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Le torpilleur d’escadre Francisque fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 2 août 1914 au 19 avril 1915 ;
— du 15 juillet 1915 au 11 janvier 1917 ;
— du 9 mars 1917 au 21 janvier 1918 ;
— du 27 mars 1918 au 1er mars 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 743 ~ Erratum Bull. off. Marine 1923, n° 21, p. 57.]

Avec le croiseur Surcouf, le torpilleur d’escadre Escopette, les torpilleurs de haute mer Rafale et Trombe, les torpilleurs numérotés 302, 322, 350 et 365, ce bâtiment fut radié de la Liste de la flotte par une décision du Ministre de la Marine en date du 4 avril 1921 (Bull. off. Marine 1921, n° 11, p. 356).

— COTONI Vincent Antoine Pancrace, lieutenant de vaisseau, du port de Toulon. Nommé à ce comman-dement par une décision présidentielle du 3 mars 1904 (J.O. 5 mars 1904, p. 1.431). Commandement pris le 15 mars 1904 à Rochefort (Ibid., p. 1.432). Escadre de la Méditerranée.

— GARREAU Jacques Marie-René, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. Nommé à ce comman-dement par une décision présidentielle du 30 novembre 1905 (J.O. 2 déc. 1905, p. 6.990). S’est embar-qué à Marseille le 7 janvier 1906 sur un paquebot de la Compagnie des Messageries maritimes (J.O. 9 déc. 1905, p. 7.119). Escadre de l'Extrême-Orient.

— MOUTET Jean François Victor, lieutenant de vaisseau. Nommé à ce commandement par une déci-sion présidentielle du 6 juillet 1907 (J.O. 9 juill. 1907, p. 4.747). Commandement pris le 8 août 1907 (J.O. 10 juill. 1907, p. 4.774). Escadre du Nord.

— ESTIENNE Charles Louis, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 19 mars 1909 (J.O. 21 mars 1909, p. 2.846). Également nommé au com-mandement de la Flottille des torpilleur de l’Océan.

— PRÈRE Paul Frédéric Joseph, capitaine de frégate, du port de Toulon. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 11 avril 1911 (J.O. 14 avr. 1911, p. 3.049). Également nommé au commandement des Sous-marins de Brest. Commandement pris le 10 mai 1911 (J.O. 15 avr. 1911, p. 3.080).

— De CACQUERAY de SAINT QUENTIN Henri Thimoléon Marie Joseph, capitaine de frégate. Nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 1er novembre 1912 (J.O. 2 nov. 1912, p. 9.354). Également nommé au commandement de la 1re Escadrille de sous-marins de la 2e Escadre légère.

— VINCENT-BRÉCHIGNAC Pierre, capitaine de frégate. Nommé à ce commandement par un décret du 9 juin 1914 (J.O. 12 juin 1914, p. 5.186). Également nommé au commandement de la 1re Escadrille de sous-marins de la 2e Escadre légère.

— BARBIÈRE André Émile, lieutenant de vaisseau. Nommé à ce commandement par un décret du 18 février 1916 (J.O. 8 janv. 1915, p. 135).

— BOILEAU Jean Armand Amédée, lieutenant de vaisseau. Nommé à ce commandement par un décret du 29 décembre 1917 (J.O. 1er janv. 1918, p. 83).

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De l’emploi raisonné des compétences des officiers de marine

Je crois devoir attirer votre attention sur certaines conséquences résultant de la promotion au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe de M. de Richoufftz de Manin (J.O. du 28 avr. 1916) et vous de-mande de bien vouloir transmettre favorablement les propositions ci-dessous exposées à leur sujet.

M. l’enseigne de vaisseau de 1re classe Perdraut, provenant des capitaines au long-cours, primitive-ment officier en second, est actuellement remplacé dans cette fonction par M. de Richoufftz de Manin en vertu du décret du 25 juillet 1897, art. 6, puisque M. de Richoufftz de Manin provient de la promo-tion 1911 de l’École navale.

Or cette situation apparaît gênante à la fois pour le service et pour M. Perdraut. En effet, d’une part, M. de Richoufftz de Manin est évidemment trop jeune pour assurer les fonctions de second et, d’autre part, l’âge, les services militaires et l’expérience maritime de M. Perdraut (37 ans. 23 mois d’enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve. Commandait un grand voilier de la Compagnie Bordes ; voyages au Chili depuis 1909) rendent légitimement anormales à mes yeux sa subordination à bord à un officier dont, il y a trois jours, il était le supérieur.

En conséquence, je vous soumets la proposition de débarquer M. Perdraut et de le remplacer par un enseigne de vaisseau de 1re classe ancien. Au surplus, cette proposition n’est que l’application de l’es-prit de la dépêche ministérielle du 15 février 1912 qui prescrit " sur les contre-torpilleurs, ces fonctions de second seront attribuées à un enseigne de vaisseau ancien ".

Signé : Barbière. »

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— PERDRAUT Georges, né le 28 décembre 1879 à Béziers (Hérault), décédé le 16 janvier 1962 à Malo-les-Bains (Nord).

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Sète, n° 1.832 [Brevet conféré en 1904 (J.O. 29 sept. 1904, p. 5.871)].

En 1909~1910, capitaine du trois-mâts barque Reine-Blanche, de la société en nom collectif Ant.-Dom. Bordes et Fils, pour un voyage au nitrate à Iquique (Chili) (9e voyage du bâtiment).

En 1910~1911, capitaine du quatre-mâts carré A.-D. Bordes, du même armement, également pour un voyage au nitrate à Iquique.

En 1913~1915, capitaine du quatre-mâts barque Cap-Horn, du même armement, toujours pour des voyages au nitrate à Iquique.

En Mars 1917, commandant du ravitailleur Aisne, ex-C. Ferd. Laeisz, cargo charbonnier de la Hamburg Amerikanische Packetfahrt Actien Gesellschaft, bâtiment capturé en Août 1914 en mer de Chine par le croiseur cuirassé Dupleix. Même situation en 1918.