Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Pour nos amis belges dont Paul, Alex et Anne, je viens de consulter un livre offert par Fernande et Marc (encore merci !). En voici le titre : "la légende des francs-tieurs de Dinant".
Ecrit par le Bénédictin Norbert Nieuwland de l'abbaye de Maredsous et Maurice Tschoffen Procureur du Roi à Dinant, il est la réponse au mémoire du professeur Meurer de l'université de Wurzburg et a été édité en 1929.
Vous pourrez y retrouver la longue liste des victimes civiles et il est indiqué que dans l'ouvrage de Schmitz et Nieuwland ?, les circonstances de la mort de chacune des victimes y sont évoquées.
Cordialement, Hervé.

Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir Hervé

Un grand merci pour cette référence bibliographique et sincères félicitations pour les blogs consacrés aux 8e et 73e RI. Nous sommes prêts à "débloger" sur les combats de Dinant ...!
Nous attendons également des nouvelles plus précises de Pietoe71 ...

Une bonne soirée de Bruxelles

Bonsoir Paul, bonsoir à tous,

Je vous remercie de l'intérêt que vous portez à mes blogs , je vais faire mon possible pour les améliorer encore mais comme je l'ai déjà écrit, il me faut du temps.
Les combats de Dinant et de la région m'intéressent toujours autant aussi je mettrai en ligne dès que possible les événements au cours desquels le 273e a participé.
Bonne soirée, bien amicalement, Hervé.

Bonjour,

Je remonte ce fil afin de le relancer, je suis toujours à la recherche d'informations concernant le sergent-major Bouchez.
Il semblerait qu'à Dinant, il resterait quelques traces.
Je prends toute info qui me permettrait d'en savoir plus.
La prise du drapeau sur la citadelle est-elle évoquée dans des ouvrages ?
Merci et cordialement, Hervé.

Bonsoir à Toutes & Tous,
Bonsoir Hervé,

- Vous avez dit Dinant ? La tranchée belge se réveille!

- Quelques précisions svp: le sergent-major BOUCHEZ appartient à quel régiment ? Quelles sont les traces recherchées à Dinant ? : je ne comprends pas bien ...

- Voici quelques extraits de l'ouvrage de Georges GAY "La Bataille de Charleroi / Août 1914", relatifs à la prise d'un drapeau:
Pour mémoire, lors du combat de Dinant du 15/08/1914, la citadelle de Dinant est aux mains de l'ennemi dès 11h45. Des meurtrières, il va rendre par son feu la position intenable aux défenseurs de la rive gauche. Dominant la ville de sa masse géométrique percée de meurtrières, la vieille citadelle n'est accessible que par un escalier vertigineux d'environ 400 marches. Entre le faîte de l'ouvrage et le fond de la vallée, il n'y a pas moins de 100m de différence de niveau ...

(p. 67 et s.) "(...) En ce moment (16h30), le général Deligny fait avancer ses batteries le plus près possible de la Meuse, sur la crête militaire, (cote 222), afin de déloger l'ennemi de la Citadelle et des crêtes de la rive droite. L'effet ne s'en fait pas attendre, quoique une erreur de tir place les bataillons de tête sous le feu des deux artilleries, au carrefour des routes de Philippeville et de Wespin.

