbranden Molen
Soldat Arsène GRANDPERRIN, tué le 18/11/1914 aux environ d’Ypres.
Soldat Prosper GEORGES, blessé le 18/11/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Pierre BROCARD, blessé le 20/11/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Luc MENETRIER, blessé le 20/11/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Gabriel LAGORCE, blessé le 20/11/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Noël FONDERAI, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Adrien GRANDPRE, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Antonin PERROUDON, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Gaston BORDAGE, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Joseph FINANCE tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Maurice LESNE blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Louis VAUBOURG blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Constant PIERROT blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Auguste BOULANGIE blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Joseph MICHEL blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Edouard NOHERIE blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Louis LEJOT blessé le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat Raphaël JOSSAN disparu le 3/12/1914 aux environs d’Ypres.
Caporal RICHET blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat DIEUDONNNE Emile blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat PIERRE blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat MUNSCHY blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Louis PACTAT blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Jean DEVOIYE blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Louis François DEYLOY blessé le 14/9/1914 à Souain.
Caporal Nicolas COLNIL blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat PERRIN blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Gustave CHEVALIER blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat MARTINET blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Lucien BEAUFILS blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Alexandre LAVAL blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Louis LEJOT blessé le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Gaston CHAMAGNE disparu le 14/9/1914 à Souain.
Soldat GERARD disparu le 14/9/1914 à Souain.
Soldat Raphaël JOSSAN disparu le 14/9/1914 à Souain.
Sergent Joseph DUBOIS tué le 19/9/1914 à Souain.
Sergent Charles GREVY tué le 19/9/1914 à Souain.




Les régiments allemands dans la région d'Ypres du 10 octobre au 16 novembre 1914.
(extrait du Reicharchiv Ypern)










Bien cordialement.
Denis

Bonjour à toutes et à tous.
Qui pourrait m'aider à "faire une liste" de témoignages de soldats ayant combattu avec le 16e C.A. pendant la période novembre à décembre 1914 en Belgique (, médecins, officiers, sous-officiers hommes de troupe et autres...)

1) Pour le 149e R.I. "Jours de gloire, jour de misère" de Henri RENE histoire d'un bataillon aux éditions Perrin 1917.

2) Pour le 3e R.AC. "Souvenirs dans la grande guerre" de Jules THABAUT aux éditions Attinger frères 1917

3) Pour le 10e B.C.P. "l'enfer de 14 et de 15 vécu par les chasseurs du 10e B.C.P. aux éditions Mâcon imprimerie Buguet-Comptour 1974.

Peut-être une suite....

Bien cordialement.
Denis

Bonjour Denis,

Pourrais-tu préciser la liste des unités, et je regarde.

Amicalement,

Stéphan

Bonjour à toutes et à tous.
Bonjour Stéphan.

Cela fait beaucoup de monde !!!

16e C.A. = 31e et 32e division, 342e R.I. 9e R.A.C. et 1er Hussards.

31e division: 81e R.I. 96e R.I. 122e R.I. 142e R.I. et 56e R.A.C.

( La brigade Moussy de la 17e division passe à la 31e division le 9 novembre 1914 )
7e R.I. 9e R.I. 11e R.I. 20e R.I. et 18e R.A.C.

32e division: 53e R.I. 80e R.I. 15e R.I. 143e R.I. et 3e R.A.C.
1 escadron du 1er hussards

43e division: une partie du 149e R.I.
une partie du 158e R.I.
1er , 3e , 10e et 31e B.C.P. et 12e R.A.C.
1 escadron du 4e chasseurs

39e division : 146e R.I. 153e R.I. 156e R.I. et 160e R.I. et 39e R.A.C.
1 escadron du 5e hussards

Corps médical ???

Bien amicalement.
Denis

Bonsoir Denis,

Le résultat des courses, en ce qui concerne l'infanterie et les chasseurs, pour la période novrembre-décembre 1914 :

• 7e R.I.

"Joseph Fourat et les régiments de Cahors", Jacques Cance, 1999

• 9e R.I.

"Le capitaine Louis-Michel Ferrand. Un héros de la Grande Guerre", Librairie Gedalde, 1923

• 11e R.I.

"Mémorial d’un P.C.D.F. La guerre racontée par un soldat", Bourillon, P., Imprimerie d’Uzès, 1934 (ou 20e R.I. ?)

