415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Le petit bourg de Moreuil et sa région ont été relativement épargnés depuis le début de la guerre. En 1914, les troupes allemandes se sont contentées de passer sans causer de grands dégâts. Au printemps 1918, le destin de la cité va pourtant basculer. L'obsession de Ludendorff dès le début de son offensive, a été de se saisir des passages de l'Avre à Moreuil puis de pousser à tout prix vers la vallée de la Noye jusqu'à la route d'Amiens. Il espèrait ainsi couper la ligne de chemin de fer reliant Amiens à Paris provoquant la scission entre les armées alliées. Ainsi coupées en deux, celles-ci poursuivraient des destins différents ; l'armée française cherchant à protéger la capitale tandis que les troupes anglaises chercheraient à refluer vers les ports de la Manche. Heureusement, l'objectif du généralissime allemand put être contrecarré mais au prix de très lourdes pertes humaines de part et l'autre des deux camps belligérants.
Le bilan fut tout aussi catastrophique tant pour les paysages, les villages et bourgs que pour les cours d'eaux. L'Avre, affluent de la rive gauche du fleuve Somme a été durement éprouvé, comme le montre le "watching" suivant, montrant un même lieu à diverses époques de la Grande Guerre.
De gauche à droite, le pont de l'Avre entre Moreuil et Morisel avant guerre 1914, le même pont en juillet 1918, le pont provisoire installé sur son emplacement à la fin des hostilités ou au lendemain de la guerre.
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
La bibliographie sur cette tentative allemande de percée du front au printemps 1918 est trop conséquente.
Je me contenterai de signaler quelques ouvrages :
LA BATAILLE DE L'AVRE - Commandant Thierry d'Argenlieu - édions Berger-Levrault
Préface du Colonel Daille - année de publication : 1929
180 pages + 13 cartes ou croquis hors texte
Le COUP DE TONNERRE du 21 mars 1918, de Géo BERTIL, édité en 1968 à l'occasion du cinquantenaire de la Victoire de 1918
Somme 1918 - SANTERRE MARS-JUILLET, de Marc PILOT, édition ALAN SUTTON, 2006
Je me contenterai de signaler quelques ouvrages :
LA BATAILLE DE L'AVRE - Commandant Thierry d'Argenlieu - édions Berger-Levrault
Préface du Colonel Daille - année de publication : 1929
180 pages + 13 cartes ou croquis hors texte
Le COUP DE TONNERRE du 21 mars 1918, de Géo BERTIL, édité en 1968 à l'occasion du cinquantenaire de la Victoire de 1918
Somme 1918 - SANTERRE MARS-JUILLET, de Marc PILOT, édition ALAN SUTTON, 2006
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
SERVICE DE SANTÉ
=======================================================
163e division d'infanterie
26 N 455/8 Direction du service de santé :
J.M.O. du 10 novembre 1916 au 26 janvier 1919
(page 51 à 53/100)
29 mars 1918
"Un régiment de la D.I. (415e R.I.) est engagé le soir même à l'Est de Moreuil. L'évacuation de ses blessés doit être confiée à la 133e D.I. * dont l'organisation sanitaire (G.B.D., ambulances et S.S.A.) est déjà en fonctionnement.
Le G.B.D. et les ambulances de la D.I. (personnel et matériel restreint, transportés en camions) sont débarqués à Jumel et vont cantonner à Guyencourt vers la fin de la journée.
La division (163e DI) formant groupement avec la 133e D.I. au nord, prend le secteur devant Moreuil - P.C. à la Ferme Anchin - 415e R.I. vers Moreuil, 53e R.I. sur l'Avre jusqu'à Hamel, 142e R.I. en réserve à Mailly-Raineval.
Ordre donné au G.B.D. d'installer un P.S. (Poste de Secours) à la Ferme Anchin, un P.S. à Thory, un P.S. à Mailly-Raineval où se tient sa portion centrale.
=======================================================
163e division d'infanterie
Groupe de brancardiers divisionnaire : J.M.O. du 11 novembre 1916 au 24 janvier 1919
26 N 455/9
29 mars 1918
A 14 heures, arrivée à Jumel, près d'Ailly-sur-Noye. Toute la formation est très fatiguée par ce long trajet en camions. Le soir cantonnement à Guyencourt.
Dans la nuit, je reçois l'ordre d'installer trois postes de recueil.
30 mars 1918
à 5 heures, exécution de l'ordre.
1er poste (M. SAIGNOL) à la ferme d'Anchin
2e poste (M. COUCHOUR..) à Thory
3e poste (portion principale du GB.D.) à Mailly-Raineval
Dans l'après-midi, le village de Mailly-Raineval est bombardé et la portion principale du G.B.D. va s'installer dans le bois de l'Arrière-Cour.
=======================================================
163e division d'infanterie
26 N 455/8 Direction du service de santé :
J.M.O. du 10 novembre 1916 au 26 janvier 1919
(page 51 à 53/100)
Les voitures de la S.S.A. 17 sont réparties entre les trois P.S. et leur point de stationnement arrière placé à la sortie est d'Ailly, route de Moreuil, elles poussent si possible jusqu'aux postes régimentaires. Ceux-ci sont placés pour le 415e R.I. Moreuil et à la Ferme d'Anchin, pour le 53e R.I. à Mailly-Raineval (village 2 route de Sauvillers (1) route de Rouvrel, pour le 142e R.I., à Moreuil au bois de l'Arrière Cour et à Louvrechy."
...
"Sans la soirée le P.S. du G.B.D. à Mailly-Raineval est transféré, Bois de l'Arrière-Cour, à cause du bombardement.
Le médecin sous-aide-major SAIGNOL du G.B.D. va chercher à Morisel avec une voiture de la S.S.A. 17 des civils abandonnés dont une femme accouchée la veille, une autre voiture est allé chercher également des civils à Bertaucourt (sic) et à Thézy sur les indications du Général BOICHUT Cdt de la Division."
...
Le 31 mars 1918
Le P.C. de la D.I. (méd div. médecin divisionnaire) est transféré vers 1 h. à la ferme "Mon Idée". Le P.S. de Thory se replie sur le bois de l'Arrière Cour. Dans l'après-midi, la portion centrale du G.B.D. s'installe au carrefour près de la Ferme de l'Espérance. Une voiture de la S.S.A 17 est envoyée à Conty pour chercher du matériel sanitaire à la réserve constituée par le 36e C.A. (usine à papier) avec les ressources des approvisionnements du centre hospitalier d'Amiens.
