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Le 415e régiment d'infanterie début 1918 - SECTEUR DU TÉTON


Louis Phillippe CHARRET
Mort pour la France le 8 janvier 1918 à Prosnes - Abri du Téton, (Marne) - Tué par torpille.
Né le 2 mai 1895 à Tiranges (Haute-Loire)
22 ans, 8 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement
de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1824
Lieu de transcription du décès : Tiranges (Haute-Loire) le 24 mai 1919

J.O. du 7 juin 1921 page 2445

CHARRET (Louis-Philippe), matricule 9274, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 8 janvier 1918, au Téton, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Lucien Armand HOUITTE
Mort pour la France le 11 janvier 1918 à Châlons-en-Champagne - Hôpital temporaire 17, (Marne) de ses blessures de guerre.
Né le 11 décembre 1897 à Combourg (Ille-et-Vilaine)
20 ans et 1 mois
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 1263
Lieu de transcription du décès : extrait du registre de l'hôpital transmis à Combourg (Ille-et-Vilaine) le 11 janvier 1918.

HOUITTE Lucien Armand est mécanicien d'auto à Combourg.
Il a les cheveux blond clair, les yeux bleu clair, le front haut fuyant, le nez rectiligne long, le visage long. Il mesure 1 mètre 63.
Il est incorporé à compter du 10 janvier 1916 au 130 régiment d'infanterie et se trouve aux armées le 25 juillet 1916.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 20 novembre 1916 (note de service du G.Q.G. n° 8524 du 15 novembre 1916). Au corps il est immatriculé sous le n° 17175. Il est blessé et évacué, le 8 janvier 1918, aux tranchées du Téton, par éclat d'obus à la cuisse gauche ayant occasionné la perte de ce membre. Malheureusement, il décède trois jours plus tard, le 11 janvier 1918, des suites de blessures de guerre à l'hôpital temporaire de Châlons.

Sources : archives départementales d'Ille-et-Yilaine
1 R 2221 Subdivision militaire de Saint-Malo. Volume 3, numéros matricules 1177-1500. REGISTRES MATRICULES - Classe 1917


Maurice César RAYMONDAZ ROSET
Mort pour la France le 19 janvier 1918 à Suippes - ambulance 7/4, (Marne) de ses blessures de guerre.
Né le 23 septembre 1893 à Saint-Jean-de-Belleville (Savoie)
24 ans, 3 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Chambéry (Savoie) - Matricule au Rt : 651
Lieu de transcription du décès : Saint-Jean-de-Belleville (Savoie) le 19 mars 1918

Journal officiel du 8 mars 1918 page 2196

RAYMONDAZ (Maurice), matricule 1753, soldat (réserve) au 415e régiment d'infanterie, 3e compagnie de mitrailleuses : mitrailleur d'élite d'un sang-froid et d'une bravoure à toute épreuve. S'est signalé en toutes circonstances par sa belle attitude au feu, notamment le 7 août 1916, devant Verdun, où il a été blessé en se portant vaillamment à l'attaque. A été à nouveau grièvement atteint, le 17 janvier 1918, à son poste de combat soumis à un violent bombardement.




François CANOU
Mort pour la France le 23 janvier 1918 à Prosnes, (Marne) - Tué par torpille à 12 heures.
Né le 26 mai 1896 à Augne (Haute-Vienne)
21 ans, 7 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Limoges (Haute-Vienne) - Matricule au Rt : 630
Lieu de transcription du décès : Augne (Haute-Vienne) le 2 décembre 1918

J.O. du 7 juin 1921 page 2445

CANOU (François), matricule Rt 630, soldat : soldat brave et dévoué. Tombé au champ d'honneur, pour le salut de la patrie, le 23 janvier 1918, à Prosnes. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Gustave René François MAHIET
Mort pour la France le 29 janvier 1918 à Moronvilliers - au Téton (Marne) - Tué par obus.
Né le 24 mai 1887 à Chinon (Indre-et-Loire)
30 ans, 8 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Châtellerault (Vienne) - Matricule au Rt : 982
Lieu de transcription du décès : Larçay (Indre-et-Loire) le 30 mars 1918

J.O. du 16 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
415e régiment d'infanterie

MAHIET (Gustave-René), matricule 362, soldat : soldat modèle de zèle et de dévouement. A pris part aux affaires des Éparges (1917) - Mont-Haut (1917) au cours desquelles il s est fait remarquer par sa belle attitude au feu. A été mortellement atteint, le 29 janvier 1918 à son poste de guetteur soumis à un violent bombardement. A été cité.

