Bonsoir Annie,
et si ce 'quelque chose en plus' était le poême de John McCrae ?
IN FLANDER'S FIELD
(Dans les champs des Flandres)
In Flanders fields the poppies blow
(Dans les champs des Flandres, les coquelicots fleurissent)
Between the crosses, row on row
(Entre les croix, rangée après rangée)
That mark our place; and in the sky
(Elles indiquent notre emplacement; et dans le ciel)
The larks, still bravely singing, fly
(Les alouettes, chantant encore avec courage, volent)
Scarce heard amid the guns below.
(A peine audibles parmi les canons, en bas)
We are the Dead. Short days ago
(Nous sommes les Morts. Il y a quelques jours)
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
(Nous vivions, sentions le crépsucule, admirions le lever de soleil,)
Loved and were loved, and now we lie
(Aimions et étions aimés, et maintenant nous reposons)
In Flanders fields
(Dans les champs des Flandres)
Take up our quarrel with the foe :
(Reprenez notre combat avec l'ennemi : )
To you from failing hands we throw
(Vers vous, de nos mains chancelantes, nous levons)
The torch; be yours to hold it high.
(Le flambeau; à vous de le brandir bien haut.)
If ye break faith with us who die
(Si vous trahissez notre confiance, à nous nous qui sommes morts)
We shall not sleep, though the poppies grow
(Nous ne dormirons pas, alors que que les coquelicots grandiront)
In Flanders fields
(Dans les champs des Flandres)
(La traduction est de moi... il en existe certainement de bien plus jolies, mais j'étais pressé de répondre !)
John McRae était un médecin Canadien, né dans l'Ontario en 1872, et mort à Boulogne en janvier 1918.
Militaire de carrière, ayant fait ses armes dans l'artillerie pendant les guerres d'Afrique du Sud, et atteignant ainsi le grade de major, puis retourné à la vie civile dans sa profession de médecin, il s'engagea en 1914 (à 42 ans !) à la déclaration de guerre.
Il écrivit ce poëme au printemps 1915 dans les tranchées, pendant la seconde bataille d'Ypres, peu de temps après qu'un de ses meilleurs amis soit mort au combat, et qu'il ait constaté que sur les tombes entourant la sienne, les coquelicots aient commencé à pousser.
Nommé en 1916 chef des services médicaux de l'hopital militaire de Dannes-Cammiers, puis de celui du Collège des Jésuites de Boulogne sur Mer, il succomba en janvier 1918 des suites d'une pneumonie et d'une méningite. Il fut enterré au cimetière de Wimereux, au nord de Boulogne.
Ses vers furent publiés en décembre 1915, et tout de suite, dans les pays anglophones, ce poëme fut le plus célèbre de tous. La campagne de 1917 pour la collecte de dons de guerre au Canada l'utilisa, consacrant bien avant la fin du conflit le coquelictot comme fleur du souvenir :
Aujourd'hui encore, les pélerins anglais déposent des coquelicots et papier sur les tombes et monuments...
J'ai gagné, j'ai gagné ?
Bernard