Le 1er avril 1918
Le G.B.D. installe un P.S. à Merville (et) maintient ses autres P.S. à la Ferme Anchin, au bois de l'Arrière Cour et au carrefour de l'Espérance. Le médecin auxiliaire ROCCA SERRA du 415e est fait prisonnier à Moreuil.
======================================================
J.O. du 1er janvier 1922 page 139
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
SAINGOL (sic) lire SAIGNOL (Jean-Stéphane), médecin aide-major de 2e classe au 13e corps d'armée : jeune médecin qui s'est fait remarquer pendant la guerre par son courage et son dévouement, se dépensant sans compter, même sous les bombardements les plus violents pour assurer l'évacuation des blessés. Plusieurs fois cité.
rectificatif dans le J.O. du 21 janvier 1922
J.O. du 1er janvier 1922 page 139 : au lieu de SAINGOL (Jean-Stéphane) lire : "SAIGNOL"
======================================================
F S N - FICHE 248742
Jacques de ROCCA-SERRA
Médecin auxiliaire du 3e bataillon du 415e régiment d'infanterie. Fait prisonnier le 28-29 mars 1918 au château de Moreuil (Somme)
réponse M.F. de ROCCA-SERRA (oncle), 5, avenue de Comte-Vert, à Chambéry (Savoie) le 13 juin 1918.
fiche archives du CICR (Comité international de la Croix-Rouge)
======================================================
(Le même jour, 1er avril 1918), visite de M. CLEMENCEAU, Ministre de la Guerre.
163e division d'infanterie
Groupe de brancardiers divisionnaire : J.M.O. du 11 novembre 1916 au 24 janvier 1919
26 N 455/9 (page 53/70)
VOIR page 4 de ce sujet :
visite de M. CLEMENCEAU le 1er avril 1918 — L’équipée de Rouvrel —
======================================================
"Du 29 mars au 1er avril inclus, 304 blessés sont évacués sur les ambulances d'Ailly et de Jumel."
2 avril 1918
"Le P.C. de la Division se porte à Rouvrel."
3 avril 1918
" Le P.S. du bois de l'Arrière Cour se replie sur la portion centrale du G.B.D. à proximité du carrefour de l'Espérance en raison de l'avance allemande vers Mailly-Raineval. Blessés évacués : 238.
L'Amulance 2/97 s'installe à Jumel dans des locaux qu'elle aménage, non loin de ceux occupés par l'Ambulance de la 133e D.I. étant provisoirement laissée en fonctionnement.
...
7 avril 1918
Ordre donné aux 53e et 415e de remonter sur le front." (page54)
* Les ambulances de la 133e D.I. opèrent à Jumel, à cette date. (page 52)
============================================================
SERVICE DE SANTÉ PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Réserve et armée territoriale.
Par décret en date du 26 juillet 1918, rendu par le Président de la République, sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus dans le cadre auxiliaire du service de santé et, par décision ministérielle du même jour, sont maintenus à la disposition du général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, du général gouverneur militaire de Paris et des généraux commandant les régions suivant leur situation actuelle :
Au grade de médecin aide-major de 1ère classe de réserve.
Les médecins aides-majors de 2e classe de réserve :
(Pour prendre rang du 4 juin 1918.)
M. CAYLA (Paul-Jean), 415e régiment d'infanterie
===========================================================
Au 30 juin 1918
Noms des médecins
1er bataillon :
M. GABILLON ou GABILLOU, médecin aide-major de 1ère classe
M. FAVREAU, sous aide-major
2e bataillon :
M. AUQUEZ, médecin aide-major de 1ère classe
M. PROTTEAU, médecin auxiliaire
3e bataillon :
M. LE DROUMAGUET, médecin aide-major de 1ère classe
M. CHEVALIER ou CHEVALLIER, médecin auxiliaire
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919 (page 33/61)
===========================================================
Le 12 septembre 1918
Le médecin-chef de l'Ambulance de La Veuve fait savoir par message téléphoné le décès de M. GUILLEMIER, médecin aide-major du 3e bataillon du 415e R.I.
M. CHEVALLIER médecin auxiliaire au 3e bataillon du 415e R.I.
Le 17 septembre 1918
M. DORA S.A.M. (sous-aide-major) affecté au 415e R.I. rejoint le corps.
27 septembre 1918
M. PROTTEAU est évacué pour gaz alors que M. FAUGERON arrive au régiment.
MM. SAIGNOL et BARANGER sont mis à la disposition du 415e à la même date.
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
M. BARANGER quitte le 415e R.I. pour rejoindre le 8e (?) Génie, le 17 octobre 1918
(page 55/61 du J.M.O. 26 N 771/1)
M. SAIGNOL quitte le 415e R.I. pour rejoindre le GB.D 163e (D.I.), le 19 octobre 1918 (page 55/61 du J.M.O. 26 N 771/1)
===========================================================
Seul document à avoir été préservé pour le 415e d'infanterie
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
Malheureusement, la période qui nous intéresse n'est pas relatée dans ce rapport journalier :
La page 32 se termine au 22 janvier 1918 alors que la page 33 commence à la date du 23 juin 1918.
SERVICE DE SANTÉ
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163e division d'infanterie
26 N 455/8 Direction du service de santé :
J.M.O. du 10 novembre 1916 au 26 janvier 1919
(page 51 à 53/100)
29 mars 1918
"Un régiment de la D.I. (415e R.I.) est engagé le soir même à l'Est de Moreuil. L'évacuation de ses blessés doit être confiée à la 133e D.I. * dont l'organisation sanitaire (G.B.D., ambulances et S.S.A.) est déjà en fonctionnement.
Le G.B.D. et les ambulances de la D.I. (personnel et matériel restreint, transportés en camions) sont débarqués à Jumel et vont cantonner à Guyencourt vers la fin de la journée.
La division (163e DI) formant groupement avec la 133e D.I. au nord, prend le secteur devant Moreuil - P.C. à la Ferme Anchin - 415e R.I. vers Moreuil, 53e R.I. sur l'Avre jusqu'à Hamel, 142e R.I. en réserve à Mailly-Raineval.
