Re: Etui à masque à gaz ?
Publié : mar. avr. 09, 2013 5:37 pm
Bonjour,
Je crois qu'il faut rechercher les faiblesses en équipement de l'Armée française dans les années 1900 à 1913 en dehors des cercles purement militaires mais là n'est pas la question!
Pour revenir à la question sur un éventuel handicap du Lebel, arme "obsolète et longue", il faut bien conclure que ce handicap n'a joué qu'un rôle mineur dans les combats.D'abord, le Mauser et sa baïonnette sont aussi longs que les éléments du fusil français.La rapidité du tir du Mauser grâce à sa facilité de rechargement a rarement joué un rôle significatif.La situation aurait été différente avec un fusil "automatique" (que paradoxalement, seule l'Armée mexicaine a en service en nombre substantiel en 1914!).
Il faut surtout en revenir à la tactique générale et à l'équipement de l'artillerie, comme disait le général Gascouin "mieux aurait valu ,avant guerre, un peu moins de discours et de conférences sur la liaison avec l'infanterie mais quelques kilomètres de fil téléphonique en plus et un obusier léger"!
Ces phrases de bon sens et les corps des poilus tombés sur les barbelés des secondes lignes allemandes établies à contre-pente en 1914 et 1915 auraient dû donner quelques remords aux décideurs civils et militaires de l'époque d'avant guerre, notamment quand ils ont refusé "confraternellement" de rejeter l'obusier léger à tir courbe en 1913 et bien d'autres matériels dont les crédits avaient pourtant été votés mais dont les sommes ont été ré-aiguillées vers on ne sait quels travaux ou chemin de fer d'intérêt local, assurant plus facilement une réélection qu'un marché d'armement, attribué de surcroît par nature à des "groupes capitalistes" tels que Schneider ou Saint-Chamond...
Cordialement,
Guy François.
Je crois qu'il faut rechercher les faiblesses en équipement de l'Armée française dans les années 1900 à 1913 en dehors des cercles purement militaires mais là n'est pas la question!
Pour revenir à la question sur un éventuel handicap du Lebel, arme "obsolète et longue", il faut bien conclure que ce handicap n'a joué qu'un rôle mineur dans les combats.D'abord, le Mauser et sa baïonnette sont aussi longs que les éléments du fusil français.La rapidité du tir du Mauser grâce à sa facilité de rechargement a rarement joué un rôle significatif.La situation aurait été différente avec un fusil "automatique" (que paradoxalement, seule l'Armée mexicaine a en service en nombre substantiel en 1914!).
Il faut surtout en revenir à la tactique générale et à l'équipement de l'artillerie, comme disait le général Gascouin "mieux aurait valu ,avant guerre, un peu moins de discours et de conférences sur la liaison avec l'infanterie mais quelques kilomètres de fil téléphonique en plus et un obusier léger"!
Ces phrases de bon sens et les corps des poilus tombés sur les barbelés des secondes lignes allemandes établies à contre-pente en 1914 et 1915 auraient dû donner quelques remords aux décideurs civils et militaires de l'époque d'avant guerre, notamment quand ils ont refusé "confraternellement" de rejeter l'obusier léger à tir courbe en 1913 et bien d'autres matériels dont les crédits avaient pourtant été votés mais dont les sommes ont été ré-aiguillées vers on ne sait quels travaux ou chemin de fer d'intérêt local, assurant plus facilement une réélection qu'un marché d'armement, attribué de surcroît par nature à des "groupes capitalistes" tels que Schneider ou Saint-Chamond...
Cordialement,
Guy François.