Le 415e régiment d'infanterie début 1918 - SECTEUR DU TÉTON


Léon Alphonse Eugène JAUMOUILLE
Mort pour la France le 2 février 1918 à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, (Loire-Atlantique (ex Loire-Inférieure) de maladie contractée en service.
Né le 25 décembre 1895 à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique)
22 ans, 1 mois et 8 jours
clairon au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 885
Mention : Mort pour la France


Georges VASSON
Mort pour la France le 6 février 1918 à Pierrepont, (Meurthe-et-Moselle) au camp de Limbourg en captivité.
Né le 19 janvier 1896 à Paris 15e arrondissement (ex Seine)
22 ans et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement Seine 6e bureau (75) - Matricule au Rt : 1974
Jugement rendu le 28 octobre 1921 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Paris 17e arrondissement le 29 décembre 1921


Emile CIRON
Mort pour la France le 10 février 1918 à Moronvilliers - Téton, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 13 janvier 1897 à Gueugnon (Saône-et-Loire)
21 ans et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Autun (Saône-et-Loire) - Matricule au Rt : 568
Jugement rendu le 17 décembre 1921 par le tribunal de Charolles
Lieu de transcription du décès : Gueugnon (Saône-et-Loire) le 23 décembre 1921

J.O. du 7 juin 1921 page 2445

CIRON (Emile), matricule 19223, soldat : a toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Mort glorieusement pour la France, le 10 février 1918, au Téton. Croix de guerre avec étoile de vermeil.

CIRON Emile
Né le 13 janvier 1897 à Gueugnon (Saône-et-Loire)
Signalement : cheveux bruns, yeux bleus, front fuyant, nez rectiligne et le visage ovale. Il mesure 1 mètre 63. Il sait lire et écrire.
Domestique de profession, il est incorporé à compter du 11 janvier 1916 au 21e d'infanterie. Le 9 novembre de la même année il rejoint le 31e R.I. avant de passer au 415e régiment d'infanterie le 17 avril 1917 - N° matricule au corps : 19223. Il est tué à l'ennemi au Téton, le 10 février 1918 - avis ministériel EP 8748

Citation à l'ordre de la division n° 138 du 19 décembre 1917

"N'a pas hésité, pour tirer plus sûrement à monter sur le parapet. A contribué par son courage et sa belle attitude à l'échec de la tentative ennemie sur son poste, le 1er octobre 1917.

Citation à l'ordre de la division n° 163 du 30 décembre 1917

Sources : archives départementales de Saône-et-Loire
Autun-1917-1 R RM Autun 1917/2


François Marius ALAZET
Mort pour la France le 17 février 1918 H.O.E. à Veuve (La), (Marne) de ses blessures de guerre - plaie jambe gauche.
Né le 26 mars 1895 à Aunat (Aude)
22 ans, 10 mois et 22 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Matricule au recrutement : 299
Lieu de transcription du décès : Aunat (Aude) le 5 mai 1918

J.O. du 5 novembre 1920 page 17555

ALAZET (François-Marius), matricule 1202, caporal : excellent caporal. Blessé mortellement, le 17 février 1918, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.