Ordre donné au G.B.D. d'installer un P.S. (Poste de Secours) à la Ferme Anchin, un P.S. à Thory, un P.S. à Mailly-Raineval où se tient sa portion centrale.
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163e division d'infanterie
Groupe de brancardiers divisionnaire : J.M.O. du 11 novembre 1916 au 24 janvier 1919
26 N 455/9
29 mars 1918
A 14 heures, arrivée à Jumel, près d'Ailly-sur-Noye. Toute la formation est très fatiguée par ce long trajet en camions. Le soir cantonnement à Guyencourt.
Dans la nuit, je reçois l'ordre d'installer trois postes de recueil.
30 mars 1918
à 5 heures, exécution de l'ordre.
1er poste (M. SAIGNOL) à la ferme d'Anchin
2e poste (M. COUCHOUR..) à Thory
3e poste (portion principale du GB.D.) à Mailly-Raineval
Dans l'après-midi, le village de Mailly-Raineval est bombardé et la portion principale du G.B.D. va s'installer dans le bois de l'Arrière-Cour.
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163e division d'infanterie
26 N 455/8 Direction du service de santé :
J.M.O. du 10 novembre 1916 au 26 janvier 1919
(page 51 à 53/100)
Les voitures de la S.S.A. 17 sont réparties entre les trois P.S. et leur point de stationnement arrière placé à la sortie est d'Ailly, route de Moreuil, elles poussent si possible jusqu'aux postes régimentaires. Ceux-ci sont placés pour le 415e R.I. Moreuil et à la Ferme d'Anchin, pour le 53e R.I. à Mailly-Raineval (village 2 route de Sauvillers (1) route de Rouvrel, pour le 142e R.I., à Moreuil au bois de l'Arrière Cour et à Louvrechy."
...
"Sans la soirée le P.S. du G.B.D. à Mailly-Raineval est transféré, Bois de l'Arrière-Cour, à cause du bombardement.
Le médecin sous-aide-major SAIGNOL du G.B.D. va chercher à Morisel avec une voiture de la S.S.A. 17 des civils abandonnés dont une femme accouchée la veille, une autre voiture est allé chercher également des civils à Bertaucourt (sic) et à Thézy sur les indications du Général BOICHUT Cdt de la Division."
...
Le 31 mars 1918
Le P.C. de la D.I. (méd div. médecin divisionnaire) est transféré vers 1 h. à la ferme "Mon Idée". Le P.S. de Thory se replie sur le bois de l'Arrière Cour. Dans l'après-midi, la portion centrale du G.B.D. s'installe au carrefour près de la Ferme de l'Espérance. Une voiture de la S.S.A 17 est envoyée à Conty pour chercher du matériel sanitaire à la réserve constituée par le 36e C.A. (usine à papier) avec les ressources des approvisionnements du centre hospitalier d'Amiens.
Le 1er avril 1918
Le G.B.D. installe un P.S. à Merville (et) maintient ses autres P.S. à la Ferme Anchin, au bois de l'Arrière Cour et au carrefour de l'Espérance. Le médecin auxiliaire ROCCA SERRA du 415e est fait prisonnier à Moreuil.
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J.O. du 1er janvier 1922 page 139
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
SAINGOL (sic) lire SAIGNOL (Jean-Stéphane), médecin aide-major de 2e classe au 13e corps d'armée : jeune médecin qui s'est fait remarquer pendant la guerre par son courage et son dévouement, se dépensant sans compter, même sous les bombardements les plus violents pour assurer l'évacuation des blessés. Plusieurs fois cité.
rectificatif dans le J.O. du 21 janvier 1922
J.O. du 1er janvier 1922 page 139 : au lieu de SAINGOL (Jean-Stéphane) lire : "SAIGNOL"
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F S N - FICHE 248742
Jacques de ROCCA-SERRA
Médecin auxiliaire du 3e bataillon du 415e régiment d'infanterie. Fait prisonnier le 28-29 mars 1918 au château de Moreuil (Somme)
réponse M.F. de ROCCA-SERRA (oncle), 5, avenue de Comte-Vert, à Chambéry (Savoie) le 13 juin 1918.
fiche archives du CICR (Comité international de la Croix-Rouge)
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(Le même jour, 1er avril 1918), visite de M. CLEMENCEAU, Ministre de la Guerre.
163e division d'infanterie
Groupe de brancardiers divisionnaire : J.M.O. du 11 novembre 1916 au 24 janvier 1919
26 N 455/9 (page 53/70)
VOIR page 4 de ce sujet :
visite de M. CLEMENCEAU le 1er avril 1918 — L’équipée de Rouvrel —
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"Du 29 mars au 1er avril inclus, 304 blessés sont évacués sur les ambulances d'Ailly et de Jumel."
2 avril 1918
"Le P.C. de la Division se porte à Rouvrel."
3 avril 1918
" Le P.S. du bois de l'Arrière Cour se replie sur la portion centrale du G.B.D. à proximité du carrefour de l'Espérance en raison de l'avance allemande vers Mailly-Raineval. Blessés évacués : 238.
L'Amulance 2/97 s'installe à Jumel dans des locaux qu'elle aménage, non loin de ceux occupés par l'Ambulance de la 133e D.I. étant provisoirement laissée en fonctionnement.
...
7 avril 1918
Ordre donné aux 53e et 415e de remonter sur le front." (page54)
* Les ambulances de la 133e D.I. opèrent à Jumel, à cette date. (page 52)
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SERVICE DE SANTÉ PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Réserve et armée territoriale.
Par décret en date du 26 juillet 1918, rendu par le Président de la République, sur le rapport du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus dans le cadre auxiliaire du service de santé et, par décision ministérielle du même jour, sont maintenus à la disposition du général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, du général gouverneur militaire de Paris et des généraux commandant les régions suivant leur situation actuelle :
Au grade de médecin aide-major de 1ère classe de réserve.
Les médecins aides-majors de 2e classe de réserve :
(Pour prendre rang du 4 juin 1918.)