• 15e R.I.

Je ne connais rien sur cette période.

• 20e R.I.

"Mémorial d’un P.C.D.F. La guerre racontée par un soldat", Bourillon, P., Imprimerie d’Uzès, 1934 (ou 11e R.I. ?)

• 53e R.I.

Le "En avant quand même !" de notre ami Renaud qui pourra t'en dire plus sur les actions de ce régiment.

• 80e R.I.

"Carnets de guerre", Garbissou, P., in "Plus d'espoir, il faut mourir ici", FAOL, 1982

• 81e R.I.

Je n'ai rien sur cette période.

• 96e R.I.

"Ma Grande Guerre au 96e R.I.", Bellet, P., J. Panis Bellet, 1996

• 122e R.I.

Rien sur ce régiment concernant cette période.

• 142e R.I.

"Franchise militaire", Simonet, B., Gallimard, 1986

• 143e R.I.

Rien sur cette période.

• 146e R.I.

"Avec le 146e d’infanterie. Carnet de route", Desplan, R., Etablissements Busson, 1931

• 149e R.I.

Pas mieux que ce que tu as déjà !

• 153e R.I.

Rien...

• 156e R.I.

"Le carnet de campagne du sergent Lefèvre", Mazé, J., Editions Mame (ou 160e R.I. ?)

• 158e R.I.

"Deux ans de tranchées", Dufoux, A., Dufoux, G., 2000

• 160e R.I.

"Le carnet de campagne du sergent Lefèvre", Mazé, J., Editions Mame (ou 156e R.I. ?)

• 1er et 3e B.C.P.

Rien !

• 10e B.C.P.

"Lettres d’un soldat", Amphoux, R., Imp. de l’Eclaireur, Nice

A suivre....

Amicalement,

Stéphan

Bonsoir à toutes et à tous.

Par recoupement à partir de plusieurs extraits de J.M.O., je commence à mieux "cerner" le parcours des derniers jours de vie de mon ancêtre...De nouveau je viens remercier les nombreuses personnes, sans qui ce travail n'aurait pas pu se faire et qui m'ont apportées leur aide précieuse dans cette recherche difficile et surtout le S.H.A.T. ou ces informations ont pu être trouvées.

Par contre, pour retranscrire ces informations sur une carte cela est une autre histoire...



7 novembre 1914

2e bataillon du 149e RI :

J.M.O. de la 33e brigade d’infanterie
Pendant la nuit, les anglais. gardent le secteur de Zwarteleen jusqu’à la voie ferrée. Le 90e R.I. et le 2e bataillon du 149e R.I., le secteur de l’ouest de la voie ferrée.
Dans la nuit, la 6e division de cavalerie est mise à la disposition du général Moussy, ainsi que le 53e R.I. (10 compagnies).
Sur les ordres du 16e C.A., le 53e R.I. qui devait rester à droite, relève les anglais dans leur secteur.
Le 90e R.I., le 2ebataillon du 149e R.I. et ce qui restait du 68e R.I. restent dans le secteur de droite. Le général Moussy reçoit l’ordre de reprendre l’offensive le plus tôt possible dans la direction de Hollebeke-Klein Zillebeke. Le général Vidal qui opérait précédemment au nord de ? et était disponible vient prendre le commandement de l’ensemble de tout les éléments.


