Bonjour à tous,
@loloastre,
vos questions sont légitimes, la question de la nationalité est complexe suivant les pays et les périodes.
elle a son importance pour le recrutement militaire dans l'armée française,
Si ce thème vous intéresse, il vous faut acquérir au moins :
Qu'est-ce qu'un Français ? Patrick Weil
cet ouvrage est éclairant sur la contruction et l'évolution de la nationalité française au cours des siècles.
et les notions de
jus sanguinis et
jus soli en droit.
Vous seriez surprise d'apprendre que le code napoléon de 1804, rompant avec les monarchies antérieures, introduit le
"jus sanguinis" , la nationalité par le droit du sang.
" Est français, l'enfant né d'un père français", la nationalité par la filiation, par le sang.
Puis progressivement, surtout après la première guerre mondiale, on passe du
"jus sanguinis" au
"jus soli".
Avec une spécificité française, on réintroduit du
jus soli avec la loi de 1889, les enfants né de parents étrangers sur le territoire français pouvaient devenir français à leur majorité, leur propre enfant, devenant citoyen français.
Contrairement aux monarchies, la personne est sujet du roi/reine sur sur royaume ^^
en complément, j'ai investi dans l'ouvrage en occasion suivant pour les autres nationalités :
Nationalité et citoyenneté en Europe, sous la direction de Patrick Weil et Randall Hansen.
La citoyenneté au Royaume Uni est complexe, car il s'agit d'un Empire. La question sur les étrangers est davantage traitée à partir de 1948.
"il est nécessaire de clarifier certains termes utilisé dans le droit britannique de la nationalité. La nationalité britannique était historiquement fondée sur l'état de sujet, le sujet était celui qui devait allégeance au Roi. Tous les autres étaient des étrangers"
La tradition de l'allégeance:
D'une façon simplifiée, du début du XVIIe siècle jusqu'a la Seconde Guerre mondiale, les privilèges aujourd'hui associés à la citoyenneté britannique étaient fondés sur l'allégeance individuelle au roi...un jugment célèbre le Calvin's Case en 1608...
Premièrement, il induisit le jus soli, l'acquisition de la nationalité par la naissance sur le territoire, dans le droit britannique, ou il demeura jusqu'en 1981. La naissance dans le royaume devenait le moyen le plus commun de devenir sujet britannique.
Deuxièmement, cela signifia par la suite que l'allégeance n'étaient pas liée à la naissance ou à la résidence au Royaume-Uni : tout individu né quelque part sur le sol de l'empire Britannique était, de part la loi, un sujet britannique disposant de droits équivalents à ceux de tous les autres. A l'apogée de l'Empire au début du siècle, quelques 800 millions d'individus avaient le droit d'entrer au Royaume-Uni et de se prévaloir des droits désormais associés à la citoyenneté britannique"
Comme ce fut souvent le cas, les dominions - Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et l'Irlande ne partagaient pas les objectifs du Royaume-Uni en matière de droit de la nationalité. Ils cherchèrent par conséquent à limiter l'entrée des citoyens britanniques... (1935 Irlande, 1946 Canada)
Cordialement,
Frédéric