M. CAYLA (Paul-Jean), 415e régiment d'infanterie
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Au 30 juin 1918
Noms des médecins
1er bataillon :
M. GABILLON ou GABILLOU, médecin aide-major de 1ère classe
M. FAVREAU, sous aide-major
2e bataillon :
M. AUQUEZ, médecin aide-major de 1ère classe
M. PROTTEAU, médecin auxiliaire
3e bataillon :
M. LE DROUMAGUET, médecin aide-major de 1ère classe
M. CHEVALIER ou CHEVALLIER, médecin auxiliaire
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919 (page 33/61)
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Le 12 septembre 1918
Le médecin-chef de l'Ambulance de La Veuve fait savoir par message téléphoné le décès de M. GUILLEMIER, médecin aide-major du 3e bataillon du 415e R.I.
M. CHEVALLIER médecin auxiliaire au 3e bataillon du 415e R.I.
Le 17 septembre 1918
M. DORA S.A.M. (sous-aide-major) affecté au 415e R.I. rejoint le corps.
27 septembre 1918
M. PROTTEAU est évacué pour gaz alors que M. FAUGERON arrive au régiment.
MM. SAIGNOL et BARANGER sont mis à la disposition du 415e à la même date.
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
M. BARANGER quitte le 415e R.I. pour rejoindre le 8e (?) Génie, le 17 octobre 1918
(page 55/61 du J.M.O. 26 N 771/1)
M. SAIGNOL quitte le 415e R.I. pour rejoindre le GB.D 163e (D.I.), le 19 octobre 1918 (page 55/61 du J.M.O. 26 N 771/1)
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Seul document à avoir été préservé pour le 415e d'infanterie
415e régiment d'infanterie - J.M.O. du Service de santé régimentaire
J.M.O. 26 N 771/1 du 1er avril 1915 au 3 mars 1919
Malheureusement, la période qui nous intéresse n'est pas relatée dans ce rapport journalier :
La page 32 se termine au 22 janvier 1918 alors que la page 33 commence à la date du 23 juin 1918.
Dernière modification par ae80 le ven. sept. 13, 2024 2:57 pm, modifié 22 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Officiers du 415e régiment d'infanterie
Etat numérique des pertes subies pendant la période du 29 mars au 7 avril inclus parmi les officiers du 415e régiment d'infanterie :
Tués :
THOUY Victor, sous-lieutenant au 415e R.I., le 29 mars 1918
HUART Louis, lieutenant au 415e R.I., le 31 mars 1918
AGOSTINI Antoine, lieutenantau 415e R.I. le 3 avril 1918
Blessés :
SILVESTRE Auguste, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
VIELLE Hervé, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
CASTAGNÉ Pierre, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
BONNEVAL André, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
CAYLA Jean, M.A.M. au 415e R.I., le 1er avril 1918
JOURDAN Isidore, capitaine au 415e R.I., le 3 avril 1918
LAUGÉNIE Marcel, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
RAMBOZ Isaaac, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
GEORGES Jean-Baptiste, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
BAS Jean, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
LALLEMENT Gaston, lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CHAMBON Jean, sous-lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CARNIERE (?) Henri, sous-lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CARNAVANT Auguste, capitaine au 415e R.I., le 5 avril 1918
GAVARD Henri, sous-lieutenant au 415e R.I., le 5 avril 1918, non évacué
DUFOUR Marius, sous-lieutenant au 415e R.I., le 5 avril 1918, non évacué
Disparus :
BALARESQUE Louis, lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
BONNACORSI (sic) Ange, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
LIRE : BONACCORSI Ange + le 2 ou le 3 avril 1918
J.M.O. de la 163e division d'infanterie : 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
(pages 54 et 55/149)
Officiers du 415e régiment d'infanterie
Etat numérique des pertes subies pendant la période du 29 mars au 7 avril inclus parmi les officiers du 415e régiment d'infanterie :
Tués :
THOUY Victor, sous-lieutenant au 415e R.I., le 29 mars 1918
HUART Louis, lieutenant au 415e R.I., le 31 mars 1918
AGOSTINI Antoine, lieutenantau 415e R.I. le 3 avril 1918
Blessés :
SILVESTRE Auguste, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
VIELLE Hervé, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
CASTAGNÉ Pierre, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
BONNEVAL André, sous-lieutenant au 415e R.I., le 30 mars 1918
CAYLA Jean, M.A.M. au 415e R.I., le 1er avril 1918
JOURDAN Isidore, capitaine au 415e R.I., le 3 avril 1918
LAUGÉNIE Marcel, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
RAMBOZ Isaaac, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
GEORGES Jean-Baptiste, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
BAS Jean, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
LALLEMENT Gaston, lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CHAMBON Jean, sous-lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CARNIERE (?) Henri, sous-lieutenant au 415e R.I., le 4 avril 1918
CARNAVANT Auguste, capitaine au 415e R.I., le 5 avril 1918
GAVARD Henri, sous-lieutenant au 415e R.I., le 5 avril 1918, non évacué
DUFOUR Marius, sous-lieutenant au 415e R.I., le 5 avril 1918, non évacué
Disparus :
BALARESQUE Louis, lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
BONNACORSI (sic) Ange, sous-lieutenant au 415e R.I., le 3 avril 1918
LIRE : BONACCORSI Ange + le 2 ou le 3 avril 1918
J.M.O. de la 163e division d'infanterie : 26 N 455/4
J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918
(pages 54 et 55/149)
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Journal officiel du 25 juillet 1918 page 6415
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille miltaire les militaires dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 3 juin 1918.)
JOURDAN (Isidore-Gabriel), capitaine (active) commandant la 6e compagnie du 415e régiment d'infanterie : officier d'élite, d'une bravoure et d'un sang-froid à toute épreuve. A soutenu à la tête de sa compagnie le choc de forces ennemies considérables, se dépensant sans compter jusqu'au moment où il a été grièvement blessé Deux blessures antérieures. Trois citations,
BASTIDE (Maurice-Jules-Edmond), lieutenant (réserve) à la 3e compagnie du 415e régiment d'infanterie : excellent commandant de compagnie, a réussi à enrayer l'avance d'un ennemi très supérieur en nombre, lui infligeant des pertes considérables et permettant à son bataillon de maintenir ses positions. A contre-attaqué brillamment et a pénétré dans les positions adverses, faisant, en ces circonstances, l'admiration de tous par sa bravoure et son énergie. Une blessure. Deux citations.
=======================================================
RAMBOZ Isaac, sous-lieutenant au 415e R.I., blessé le 3 avril 1918 à Moreuil
1918/02/22 (A50,N52).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
J.O. du 22 février 1918 page 1780
INFANTERIE PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Réserve.