J.M.O. du 90e régiment d’infanterie.
Les nouvelles positions ayant laissé dans nos lignes une brèche, le groupe de Vaugelas en liaison avec le 53e R.I. à gauche assure l’inviolabilité de la ligne, à hauteur du pont de chemin de fer.
Entre ce pont et le canal de Hollebeke au sud, la compagnie Nivet (4e) reçoit l’ordre d’occuper dès l’aube, le bois de la Faisanderie ou elle s’installe face à la voie ferrée.
Le 2e bataillon du 149e R.I. défendant la lisière sud au K 28. Nos sections remarquent à partir de 10 h le glissement d’unités allemandes qui sautent la voie ferrée et s’infiltrent par un ravin entre le 2e bataillon du 149e R.I. et la 4e compagnie du 90e R.I.. Un peloton de la 1ère compagnie vient renforcer notre ligne , mais le mouvement tournant de l’ennemi, bien que très meurtrier pour lui ne s’en poursuit pas moins.
Une compagnie du 149e R.I. est appelée à son tour pour s’opposer à cet enveloppement (capitaine Jeske: chevalier de la légion d'honneur "officier russe au service de la France pour la durée de la campagne. Officier d'une haute valeur ayant un coup d'oeil et une expérience dont il montre journellement les preuves.Le 8 novembre, a arrêté à plusieurs reprises une poussée allemande, par de vigoureuses charges à la baïonnette et, grâce à son calme et son sang froid a réussi à refouler l'ennemi; le ? novembre, a de nouveau supporté une vigoureuse attaque qu'il a repoussée et a contre-attaqué à la baïonnette avec succès")
Nous tenons les positions jusqu'à la nuit, mais l’ennemi est en force si considérable qu’un bataillon du 122e RI doit participer aussi à la défense.
Les compagnies de notre régiment brûlent 400 cartouches par homme sans parvenir à bloquer l’ennemi qui charge par 3 fois nos tranchées entre 18 h et 24 h.
La 4e compagnie contre attaque à la baïonnette et parvient à garder nos positions à la suite de cette offensive.

8 novembre 1914

2e bataillon du 149e R.I. :

J.M.O. de la 33e brigade d’infanterie.
Dans le secteur de droite, le commandant de la Bastide et le capitaine Pretet (2e bataillon du 149e R.I.) viennent rendre compte vers 21 h que les allemands se sont infiltrés dans le bois au sud du canal et que la ligne de défense à due être reportée en arrière.
Une attaque de nuit ne réussit pas.

9 novembre 1914

J.M.O. de la 33e brigade d’infanterie.
La répartition des troupes dans le secteur est faite de la façon suivante.

Secteur de droite :
Commandant du secteur : colonel Aubert du 81e R.I..
Il dispose de :
2 bataillons du 90e R.I. 850 hommes.
1 bataillon du 149e R.I. 700 hommes (2e bataillon)
1 bataillon du 122e R.I. 800 hommes
1 bataillon du 81e R.I. 800 hommes

S’étend, depuis le long du canal depuis l’écluse n° 7 bis inclus jusqu’à la voie ferrée incluse en liaison à droite avec le groupement Alexis.

Secteur de gauche :
Commandant du secteur : lieutenant-colonel Michel du 53e R.I.
Il dispose de :
12 compagnies du 53e R.I. ? hommes.
2 bataillons du 68e R.I. 500 hommes
1 bataillon du 268e R.I. 230 hommes
S’étend de la voie ferrée excluse à la droite anglaise.

Réserve générale :
1 bataillon du 81e R.I.
L’ordre pour le 9 novembre prescrit de prendre l’offensive dans la direction de Klein-Zillebeke. Mais l’offensive du secteur de droite ne peut repérer les allemands au delà du canal. Elle ne réussit pas à rétablir notre liaison face au front d’Hollebeke et dans le bois triangulaire dans l’angle entre le canal et la voie ferrée.

J.M.O. du 81e régiment d’infanterie.

1e et 3e bataillon du 81e R.I. :
Le secteur de défense affecté au 81e R.I. et qui va du canal sur l’Yser à la voie ferrée est tenu par les 1er et 3e bataillons du 81e R.I., par le 2e bataillon du 122e R.I., Par deux bataillons du 90e R.I. et un bataillon du 149e R.I.. Le groupement doit profiter de toutes les occasions pour chercher à progresser dans la direction de Klein-Zillebeke, sans toutefois nuire à la relève de 1ère ligne. Les bataillons doivent travailler à rendre le front inviolable et à améliorer la 2e ligne. Le front est divisé en trois secteurs. Le P.C. du colonel est à la ferme Blauwe-Poort.

Soldats du 2e bataillon du 149e R.I. tués le 9 novembre 1914 :

Sergent BITTEL Laurent, 6e compagnie.
Caporal LHOTE Auguste Marie, 6e compagnie
Soldat FEBRAY Albert, 6e compagnie.
Soldat REMY Jules, 6ecompagnie.
Soldat GERARD Georges, 6e compagnie.
Soldat CHAVERON Paul, 6e compagnie.
Soldat MORTAL Louis Auguste, 6e compagnie.
Soldat VOINCHET Gustave, 6e compagnie.
Soldat BERNARD Auguste Jérémie Charles, 6e compagnie.
Soldat GRANDELIN Narcisse, 6e compagnie.
Soldat ECOCHARD François, 6e compagnie.
Soldat ROUX Louis Etienne, 6e compagnie.