Maçon de son état, le jeune homme réside à Rasiguères au moment de sa présentation devant le conseil de révision.
Niveau d'instruction : 2
François ALAZET mesure 1 mètre 68. Il a les cheveux noirs, les yeux châtain clair, le front ordinaire, le nez rectiligne et le visage osseux.
Incorporable au 173e d'infanterie à compter du 18 décembre 1914, il n'arrive au corps que le 29 décembre suivant. Il passe au 141e, le 13 mars 1915, (décision ministérielle 2409 1/11 du 21 mars 1915) pour faire partie du nouveau régiment qui se constitue : le 415e régiment d'infanterie - 1er avril 1915. N° matricule au corps : 1292
Nommé soldat de 1ère classe le 13 avril 1916. Décédé le 17 février 1918 des suites de blessures de guerre à l'hôpital d'évacuation de La Veuve (Marne). "Mort pour la France" - avis du ministre de la guerre H 17904.
Campagne contre l'Allemagne du 29 décembre 1914 au 17 février 1918
Blessé par éclats de torpilles à la jambe gauche, le 12 février 1918 (le régiment ignore le lieu de la blessure).

Sources : archives départementales des Pyrénées-Orientales : cote 13NUM1R525
Registre matricule (n° 1-500) Classe 1915

Le 415e régiment d'infanterie en fin 1917-1918 - MONT-TETON

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX


L'épisode relaté ci-dessous se déroule, le 1er mai 1917, Aux Éparges (Meuse)


Journal officiel du 6 juillet 1917 page 5175
Attribution de la Médaille militaire aux soldats suivants :
(pour prendre rang du 2 mai 1917)

COULONNIER (Raymond), matricule Rt 44, soldat (active) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : excellent soldat. A été très grièvement blessé le 1er mai 1917, au cours d'une reconnaissance où il s'était distingué par son courge et son sang-froid.

PERNOTTE (André), soldat de 1ère classe (active) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : soldat énergique et plein d'entrain. A été très grièvement blessé, le 1er mai 1917, au cours d'une reconnaissance offensive.

SOIBINET (Fernand), matricule Rt 3350, soldat (active) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : soldat brave et plein d'allant. A été très grièvement blessé, le 1er mai 1917, pendant une reconnaissance au moment où il entraînait ses camarades en avant.


Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 5 juillet 1917
Paul PAINLEVÉ




Raymond COULONNIER
décèdera le 3 mai 1917 à l'Ambulance 2/65 de Monthairons (Les) - (Meuse) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 23 janvier 1894 à Cugand (Vendée)
23 ans, 3 mois et 11 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 44
Lieu de transcription du décès : Cugand (Vendée) le 24 octobre 1917


PERNOTTE André René
Né le 5 décembre 1896 à Valenton, canton de Boissy-Saint-Léger (département de Seine-et-Oise)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) N° matricule au Rt : 3422
Employé d'assurances, Il réside à Villeneuve-Saint-Georges lors de son passage devant le conseil de révision.
Incorporé le 12 avril 1915
Intérieur de cette date au 21 mai 1916
Aux armées du 22 mai 1916 au 28 juin 1917
Nommé soldat de 1ère classe le 24 décembre 1916.
Intérieur reliquat de blessures de guerre du 29 juin 1917 au 5 janvier 1918
Il retourne aux armées le lendemain 6 janvier 1918 jusqu'au 17 juin 1918
Puis Intérieur du 18 juin au 8 septembre 1918
Arrmées du 9 septembre au 11 novembre 1918.

Blessé le 1er mai 1917 aux Éparges par éclats d'obus dans le foie.

Sources : archives départementales des Yvelines - cote 1R/RM 540

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX



Journal officiel du 12 octobre 1917 page 8062
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 22 juillet 1917.)

DELBOS (Jules-Edmond), soldat de 1ère classe (réserve) au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie : agent de liaison d'un dévouemement absolu, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A été grièvement blessé, pour la troisième fois, le 20 juillet 1917, à son poste de combat, en faisant courageusement son devoir.



Journal officiel du 12 octobre 1917 page 8062
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 24 juillet 1917.)

LEFÉBURE (André), soldat (active) au 415e régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses : excellent soldat, brave, dévoué et d'une grande énergie. A été grièvement blessé, le 24 juillet 1917, en assurant la liaison entre deux échelons de sa compagnie. Deux blessures antérieures.