Par décret du Président de la République en date du 19 février 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus à titre définitif au grade de lieutenant de réserve, pour prendre rang des dates indiquées ci-après, les sous-lieutcnants dont les noms suivent :
[...]
M. RAMBOZ (I.-E.-M) lieutenant à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie (le 1er mai 1917)
Journal officiel du 25 juillet 1918 page 6415
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille miltaire les militaires dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 3 juin 1918.)
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest), lieutenant (réserve) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : officier d'un calme et d'un sang-froid remarquables. A la tête de sa compagnie, a soutenu le choc de forces ennemies considérables, ne s'est replié que sur l'ordre de son chef de bataillon, après un corps à corps des plus acharnés. A été blessé au cours de l'action. Trois blessures antérieures. Deux citations.
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest)
Né le 17 septembre 1888 à Lyon (5e arrondissement)
Il occupe la profession de lithographe
N° matricule au recrutement : 2093
Il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale et incorporé au 52e d'nfanterie le 4 août 1914. Affecté au 415e régiment d'infanterie (N° matricule au corps : 03269 ou 09269), il est nommé sous-lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 17 novembre 1916 (à dater du 24 octobre 1916 - J.O. du 20 novembre 1916). Promu lieutenant de réserve à titre définitif pour compter au 1er mai 1917 (décret du 19 février 1918 - J.O. du 22 février 1918)
Blessures :
1) Blessé le 3 septembre 1914
2) Blessé le 25 septembre 1915
3) Blessé le 18 juin 1916
4) Blessé le 4 août 1918
Citation à l'ordre de la 2e Armée le 2 décembre 1915 :"Officier remarquable par son sang-froid et son mépris du danger, a été blessé entraînant ses hommes à l'assaut d'une tranchée ennemie."
Citation à l'ordre de la 2e Armée N° 265 du 6 juillet 1916 : "Officier d'un calme et d'un sang-froid remarquable à la tête de sa compagnie, a soutenu le choc de forces ennemies considérables. Ne s'est replié que sur l'ordre de son chef de bataillon après un corps à corps acharné."
Croix de guerre, 2 palmes
Chevalier de la Légion d'honneur - Croix de Stanislas 2e classe - Chevalier de la Couronne de Roumanie avec glaives.
Sources : archives départementales du Rhône
[1 RP 1126] - Lyon (Rhône, France) - Registres matricules | 1908 - 1908
Journal officiel du 25 juillet 1918 page 6415
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille miltaire les militaires dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 3 juin 1918.)
JOURDAN (Isidore-Gabriel), capitaine (active) commandant la 6e compagnie du 415e régiment d'infanterie : officier d'élite, d'une bravoure et d'un sang-froid à toute épreuve. A soutenu à la tête de sa compagnie le choc de forces ennemies considérables, se dépensant sans compter jusqu'au moment où il a été grièvement blessé Deux blessures antérieures. Trois citations,
BASTIDE (Maurice-Jules-Edmond), lieutenant (réserve) à la 3e compagnie du 415e régiment d'infanterie : excellent commandant de compagnie, a réussi à enrayer l'avance d'un ennemi très supérieur en nombre, lui infligeant des pertes considérables et permettant à son bataillon de maintenir ses positions. A contre-attaqué brillamment et a pénétré dans les positions adverses, faisant, en ces circonstances, l'admiration de tous par sa bravoure et son énergie. Une blessure. Deux citations.
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RAMBOZ Isaac, sous-lieutenant au 415e R.I., blessé le 3 avril 1918 à Moreuil
1918/02/22 (A50,N52).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
J.O. du 22 février 1918 page 1780
INFANTERIE PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Réserve.
Par décret du Président de la République en date du 19 février 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus à titre définitif au grade de lieutenant de réserve, pour prendre rang des dates indiquées ci-après, les sous-lieutcnants dont les noms suivent :
[...]
M. RAMBOZ (I.-E.-M) lieutenant à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie (le 1er mai 1917)
Journal officiel du 25 juillet 1918 page 6415
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille miltaire les militaires dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 3 juin 1918.)
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest), lieutenant (réserve) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : officier d'un calme et d'un sang-froid remarquables. A la tête de sa compagnie, a soutenu le choc de forces ennemies considérables, ne s'est replié que sur l'ordre de son chef de bataillon, après un corps à corps des plus acharnés. A été blessé au cours de l'action. Trois blessures antérieures. Deux citations.
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest)
Né le 17 septembre 1888 à Lyon (5e arrondissement)
Il occupe la profession de lithographe
N° matricule au recrutement : 2093
Il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale et incorporé au 52e d'nfanterie le 4 août 1914. Affecté au 415e régiment d'infanterie (N° matricule au corps : 03269 ou 09269), il est nommé sous-lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 17 novembre 1916 (à dater du 24 octobre 1916 - J.O. du 20 novembre 1916). Promu lieutenant de réserve à titre définitif pour compter au 1er mai 1917 (décret du 19 février 1918 - J.O. du 22 février 1918)
Blessures :
1) Blessé le 3 septembre 1914
2) Blessé le 25 septembre 1915
3) Blessé le 18 juin 1916
4) Blessé le 4 août 1918
Citation à l'ordre de la 2e Armée le 2 décembre 1915 :"Officier remarquable par son sang-froid et son mépris du danger, a été blessé entraînant ses hommes à l'assaut d'une tranchée ennemie."
Citation à l'ordre de la 2e Armée N° 265 du 6 juillet 1916 : "Officier d'un calme et d'un sang-froid remarquable à la tête de sa compagnie, a soutenu le choc de forces ennemies considérables. Ne s'est replié que sur l'ordre de son chef de bataillon après un corps à corps acharné."
Croix de guerre, 2 palmes
Chevalier de la Légion d'honneur - Croix de Stanislas 2e classe - Chevalier de la Couronne de Roumanie avec glaives.