10 novembre 1914
2e bataillon du 149e R.I. :

Lieutenant du 2e bataillon du 149e R.I. tué le 10 novembre 1914 :

Lieutenant MAREY Marie Philippe Gaspard, 6e compagnie. (Au début de la campagne il était à la 9e compagnie)



Citation à l'ordre de l'armée du lieutenant Marey
"Le 8 novembre 1914, a été tué à la tête de sa compagnie qu'il entrainait à l'attaque d'une tranchée ennemie".


J.M.O. de la 33e brigade d’infanterie.
La situation reste la même. Bombardement énergique. Pas de progression ni d’un côté ni de l’autre.

J.M.O. du 81e régiment d’infanterie.
Le front est divisé en trois secteurs et la 1ère ligne est tenue par :
1e bataillon du 81e R.I. dans le secteur n° 1.
2e bataillon du 122e R.I. dans le secteur n° 2.
Un bataillon du 90e R.I. dans le secteur n° 3.
Le 2e bataillon du 149e R.I. est en réserve dans les tranchées, entre la ferme de Lankhof et la ferme de la Chapelle, à la disposition du général Moussy.
Le 3e bataillon du 81eR.I. se porte le long de la voie ferrée face à l’est, sa droite à hauteur du pont sur le chemin de fer à 300 m au sud-est de la chapelle de Verbranden-Molen, avec mission d’appuyer le 53e R.I. qui a cédé un peu de terrain.
Toutefois, ces deux bataillons devront se tenir prêt à se porter dans tout sous-secteur menacé.
Le 2e bataillon du 149e R.I. se porte à 15 h 50 dans le sous-secteur n° 1 sur la berge nord du canal pour reprendre la tranchée abandonnée par une compagnie du 81e R.I. sous le feu de l’artillerie lourde, et rétablir la situation dans l’angle formé par le canal et la voie ferrée.


11 novembre 1914

J.M.O. du 81e régiment d’infanterie.
Les éléments engagés hier se renforcent sur les positions occupées et y placent des défenses accessoires.
Le 1er bataillon du 81e R.I. et le 2e bataillon du 149e R.I. sont chargés de la défense et de l’organisation du 1e sous-secteur (du canal au chemin inclus qui traverse perpendiculairement la route de Verbranden- Molen à Westhoek à 300m environ au nord est du pont détruit) sous les ordres du commandant Roussel.

J.M.O. du 90e régiment d’infanterie.
L’ennemi n’a cessé d’attaquer nos lignes avec une violence inouïe tant avec son infanterie, chaque jour renforcée, qu’avec son artillerie lourde.
Les compagnies du 2e bataillon du 90e R.I. alternent dans les tranchées à la hauteur de la cote 60. L’ouest de route de Verbranden-molen à Hollebeke n’appartenant plus à notre secteur.
Vers 1h du matin les compagnies Colonna (2e) et Nivet (4e) se portent à l’attaque des tranchées, cédées la veille au tournant du canal de Hollebeke.
La compagnie Colonna suit à travers bois le long du canal. La compagnie Nivet dépassant les lignes du 149e R.I. d’éloge à la baïonnette l’ennemi qui venait à peine de s’installer sur les points conquis au 81e R.I..
Nos deux compagnies soutenues à gauche par une compagnie du 149e R.I. poursuivent leur marche en avant en infligeant à l’adversaire des pertes sensibles. La 1e compagnie s’installe face à l’est à la lisière des bois et conserve, bien qu’isolée, ses positions jusqu’au jour.
La 4e compagnie attaque une tranchée allemande où des forces supérieures brusquement démasquées arrêtent son mouvement.
Les 3e et 1e compagnies sont en réserve à Verbranden-Molen.
Le 2e bataillon du 90e R.I. est face au bois de la Faisanderie et subit une violente canonnade.

Bien cordialement.
Denis

Bonsoir Stéphan.
Un très grand merci pour ta longue liste d'ouvrages!!!
Bien amicalement.
Denis

Bonjour à toutes et à tous.

Deux journées de plus...

12 novembre 1914

2e et 3e bataillons du 149e R.I. :

J.M.O. de la 85e brigade d’infanterie.