Les nominations ci-dessus comportent, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Paris, le 9 octobre 1917
Paul PAINLEVÉ

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX



Journal officiel du 8 octobre 1917 page 7965
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier

RAFFAELLY (Emile-Marie-Gustave), capitaine adjudant-major (réserve) au 2e bataillon du 415e régiment d'infanterie : officier d'une grande énergie et du plus beau courage. Sur le front depuis le début de la campagne, a participé à de nombreux combats au cours desquels il s'est signalé par sa bravoure et son mépris du danger. Quatre blessures, deux citations (Croix de guerre).



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Journal officiel du 5 juin 1915 page 3617

Réserve.
Par décision ministérielle en date du 1er juin 1915 et par application du décret du 2 janvier 1915, la promotion à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, est ratifiée : Au grade de capitaine.

M. RAFFAELLY, lieutenant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu à dater du 25 mai 1915.

Voir le sujet sur le 415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
viewtopic.php?t=80409


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Journal officiel du 10 juillet 1916 pages 6117 et 6118
Par décret du Président de la République en date du 5 juillet 1916, rendu sur la proposition du ministre de la guerre sont promus, à titre définitif, dans le cadre des officiers de réserve de l'infanterie aux grades et ci-après désignés les officiers dont les noms suivent :

Au grade de capitaine

Le capitaine de réserve à titre temporaire dont le nom suit :

M. RAFFAELLY (E.-M.-G.) du 415e régiment d'infanterie


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RAFFAELLY (Emile-Marie-Gustave
Né le 5 février 1887 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Nommé officier dans la Légion d'honneur par décret du 25 décembre 1929
Sous-lieutenant de réserve le 14 avril 1910. Nommé sous-lieutenant le 3 août 1914, puis promu lieutenant le 2 septembre 1914 (jusqu'au 24 mai 1915). Promu Capitaine à titre temporaire le 25 mai 1915 (jusqu'au 4 juillet 1916). Nommé Capitaine à titre définitif le 5 juillet 1916 (jusqu'au 17 juillet 1919).

CITATIONS :
Cité à l'ordre général N° 119 C.A
"A montré les plus belles qualités en prenant dans des conditions et des circonstances très difficiles le commandement du bataillon dont le chef venait d'être blessé. A organisé avec intelligence, sous un bombardement des plus violents, une position à proximité immédiate de l'ennemi. A réussi à progresser sur divers points. A maintenu intacts par son énergie et sa belle attitude le moral et la valeur de sa troupe."
Cité à l'ordre de la division N° 52 du 18 novembre 1915
"A fait preuve d'entrain et de bravoure en entrainant sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes le 25 septembre 1915 et en la maintenant énergiquement sur les positions conquises, malgré un bombardement violent. Blessé légèrement au début de l'action. Déjà blessé antérieurement au commencement de la campagne."
Cité à l'ordre de la 163e D.I. N° 159 du 415e R.I.
"Excellent capitaine adjudant-major. Le 1er octobre 1917, son chef de bataillon ayant été blessé, et quoique blessé lui-même légèrement, a pris en plein combat le commandement du bataillon et bien que sa blessure le fit cruellement souffrir a conservé le commandement pendant trois jours jusqu'à ce que son bataillon soit relevé."
Cité à l'ordre de la 163e D.I. N° 213
"A commandé son bataillon pendant la dure période de combats ininterrompus du 28 mars au 9 avril 1918 avec une belle crânerie. A du faire face à des situations extrêmement critiques donnant à tous l'exemple du courage personnel."
Cité à l'ordre du 4e C.A. N° 119
"Raffaelly, adjudant-major du 415e R.I. Modèle de sang-froid et de dévouement, s'est spontanément porté en première ligne au cours des combats des 15 et 16 juillet 1918, malgré un bombardement intense donnant à tous le le plus bel exemple du mépris du danger."