Beaucoup plus précise, l'action des 75 ralentit celle de l'artillerie ennemie. Malgré le feu terrible qui part de la Citadelle, grâce à l'allant du colonel Doyen (8e RI), commandant le régiment et de leurs officiers, au prix de fortes pertes, les 2 bataillons du 8e, pénètrent dans le faubourg Saint-Médard appuyés par le 73e RI et, très mélangés, atteignent le fond de la vallée où ils se regroupent le long du chemin de fer. Le colonel Doyen, craignant un retour offensif de l'ennemi qui occupe toujours la rive droite, décide de barrer le pont. Six volontaires s'avancent, mais tombent, - à l'exception d'un seul, - avant d'avoir pu réussir. Enfin, dans un dernier élan, les bataillons traversent la Meuse et se portent à l'assaut du vieux fort où le drapeau allemand qui y flottait depuis quinze heures (certains témoins disent 12h30), est abattu aux acclamations de la population en délire (certains témoignages relatent que le drapeau fut brisé et abattu par l'artillerie française) sortie de ses caves, et qui chante la Marseillaise avec ses libérateurs.
A la Citadelle, une vingtaine de prisonniers dont 5 officiers blessés sont capturés, en majeure partie du 12e bataillon de Chasseurs de Freyberg. L'avance des nôtres délivre les sections isolées du 148e RI qui avaient pu se maintenir sur la rive droite.
Au cours de l'action, le 8e RI a eu 9 officiers blessés, 54 sous-officiers et soldats tués et 329 sous-officiers et soldats blessés ou disparus.
(...)
Dans la soirée, le III/8e RI rejoint les deux autres bataillons du régiment à Dinant, monte à la citadelle par crainte de surprise. Le 73e RI rallie ses compagnies du côté de Onhaye vers 19h. (...) ";

Une bonne soirée bien ensoleillée et chaude de Bruxelles

Bonsoir Paul,

Dinant ! Il est très difficile d'obtenir des infos et surtout d'avoir les moyens de les vérifier.
Il s'agit bien du 8e RI, régiment dans lequel se trouvait le sergent-major Bouchez.
Prochainement dans mon blog, je mettrai en ligne sa biographie...
Je remercie une fois de plus la famille de ce brave et notamment sa petite-fille avec laquelle j'ai pu, avec grand plaisir, m'entretenir un bon moment hier soir.
"Toujours en avant", telle était la devise du 8e, elle l'est encore aujourd'hui dans cette famille, je peux vous l'affirmer !
Merci encore de m'avoir répondu.
Bien cordialement, Hervé.

Bonsoir ,













source:
J. Schmitz et N. Nieuwland "Documents pour servir à l'histoire
de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg
(Tome VI - L'Entre-Sambre-et-Meuse - 1923)

@+
Patrick

Bonjour Patrick,

Merci de toutes ces photos, ce livre doit être intéressant !
Cordialement, Hervé.

Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Hervé, Dag Patrick

- Patrick: un grand merci pour la présentation des photos de Dinant !

- Hervé: www.dinant.be et www.genedinant.be nous livrent aussi quelques renseignements:

J'apprends ainsi que: (...) " A leur tour, les canons allemands cessent le feu et l'ennemi commence, vers 17h, une retraite précipitée, poursuivi par l'artillerie française, qui s'était approchée de la Meuse.
Devant cette situation, les éléments du 73e et 8e descendent vers la Grand'Place et grimpent audacieusement les 408 marches et les contreforts qui conduisent à la Citadelle. Le drapeau allemand qui flottait depuis midi est remplacé par l'étendard français.
On a su, depuis, que c'est le sergent-major BOUCHEZ, du 8e RI, placé sous le commandement du colonel DOYEN, qui avait arraché de la hampe, le drapeau allemand." (...)

L'historique du 8e RI reste fort laconique sur ces faits. Actuellement, je ne dispose d'aucune source précise mentionnant ce fait, à part l'étude très sérieuse précitée de Georges GAY, publiée en 1937. Il subsiste donc un doute sur cette prise de drapeau...
Il serait également intéressant de retrouver les ouvrages suivants, cités par Georges GAY:

- Colonel CADOUX - "Le 148e RI en couverture sur la Meuse";
- Robert CORNILEAU - "Par la trouée du nord. La Ruée sur Paris" (Paris, Tallandier);

A suivre ....?!?

Un bon vendredi ensoleillé de Belgique

Bonsoir Paul, bonsoir à tous,

Merci de ces renseignements qui complètent encore cette recherche pas si facile que j'aurai pu le supposer durant un moment.
Souhaitons qu'une personne du forum dispose de ces ouvrages ou de l'un des deux pour nous apporter des précisions.
Bon week-end, amicalement, Hervé.