Sources : archives départementales du Rhône
[1 RP 1126] - Lyon (Rhône, France) - Registres matricules | 1908 - 1908
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
3 avril 1918 sous-lieutenant Jean BAS
Jean Siméon BAS
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 décembre 1892 à Blacé (Rhône)
25 ans, 3 mois et 14 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - 1912 - Bureau de recrutement de Lyon Sud (Rhône) - Matricule au Rt : 344
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Julien-sur-Bibost (Rhône)
Acte transcrit le 2 décembre 1918
Jean Simon BAS
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 décembre 1892 à Blacé (Rhône)
25 ans, 3 mois et 14 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Lyon Sud (Rhône) - Matricule au Rt : 344
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3596
BAS Jean Simon
résidant à Saint-Julien s/Bibost, canton d' Arbresle
Etudiant au moment de son passage devant le conseil de révision
Signalement : cheveux châtains, yeux : gris, visage : ovale
Passé au 415e régiment d'infanterie le 11 juillet 1916 (alors qu'il a le grade d'adjudant au 17e d'infanterie).
Promu sous-lieutenant à titre temporaire à dater du 17 octobre 1916 (décision ministérielle du 23 octobre 1916.
Tué à l'ennemi le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme) - avis ministériel E.P. 11.5164 du 17 mai 1918 "Mort pour France"
Nommé chevalier de la Légion d'honneur à compter du 16 décembre 1917 (J.O. du 7 février 1918 page 1382) :
"Officier d'une bravoure éprouvée et légendaire au régiment. le 1er octobre 1917, une attaque allemande ayant pénétré jusqu'à nos lignes de soutien, s'est précipité spontanément à la contre-attaque, admirablement servi par sa section, s'est battu énergiquement à la grenade et a forcé un ennemi supérieur en nombre à se replier précipitamment."
Trois blessures - trois citations.
- O.R. 1791
Croix de guerre, étoiles de bronze, de vermeil et d'argent. citations antérieures
Sources : Lyon Sud : n° matricules 1-500 594, 1RP1179 Archives du département du Rhône
pages 713 à 716/1034
"Sépulture de Guerre"
nécropole nationale de "Montdidier" (Somme)
tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 3596
3 avril 1918 sous-lieutenant Jean BAS
Jean Siméon BAS
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 décembre 1892 à Blacé (Rhône)
25 ans, 3 mois et 14 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - 1912 - Bureau de recrutement de Lyon Sud (Rhône) - Matricule au Rt : 344
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Julien-sur-Bibost (Rhône)
Acte transcrit le 2 décembre 1918
Jean Simon BAS
Mort pour la France le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme)
Né le 20 décembre 1892 à Blacé (Rhône)
25 ans, 3 mois et 14 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Lyon Sud (Rhône) - Matricule au Rt : 344
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
nécropole nationale de "Montdidier"
tombe individuelle - Numéro de la sépulture : 3596
BAS Jean Simon
résidant à Saint-Julien s/Bibost, canton d' Arbresle
Etudiant au moment de son passage devant le conseil de révision
Signalement : cheveux châtains, yeux : gris, visage : ovale
Passé au 415e régiment d'infanterie le 11 juillet 1916 (alors qu'il a le grade d'adjudant au 17e d'infanterie).
Promu sous-lieutenant à titre temporaire à dater du 17 octobre 1916 (décision ministérielle du 23 octobre 1916.
Tué à l'ennemi le 3 avril 1918 à Moreuil (Somme) - avis ministériel E.P. 11.5164 du 17 mai 1918 "Mort pour France"
Nommé chevalier de la Légion d'honneur à compter du 16 décembre 1917 (J.O. du 7 février 1918 page 1382) :
"Officier d'une bravoure éprouvée et légendaire au régiment. le 1er octobre 1917, une attaque allemande ayant pénétré jusqu'à nos lignes de soutien, s'est précipité spontanément à la contre-attaque, admirablement servi par sa section, s'est battu énergiquement à la grenade et a forcé un ennemi supérieur en nombre à se replier précipitamment."
Trois blessures - trois citations.
- O.R. 1791
Croix de guerre, étoiles de bronze, de vermeil et d'argent. citations antérieures
Sources : Lyon Sud : n° matricules 1-500 594, 1RP1179 Archives du département du Rhône
pages 713 à 716/1034
"Sépulture de Guerre"
nécropole nationale de "Montdidier" (Somme)
tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 3596
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
CAZAUX (Jean-Marie-Edmond-Achille) né le 29 avril 1875 à Estampures (Hautes-Pyrénées)
Commandeur de la Légion d'honneur (10 juillet 1931)
Base Leonore
https://www.leonore.archives-nationales ... tice/71012
Cote(s) : 19800035/998/15443 - Archives nationales ; site de Pierrefitte-sur-Seine
=========================================================
Journal officiel du 8 octobre 1917 page 7962
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914,
Arrête: Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 1er octobre 1917, les militaires dont les noms suivent :
[...]
pour officier
Infanterie
CAZAUX (Jean-Marie), chef de nataillon (active) commandant le 1er bataillon du 415e régiment d'infanterie : officier supérieur énergique et brave, payant largement de sa personne en toutes circonstances. Au front depuis le début de la campagne. S'est constamment signalé dans les combats auxquels il a pris part, par son allant et son courage, notamment en Champagne, sous Verdun, et, plus récemment, au cours des opérations de julllet 1917. Deux blessures, cinq citations (Croix de guerre)
J.O. du 19 octobre 1918 page 9102
Par décision ministérielle en date du 14 Octobre 1918 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :
Au grade de lieutenant-colonel.
(A dater du 4 octobre 1918.)
M. CAZAUX, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie. — Affecté au 170e régiment d'infanterie.
CAZAUX (Jean-Marie-Edmond-Achille) né le 29 avril 1875 à Estampures (Hautes-Pyrénées)
Commandeur de la Légion d'honneur (10 juillet 1931)
Base Leonore
https://www.leonore.archives-nationales ... tice/71012
Cote(s) : 19800035/998/15443 - Archives nationales ; site de Pierrefitte-sur-Seine
=========================================================
Journal officiel du 8 octobre 1917 page 7962
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914,
Arrête: Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 1er octobre 1917, les militaires dont les noms suivent :
[...]
pour officier
Infanterie
CAZAUX (Jean-Marie), chef de nataillon (active) commandant le 1er bataillon du 415e régiment d'infanterie : officier supérieur énergique et brave, payant largement de sa personne en toutes circonstances. Au front depuis le début de la campagne. S'est constamment signalé dans les combats auxquels il a pris part, par son allant et son courage, notamment en Champagne, sous Verdun, et, plus récemment, au cours des opérations de julllet 1917. Deux blessures, cinq citations (Croix de guerre)
J.O. du 19 octobre 1918 page 9102
Par décision ministérielle en date du 14 Octobre 1918 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :
Au grade de lieutenant-colonel.