Sources : base de données Leonore
https://www.leonore.archives-nationales ... ice/311985

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX


Journal officiel du 26 février 1917 page 1621
INFANTERIE PROMOTIONS
Armée active.

Par décision ministérielle en date du 22 février 1917, et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :

Au grade de chef de bataillon.

M. d'Arblade, capitaine au 53e régiment d'infanterie. — Affecté au 415e régiment d'infanterie.


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Journal officiel du 30 avril 1918 page 3748

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914,

Arrête :

Article unique. Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 18 avril 1918, les militaires de l'armée active dont les noms suivent :

Pour officier.

Infanterie.

D'ARBLADE (Jean-Charles), chef de bataillon à titre temporaire, commandant précédemment le 2e bataillon du 415e régiment d'infanterie.

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1er ocobre 1917 - les Allemands attaquent à 5 h. 30, après une courte mais violente préparation. Les Allemands attaquent sur le front du Quartier Hassoule et sur celui de la division à gauche (15e D.I.C.). Ils parviennent jusqu'à la Tranchée Sabathé (tranchée de soutien), mais une contre-attaque les rejette de leurs lignes. Les pertes du 415e sont sensibles ; le Commandant d'Arblade, commandant le 1er bataillon et un capitaine sont blessés.

VOIR page 2 de ce sujet.

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J.O. du 21 février 1919 page 1936

M. d'Arblade, chef de bataillon au 141e régiment d'infanterie, est nommé major du corps.

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX


Sous-Lieutenant BELLON Alfred Mort pour la France le 25 septembre 1917 à Bezonvaux


Alfred François BELLON
Mort pour la France le 25 septembre 1917 à Bezonvaux - Tué par obus
Né le 2 janvier 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie
N° matricule au corps : 4387 (celui du 58e R.I.)
Classe 1912 E.V. - Bureau de recrutement de Marseille - Matricule au recrutement :
Acte transcrit le 15 mars 1918 à Miramas (Bouches-du-Rhône)

BELLON (Alfred-François)
N° matricule au recrutement : 3893
Classe 1913

D'après sa déclaration il est employé lors de son passage devant le conseil de révision de Salon. Le jeune homme mesure 1 mètre 61, a les cheveux et les yeux châtains, les front et nez moyens, le visage long.
Engagé volontaire pour trois ans, le 16 septembre 1913 à la mairie d'Avignon, il arrive au corps (58e régiment d'infanterie) et soldat de 2e classe, le lendemain 17 septembre 1913. Il est nommé caporal le 1er septembre 1914 puis sergent le 17 septembre suivant. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 8 mars 1915 alors que cette unité est en cours de formation.
Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire le 15 octobre 1915 par P.N. du 20 octobre 1915 (J.O. du 24 octobre 1915).
Tué à l'ennemi à 18 heures à Bezonvaux (Meuse), le 25 septembre 1917. "Mort pour la France". Avis du ministère de la Guerre E.P.M. 2810 du 18 octobre 1917

CITATIONS

"Cité à % N° 137 : "Officier remarquable par sa bravoure. S'est acquis un grand ascendant sur ses hommes par son calme absolu pendant de violents bombardements où il a été enseveli plusieurs fois aux tranchées de première ligne - période du 11 au 31 mars 1916."

Cité à % de la division 116 du 14 septembre 1916
"Officier d'un rare courage et d'un sang-froid à toute épreuve. Le 18 juillet 1916, s'est élancé à l'assaut de la ligne allemande, enlevant ainsi sa section avec un brio remarquable."

Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 26 septembre 1917

BELLON, Alfred, François : Etat signalétique et militaire.
Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône


Journal officiel du 13 janvier 1918 page 518
1918/01/13 (A50,N12).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
Citation à l'ordre de l'armée
(ordre du 12 décembre 1917)

BELLON (Alfred), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : modèle de bravoure et d'abnégation. Blessé et resté à son poste, a trouvé la mort quelques instants après, en assurant en en première ligne une liaison difficile sous un violent bombardement, le 25 septembre 1917.


