Bonsoir à tous,
BOUËDRON Armand Alexandre Jean Marie
Né le 8 mars 1878 à Nantes
(Loire-Inférieure – aujourd’hui Loire-Atlantique –), décédé le 26 septembre 1915 des suites de ses blessures à l’Ambulance 2/70 alors établie à Souchez
(Pas-de-Calais),
Capitaine,
109e Régiment d’infanterie,
5e compagnie, Matricule n° 682 au corps, classe 1898, n° 150 au recrutement de Nantes
(Acte transcrit à Nantes, le 28 janvier 1916).
Fils de
Louis François BOUËDRON, marchand de vin, et de
Constance Véronique GAUTRET, «
rentière », son épouse
(Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, 2e canton, Vol. I., f° 15, acte n° 100).
Époux de
Clotilde Marguerite Marie Émilie LESIMPLE, née le 13 février 1879 à Nantes, avec laquelle il avait contracté mariage à Nantes, le 12 août 1907
(Registre des actes de mariage de la ville de Nantes, 1er canton, Vol. I., f° 78, acte n° 153). Alors lieutenant au
64e Régiment d’infanterie, en garnison à Toulon
(Var).
Carrière
— 31 octobre 1899 : Admis à l’
École spéciale militaire de Saint-Cyr à la suite du concours organisé la même année, 84e promotion, dite «
In Salah »
(1899 ~ 1901), étant classé 420e sur 550 élèves
(J.O., 29 sept. 1899, p. 6.459).
— Septembre 1901 : Classé 176e sur 545 élèves à l’issue des examens de sortie de l’école
(J.O., 25 sept. 1901, p. 6.112).
— 1er octobre 1901 : Nommé au grade de sous-lieutenant dans l’infanterie coloniale et affecté au
3e Régiment d’infanterie coloniale, matricule n° 2.034
(D. 30 sept. 1901, J.O., 2 oct. 1901, p. 6.231).
— ... / ...
— Avril 1903 : Étant au Tonkin, affecté à la
5e compagnie du
10e Régiment d’infanterie coloniale (Déc. min. 3 avr. 1903, J.O., 4 avr. 1903, p. 2.152).
— 1er octobre 1903 : Nommé au grade de lieutenant
(D. 17 sept. 1903, J.O., 26 sept. 1901, p. 5.867).
— 14 juin 1904 : Affecté en France au
2e Régiment d’infanterie coloniale (Déc. min. 14 juin 1904, J.O., 15 juin 1904, p. 3.541). Rentré en France le 9 juillet 1904.
— 10 mai 1905 : Affecté au
8e Régiment d’infanterie coloniale et nommé officier de casernement de ce régiment
(Déc. min. 10 mai 1905, J.O., 11 mai 1905, p. 3.076).
— 23 juin 1907 : Désigné pour servir au Tonkin
(Déc. min. 23 juin 1907, J.O., 25 juin 1907, p. 4.421).
— 30 juin 1907 : Autorisé pour convenances personnelles à permuter avec un lieutenant du
78e Régiment d’infanterie (Déc. prés. 30 juin 1907, J.O. 3 juill. 1907, p. 4.611). Affecté en conséquence à ce régiment.
— 10 juillet 1906 : Affecté au
64e Régiment d’infanterie (Déc. min. 10 juill. 1907, J.O., 11 juill. 1907, p. 4.823).
— Juillet 1913 : Reçoit pour l’année 1912 une lettre de félicitation du Ministre de la Guerre au titre des sociétés de préparation et perfectionnement militaires
(Société « La Nazairienne », à Saint-Nazaire) (J.O. 21 juill. 1913, p. 6.474).
— 23 juin 1914 : Promu au grade de capitaine et affecté au
109e Régiment d’infanterie (D. 23 juin 1914, J.O., 25 juin 1914, p. 5.502).
— 26 septembre 1915 : Décède des suites de ses blessures à l’Ambulance 2/70 alors établie à Souchez
(Pas-de-Calais).
— 25 novembre 1915 : Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants
(J.O. 25 nov. 1915 ; rectif. J.O. 1er déc. 1915, p. 8.741) :
«
BOUËDRON (Armand-Alexandre), capitaine au 109e rég. d’infanterie : officier d’une bravoure et d’une énergie dignes d’éloges. A été tué le 26 septembre en s’élançant à la tête de sa compagnie à l’attaque des tranchées allemandes près de X... [Souchez] »
— 15 avril 1916 : Une pension, avec jouissance du 27 septembre 1915, est accordée à sa veuve
(D. 15 avr. 1916, J.O., 11 mai 1916, p. 4.101).
— 22 août 1919 : Inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants
(D. 22 août 1914, J.O., 2 sept. 1919, p. 9.430) :
«
BOUËDRON (Armand-Alexandre), mle 662, capitaine à la 5e compagnie du 109e rég. d’infanterie : officier d’une bravoure et d’une énergie dignes d’éloges. A été tué le 26 septembre 1915, en s’élançant à la tête de sa compagnie à l’attaque des tranchées allemandes près de Souchez.
Publications
Armand BOUËDRON était l’auteur d’une thèse pour le doctorat de droit, présentée et soutenue le 2 juin 1913 devant la Faculté de droit de Paris, travail universitaire intitulé :
— «
Le droit actuel de la guerre terrestre et les conférences de la paix »,
Librairie nouvelle de droit et de jurisprudence, Arthur Rousseau, éditeur, 15, rue Soufflot, Paris,
Imprimerie Baugeoise, Baugé
(Maine-et-Loire), 1913, 223 p.
—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64643129/f1.image
Mon exemplaire – acquis récemment pour le prix de 3,5 € ! – est, semble-t-il, corrigé de la main de l'auteur.