(A dater du 4 octobre 1918.)
M. CAZAUX, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie. — Affecté au 170e régiment d'infanterie.
Dernière modification par ae80 le mer. nov. 20, 2024 2:05 pm, modifié 5 fois.
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
CITATIONS - 415e R.I.
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
CAZAUX (Jean-Marie), chef de batailon au 415e régiment d'infanterie : officier supérieur remarquable par son énergie, son sang-froid et sa connaissance de la guerre. Le ..., à la bataille de ..., a organisé la défense d'un point d'appui débordé par l'ennemi et, par ses dispositions, a réussi à refouler ou capturer les éléments qui avaient pénétré dans notre ligne.
Le ..., a dirigé, des tranchées de première ligne, la défense du secteur contre les nouvelles attaques de l'ennemi. Le ..., chargé d'une opération à cheval sur le secteur du régiment et du régiment voisin, a réussi, par son énergie, à reprendre à l'ennemi, une grande partie du terrain qu'il avait conquis le...
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
DUFOUR (Marius), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier d'un entrain et d'une audace sans pareil. Commandant le peloton de 37 et Stokes, le..., à la bataille de ..., est resté en position jusqu'à épuisement complet de ses munitions, tirant ses derniers obus face en arrière sur les Allemands qui avaient réussi à s'infiltrer. A mis ses pièces hors de service, a rassemblé ses hommes et, complètement entouré, s'est replié en combattant. Grièvement blessé au cours du combat.
J.O. du 1er février 1918 page 1136
APPLICATION DE LA LOI DU 10 AOUT 1917 : Le rang d'ancienneté des sous-lieutenants de complément à titre définitif dont les noms suivent est fixé comme ci-après : Réserve.
M. DUFOUR (M.) du 415e régiment d'infanterie (10 août 1916)
Sur la conduite du lieutenant DUFOUR le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay voir :
J.M.O. de la 163e division d'infanterie
26 N 455/4 - J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918 (page 91/149)
site du ministère des armées (Mémoire des hommes)
J.O. du 20 septembre 1918 page 8211
Réserve
Par décret du Président de la République en date du 16 septembre 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus au grade de lieutenant de réserve d'infanterie, pour prendre rang des dates indiquées ci-après, les sous-iieutenants de réserve d'infanterie dont les noms suivent :
(rang le 11 août 1918)
M. DUFOUR (M.) lieutenant à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie
Journal officiel du 18 mars 1919 page 2831
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 tout 1914, Arrête : Article unique. - Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier
(Pour prendre rang du 10 novembre 1918.)
DUFOUR (Marius), lieutenant (réserve) à la 1ère compagnie du 415e régiment d'infanterie : commandant de compagnie d'un courage et d'un entrain légendaires. Au cours de la poursuite, commandant un détachement léger, a ouvert la voie au régiment sur 30 kilomètres, gardant jour et nuit le contact avec l'ennemi, le chassant de ses points d'appui, lui faisant des prisonniers et lui prenant des mitrailleuses. Le 10 novembre 1918. s'est emparé d'une position énergiquement défendue et l'a conservée malgré les furieuses contre-attaques de l'ennemi.
Deux blessures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations.
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
COUPEAU (Georges), lieutenant au 415e régiment d'infanterie: le.., à la bataille de ..., attaqué, après un violent bombardement, par des fores très supérieures, a, par ses habiles dispositions et la courageuse attitude qu'il a su inspirer à tous, briser plusieurs assauts et a finalement réussi à refouler l'ennemi auquel il a enlevé des prisonniers et des mitrailleuses.
Journal officiel du 18 mars 1919 page 2831
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 tout 1914, Arrête : Article unique. - Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier
(Pour prendre rang du 10 novembre 1918.)
COUPEAU (Georges), lieutenant (réserve) à la 6e compagnie du 415e régiment d'infanterie : commandant de compagnie de haute valeur, énergique et d'une bravoure extraordinaire. Le 10 novembre 1918, a conduit sa compagnie à l'attaque d'une position qu'il est parvenu à occuper, malgré un feu violent de l'ennemi, s'y est maintenu et a repoussé plusieurs contre-attaques furieuses de l'adversaire. Deux blessures. Cinq citations.
Il reçoit la LH en même temps que le lieutenant MEYNIER Joseph de la 1ère compagnie du 415e R.I.
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
MOTTON (Pierre), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier admirable de courage et de sang-froid. Le ..., à la bataille de..., quoique blessé, est resté à son poste de combat et, par son exemple, a constamment animé sa section qui, pendant une heure, a résisté aux attaques d'un ennemi supérieur en nombre et réussi à enrayer son avance.
MOTTON (Pierre-Claude-Séverin)
né le 13 mars 1893 à Serves (Serves-sur-Rhône - Drôme), canton de Tain
N° matricule au recrutement : 787
Cheveux châtains, yeux marrons, visage rond, il mesure 1 mètres 71 et possède un degré d'instruction de niveau 5.
Engagé volontaire pour trois ans le 11 mars 1913 à la mairie de Tain (Drôme)
Venant du 13e régiment de chasseurs avec le grade de maréchal des logis, il passe au 415e régiment d'infanterie le 31 octobre 1917. Là un numéro matricule au corps lui est attribué le : 20.433
Promu sous-lieutenant à titre temporaine à dater du 8 mai 1918
CITATIONS :
% de la brigade n° 12 le 2 juin 1915
% de la 163e D.I. n° 213 le 26 avril 1918
% de la 4e Armée du 27 avril 1918
% du 14e C.A. n° 205
Blessé plusieurs fois :
main gauche par E.O. le 30 mai 1918
bras droit par E.O. le 15 juillet 1918
œil droit par E.O. le 2 novembre 1918
décorations :
Croix de guerre avec étoile de bronze, argent, vermeil et palme
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 2 septembre 1919
Marié le 12 avril 1920, il demeure à Amiens 22, rue Duthoit en 1927
Sources : archives départementales de la Drôme
n°501-1000.1 R 314Archives départementales de la Drôme
J.O. du 13 avril 1919 page 3899
INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 11 avril 1919, les officiers à titre temporaire de l'armée active dont les noms suivent passent avec leur grade, à titre temporaire, officiers de réserve :
MOTTON (P.), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie
J.O. du 30 mars 1923 page 3151
Légion d'honneur pour chevalier
MOTTON (Pierre-Claude-Séverin), sous-lieutenant au 52e R.I. ; 9 ans de services, 4 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. Plusieurs blessures et citations.