Journal officiel du 19 juin 1920 page 8706
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :

415e régiment d'infanterie.

BELLON (Alfred-François), matricule 5035, sous-lieutenant : modèle de bravoure et d'abnégation. Blessé, est resté à son poste ; a trouvé la mort quelques instants après, assurant en première ligne une liaison difficile sous un violent bombardement devant Verdun. A été cité.

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX


Auguste LE NOUAILLES
Mort pour la France le 25 juillet 1917 à Prosnes (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 12 juillet 1889 à Bignan (Morbihan)
28 ans et 13 jours
clairon à la 10e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)
N° matricule au corps : 4798
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) - Matricule au Rt :512
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 9 décembre 1920 par le tribunal de Ploërmel
Lieu de transcription du décès : Bignan (Morbihan) le 20 janvier 1921


Journal officiel du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834

LE NOUAILLES (Auguste-Joachim-Marie), matricule 04798, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 2 août 1917, à Prosnes, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.



Ce charpentier réside à Villermain dans le Loir-et-Cher au moment où il reçoit sa convocation pour se présenter devant le conseil de révision de Saint-Jean-Brévelay dans le Morbihan. Son père, Joachim Marie LE NOUAILLES demeure toujours à Bignan (Morbihan) alors que sa Mère Marie-Anne Angélique CAUDAL est déjà décédée.
Le jeune homme aux Cheveux blonds et aux yeux bleus, mesure1 mètre 61. Il a, en outre, le menton rond et le visage ovale. Son degré d'instruction est de niveau 2, c'est à dire qu'il sait lire et écrire.
Il effectue son service au 118e d'infanterie à Quimper entre octobre 1910 et septembre 1911.
Rappelé à l'activité pour répondre à l'ordre présidentiel de mobilisation générale il se présente au corps (118e RI) à Quimper le 3 août 1914. Il devient clairon le 6 octobre 1914.
Il passe au 151e d'infanterie le 1er juillet 1915 puis au 97e, le 4 octobre de la même année, pour intégrer finalement quelques jours plus tard, le 415e régiment d'infanterie. Nous sommes le 10 octobre 1915.
Il décède le 25 juillet 1917 à Prosnes (Marne) - Jugement du tribunal civil de Ploërmel (Morbihan) du 9 décembre 1920. Décédé et inhumé à Monténégro le 2 août 1917 - avis du ministère de la guerre C.B. 10306 du 28 septembre 1917.

Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 2 août 1917

Citation à l'ordre de la brigade N° 35 du 8 juin 1916 : "Clairon, agent de liaison auprès du commandant de compagnie, pendant la période des tranchées du 25 au 27 mai 1916. A été chargé à plusieurs reprises de porter des ordres à son chef de section. A accompli des missions, toujours très bravement, malgré la violence du bombardement." Croix de guerre


Sources : archives départementales du Morbihan
LE NOUAILLES Auguste-Joachim-Marie - Classe : 1909 - N° de matricule : 512

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX


Cimetière de MONTÉNÉGRO (Marne)

Au moins deux soldats du 415e régiment d'infanterie furent inhumés en ce lieu.
Mais où se trouvait-il exactement. Sur le territoire de Prosnes ?


TROSSEVIN (Jean-Paptiste-Gaston)
Cultivateur à Belvézet (Gard)

Nommé caporal le 11 octobre 1914. Blessé le 28 février 1915 au Mont des Ablieux - Croix de guerre.
Nommé sergent 25 juin 1916. Disparu le 25 juillet 1917 - Tué à l'ennemi. Inhumé à Monténégro le 2 août 1917.


LE NOUAILLES (Auguste-Joachim-Marie)

Il passe au 415e régiment d'infanterie, le 10 octobre 1915.
Il décède le 25 juillet 1917 à Prosnes (Marne) - Jugement du tribunal civil de Ploërmel (Morbihan) du 9 décembre 1920. Décédé et inhumé à Monténégro le 2 août 1917 - avis du ministère de la guerre C.B. 10306 du 28 septembre 1917.