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Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mar. oct. 13, 2015 7:59 pm
par p Lamy
Bonjour,
pour le couteau effectivement, il faut une certaine "formation".
Dans mon témoignage ci-dessus, je signalai l'usage du pistolet automatique par les sections franches.
Les armures de toutes sortes, en particulier la Sappenpanzer allemande pour le buste et la Stirnpanzer en appoint pour le casque étaient pour usage statique, portées par les guetteurs avec le même but que les boucliers de tranchée, la protection contre les tirs de fusil.
Toutes ces protections étaient en acier épais donc handicapantes en port pour des marches importantes, pour lesquelles elles n'étaient pas prévues.
Cordialement.
P. Lamy
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mar. oct. 13, 2015 8:35 pm
par marcus
Bonsoir,
Je rejoins globalement l'analyse de P. Lamy
Les agents de liaison sont théoriquement équipés d'un fusil, souvent remplacé par un mousqueton, un revolver ou un pistolet, qui ne leur sert qu'à se défendre. Leur rôle est de porter des messages souvent cruciaux, pas d'attaquer au risque d'être blessé/tué et d'échouer dans leur mission.
Concernant les armes "moyenâgeuses" de 14-18 (poignards, pelles aiguisées et autres casse-têtes), leur utilisation a été des plus marginales. Les armes utilisées en combat rapproché étaient plutôt les grenades et les pistolets/revolvers, bien plus pratiques pour nettoyer un abris, un tunnel ou un boyau.
Les poignards ont plus souvent servi à ouvrir des boîtes de conserve ou à découper du pain rassi qu'à tuer l'ennemi... Côté français, le célèbre poignard "Le Vengeur de 70" est d'ailleurs souvent exhibé par les soldats de l'Artillerie Spéciale (=chars d'assaut)... qui objectivement n'en ont pas grande utilité!
Quant à la baïonnette, à l'exception de quelques charges célèbres, son utilisation comme arme reste limitée bien qu'elle soit quasi systématiquement fixée au canon avant les attaques (elle affermit l'âme, dit-on). N'oublions pas que ces charges ont le plus souvent été brisées par les canons et les mitrailleuses, bien avant que les assaillants n'atteignent les tranchées ennemies. Et lorsque c'était le cas, peu de défenseur étaient encore en état de se défendre, assommés, blessés, tués par le feu ennemi...
Maintenant, simuler cela à travers un jeu d'escarmouche nécessite je pense de prendre quelques libertés historiques...
En tous cas, belle initiative que ce jeu, car tous les moyens sont bons pour faire découvrir la 1e GM aux élèves.
Cordialement,
Marc
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mar. oct. 13, 2015 10:30 pm
par zephyr joyeux
Bonjour.Les groupes d éclaireurs volontaires etaient equipes de cette arme.Cordialement.
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mar. oct. 13, 2015 11:08 pm
par Elise49
Bonsoir à toutes et à tous
moi aussi j'aime bien l'avatar de ppm

Merci pour tous ces commentaires sur les armes....il faut regarder l'histoire et la réalité en face ,même si c'est un peu difficile ... Pour manier le couteau, voir du coté des hindous , redoutables! d'après ce que j'en ai lu dans la presse de l'époque.
Cordialement
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 10:16 am
par ppm
Zephyr, de quelle arme voulez-vous parler, arme de poing ou couteau ? Et où peut-on trouver pkus de renseignement sur ces éclaireurs volontaires ? C'est un groupe officiel ?
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 10:51 am
par p Lamy
Bonjour,
"éclaireurs volontaires" me font penser aux sections franches des régiments créées pour chercher du renseignement en réalisant des coups de mains en vue de capturer des prisonniers pour avoir des informations sur les unités ennemies qui sont "en face".
Le poignard, le fusil, les grenades et le pistolet automatique faisaient article de l'armement de ces groupes très mobiles et agissant en très petit effectif avec parfois l'appui d'un préparation d'artillerie.
Comme l'a confirmé Marc, le poignard très prisé des collectionneurs a eu un usage très très limité.
Bien cordialement.
P. Lamy
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 11:43 am
par ppm
Dont acte, par contre cette histoire de sections franches est tout à fait dans l'esprit de ce que nous travaillons. Je vous tiens au courant de la suite de notre travail ! Nous avons du grain à moudre !
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 11:52 am
par zephyr joyeux
Bonjour.L expression "groupe d éclaireurs volontaires" est anterieure a celle de "section franche".Il en existait un au 1er BMILA sous le nom " d enfants perdus".Il est mis en place en novembre 1914.Cordialement.
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 2:27 pm
par pierreth1
Bonjour,
En réalité ces corps francs et autres groupes d'éclaireurs, ne sont jamais que les successeurs des "batteurs d'estrade" des armées de l'ancien régime.
On a toujours eu besoin de groupes de soldats (un peu têtes brulées) pour aller voir ce qui se passait chez l'ennemi.
effectivement dans ce cas le poignard est utile pour neutraliser les veilleurs en faisant le moins de bruit possible, mais il ne s'agit pas à proprement parler de combat au couteau, en général on aborde la victime par l'arriere.
pour les compagnies franches vous avez la possibilité de trouver un petit livre:
"La Vosgienne. 1917-1918. Une compagnie franche dans la Grande Guerre. Souvenirs du lieutenant-colonel Bon de la Tour" EDHISTO une centaine de pages grand format (16x29)
Cordialement
Pierre
Re: Les grenades, combien ? Comment ?
Publié : mer. oct. 14, 2015 2:36 pm
par Stephan @gosto
Bonjour,
Ou encore celui-ci :
Bonne journée.
Stéphan