Le 3e bataillon du 149e R.I. entre en liaison avec le 2e bataillon qui occupe le secteur nord de la berge nord du canal.
Les attaques allemandes se produisent dans le secteur au sud de Saint-Eloi, des balles perdues viennent jusqu’au P.C. de la brigade.

13 novembre 1914

2e et 3e bataillons du 149e R.I. :

J.M.O. de la 85e brigade d’infanterie.

Au matin une violente canonnade sur l’écluse 8 et les environs détruit la maison ou se trouve le poste de commandement qui le soir sera en feu. Le P.C. est alors transféré au carrefour de la route d’Ypres à Saint-Eloi avec le chemin passant par le pont-levis et allant à Voormezeele.
Les tranchées de 2e ligne et le poste de commandement du 2e bataillon sont violemment canonnés toute la journée, celui du 149e R.I. est incendié et reporté à la briqueterie.

J.M.O. du 7e bataillon de chasseurs à pied.

L’E.M., les 1e, 2e ,5e et 6e compagnies reçoivent l’ordre de se porter à hauteur de la ferme Blawe-poort (nord-ouest de Verbranden-Molen) pour y relever en 1e ligne des fractions du 149e R.I., du 122e R.I., du 81e R.I. et du 90e R.I..
Les relèves se font au matin du 13 novembre. La disposition du bataillon est la suivante :
3 compagnies en première ligne à la lisière sud-est du bois sud de Verbranden-Molen.
Elles sont en liaison au nord sur la route de Verbranden-Molen à Hollebeke avec le groupe cycliste de la 10e division de cavalerie. Au sud vers le canal d’Ypres à Comines avec le 3e B.C.P. du détachement Olleris. La 6e compagnie est en réserve dans des abris près de la ferme de Blawe-poort.
Le poste de commandement et l’E.M. à la ferme.
La répartition des compagnies de 1ere ligne est la suivante :
A droite contre le canal, la 1ere compagnie et un peloton de la 5e compagnie. A la lisière du bois, en face du pont détruit jusqu’au chemin du bois allant de Verbranden-Molen sur la lisière sud-ouest puis par le bois front 300 m.
La 2e compagnie bordant la lisière est des bois. Un peloton de la 5e compagnie à gauche de la 2e compagnie jusqu’au chemin de Verbranden-Molen à Hollebeke.
La section de mitrailleuses entre la 1ere et la 2e compagnie dans un rentrant du bois balayant la route face au sud-est.
Toutes les unités du bataillon sont soumises à un bombardement assez sérieux de la part des obusiers allemands. Les pertes sont sensibles, surtout à la 2e compagnie. De fréquentes patrouilles allemandes sont vues sur le front. Vers 18 h le chef de bataillon reçoit l’ordre de faire relever par une compagnie les éléments d’infanterie du 90e R.I. qui se trouve à la gauche de la 5e compagnie, en même temps, on l’avise que les 3e et 4e compagnies seront relevées par des unités du 14e B.C.P. vers 20h. La 6e compagnie part pour relever les éléments du 90eR.I..

Bien cordialement.
Denis

Bonjour à tous et à toutes.

J'essaye de retrouver la trace du lieutenant PRETET qui en début de conflit était à la 6e compagnie du 149e R.I.. Il semblerait avoir pris le commandement du 2e bataillon de ce régiment après le décès du capitaine FRANÇOIS. En tout cas c'est lui qui commandait ce bataillon lors de son passage en Belgique. Je pense qu'il a survécu à la guerre. Mais je n'ai aucune piste pour retrouver sa "trace". Quel était son lieu de naissance ? quel était son prénom ? A-il été blessé ? A t-il changer de régiment ? Est -il monté en grade pendant et après la guerre ? Voilà beaucoup de questions qui restent sans réponse !!! Quelqu'un aurait-il une piste qui permettrait de commencer une recherche plus approfondie ?
Merci pour l'aide éventuelle.
Bien cordialement.
Denis

Bonjour à tous!

J'effectue des recherches sur mon grand oncle qui appartenait au 149e RI et qui est mort à la bataille de la Malmaison.
Son registre matriculaire est incomplet et je ne possède pas ses diverses affectations.
Est il possible de dater son passage au 149e RI à partir du n° matricule?

Si cela peut aider quelqu'un je possède l'historique du 149e et les morts pour la France.

Salutations
Maxime