Bonjour à toutes et à tous,
@ Elise49 –
La Sentinelle, JOURNAL D’INFORMATION ET D’ANNONCES, ORGANE DES SOCIALISTES DE JURA, Paraissant à la Chaux-de-Fonds tous les jours, excepté le dimanche
C’est bizarre, mais sur la liste des APG seul Lescuyer n’a pas de régiment ...
Je pense que le procès avait eu lieu au
début de février (7 février 1915 - journaux d’Amsterdam). Les journalistes du KURYER ŚLĄSKI étaient en retard.
Pour ma part je pense qu'il s'agit du camp de Soltau...
Quant au terme de Krütze, j'ignore de quoi il s'agit ?
@J.Claude – Vous avez raison et c’est logique. Verden, Hannover et Soltau se trouvaient dans la région du X Armee Korps en Basse-Saxe (Niedersachsen).
Züge von Soltau nach Hannover – Distanz 69 km
Krätze = gale
Louis Lescuyer a été blessé le 6 octobre 1914 …
HISTORIQUE DU 121e RÉGIMENT D’INFANTERIE
http://horizon14-18.eu/wa_files/Histo12 ... R14-18.pdf
Le 6 octobre, à 6 heures du matin, commence un marmitage encore plus intense que les jours précédents.
Bientôt de très violentes attaques se produisent sur nos tranchées. De fortes colonnes allemandes, précédées de tirailleurs au coude à coude, marchent sur le village, qui se trouve toute la matinée dans une nappe de balles. Les liaisons sont presque impossibles.
A 10h30, l’attaque redouble de violence ; la 4e compagnie, envoyée vers le Sud, arrête les Allemands, qui cherchent visiblement à encercler le village. Vers le Nord, une compagnie, très bombardée, veut éviter des pertes en se déplaçant très légèrement. Ce mouvement crée un trou dans notre ligne de défense et le commandant du Front Est croit devoir prendre l’initiative de reporter son bataillon en arrière. Aussitôt informé de ce fait, le colonel cherche à reporter le bataillon sur sa première position. Mais, le feu est tel que les communications sont à peu près impossibles. Un contre-ordre donné dans ces conditions peut occasionner un désastre. Il est prescrit aux bataillons de se reporter sur Folies. La retraite se fait par échelons, sous un feu d’enfer, dans le meilleur ordre. Le lieutenant Clerc, de la 3e compagnie, debout sur la tranchée, un mousqueton à la main, fait le coup de feu au milieu de ses hommes ; il tombe mortellement frappé.
Les combats de Parvillers ont coûté au régiment, en officiers, 3 tués, 1 blessé et pour la troupe 90 blessés, 328 tués et disparus.
Carnet de notes de Victor MATHIVET, sergent au 121e d’infanterie
http://www.chtimiste.com/carnets/mathivet.htm
6 octobre 1914 Après un dur combat et plus de munitions. Repli sur Folie et Bouchoir.
*Le régiment perdit 14 tués, 91 blessés et 317 disparus.
Bien cordialement
Krzysztof