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
GIRAUDEAU (Gustave), matricule 5302, adjudant au 415e régiment d'infanterie : chef de section d'une bravoure remarquable. Au cours de la bataille de ..., le..., entouré et fait prisonniers malgré sa résistance, a pu s'échapper des mains de l'ennemi, regagner nos lignes, traversant une zone violemment bombardée et franchissant une rivière dangereuse.
J.O. du 12 août 1918 page 7108
INFANTERIE PROMOTIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 6 août 1918 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :
Au grade de sous-lieutenant.
(A dater du 29 juillet 1918.)
M. Richard, aspirant au 415e régiment d'infanterie.
M. Mellet, aspirant au 415e régiment d'infanterie.
M. GIRAUDEAU, adjudant au 415e régiment d'infanterie.
=================================================================
BRAHY (René), matricule 570, sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier mitrailleur énergique et courageux. Au cours de la bataille de ..., du ... au .., a tiré jusqu'à épuisement de ses munitions. Capturé et désarmé par l'ennemi, s'est échappé de ses mains sous un feu violent de mousqueterie. A repris le commandement d'une section de la compagnie.
BRAHY (Aimé-Louis-Albert-Gustave)
né le 4 mars 1895 à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard)
signalement : cheveux blonds, yeux châtains, front découvert, nez moyen, visage ovale. Il mesure 1 mètre 71 et possède un niveau d'instruction de niveau 3.
N° matricule au recrutement : 570 - classe 1911
Incorporé au 163e R.I. à Nice à compter du 17 décembre 1914 et arrivé au corps le lendemain. Passé au 415e régiment d'infanterie le 11 mars 1915 - n° matricule au corps : 1157. Parti aux armées le 1er avril 1915. Nommé caporal le 24 octobre 1916 et sergent le 11 mai 1918. Il est blessé le 15 octobre 1918 par balle à Brienne-sur-Aisne (Ardennes)
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 312 du 6 septembre 1916
"Tireur, très bon soldat, a toujours été un exemple pour ses camarades. Très vigilant à son poste, a contribué dans une large mesure à repousser l'attaque du 26 août par la précision et la soudaineté de son tir."
cité à l'ordre du bataillon n° 63 du 29 avril 1918 : "Gradé énergique et courageux pendant les combats des 29 mars et 4 avril 1918, a montré un mépris absolu du danger et a donné le plus bel exemple à ses hommes."
cité à l'ordre de la 4e Armée du 24 juillet 1918 : "Sous-officier mitrailleur énergique et courageux. Au cours des combats des 15 au 18 juillet, a tiré jusqu'à épuisement de ses munitions. Capturé et désarmé par l'ennemi, s'est échappé de ses mains sous un feu violent de mousqueterie. A repris le commandement d'une section de la compagnie."
Blessé par balle cuisse gauche le 15 octobre 1918 à Briennes (Ardennes)
Croix de guerre avec étoile de bronze et une palme - Médaille militaire décret du 7 octobre 1932 (J.O. du 18 - 10 - 1932) page 230.
Sources : archives départementales du Vaucluse
FRAD084_RM_01R1327_0048751
BRAHY Aimé Louis Albert Gustave
Matricule : 570
Classe : 1915
Année de naissance : 1895
Lieu de naissance : Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard, France)
Lieu d'enregistrement : Avignon (Vaucluse)
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TERLAY (Henri), matricule 3103, caporal au 415e régiment d'infanterie : caporal d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Chef d'un petit poste avancé, est resté avec ses hommes pendant tout le bombardement de la nuit du ... au ..., à la bataille de ..., Des hommes ayant été blessés, s'est placé seul près d'un passage pour défendre, coûte que coûte, l'accès de notre première ligne. Une demi-heure durant n'a cessé de combattre à la grenade contre un fort détachement ennemi accompagné de lance flammes. N'a consenti à se replier sur la parallèle principale qu'après avoir épuisé entièrement ses munitions et légèrement blessé.
TERLAY (Henri-Augustin-Jean)
né le 10 octobre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Classe 1915 - N° matricule au recrutement 3103 du Bureau de recrutement de Marseille.
Incorporé à compter du 19 décembre 1914, il est dirigé le lendemain vers 173e régiment d'infanterie où il arrive le 29 décembre 1914 comme soldat de 2e classe. Il passe le 1er avril 1915 au 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps n° 6931. Nommé caporal le 20 avril 1918 et sergent le 28 juillet 1918.
Intoxiqué le 7 octobre 1918 à Pontfaberger (sic)
Pontfaverger-Moronvilliers est une commune, située dans le département de la Marne.
Décédé le 12 octobre 1918 des suites de blessures dans un hôpital d'évacuation des armées. Avis du ministère N° 11696 du 26 octobre 1918.
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 489 du 6 juin 1917 - "Soldat très courageux, volontaire pour toutes les missions périlleuses. A participé aux affaires de Champagne (1915), de Verdun (1916). Au cours d'une reconnaissance le 14 mai 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid en se portant bravement à l'assaut des tranchées ennemies."
===============================================
Citation obtenue pour des faits survenus à Moreuil (Somme)
cité à l'ordre de la brigade N° 64 du 29 avril 1918 - "Fusilier mitrailleur brave et courageux. S'est particulièrement distingué au cours des journées du 30 mars au 3 avril 1918 donnant à tous un bel exemple de sang-froid et de dévouement."
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cité à l'ordre de l'armée n° 1253 du 24 juillet 1918 - "Caporal d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Chef d'un petit poste avancé, est resté avec ses hommes pendant tout le bombardement de la nuit du 14 au 15 juillet 1918, ses hommes ayant tous été blessés, s'est placé seul près d'une porte annamite, pour défendre coûte que coûte, l'accès de notre première ligne. Une demi-heure durant n'a cessé de combattre à la grenade contre un fort détachement ennemi accompagné de lance flammes. N'a consenti à se replier sur la parallèle principale qu'après avoir épuisé entièrement ses munitions et légèrement blessé." - Déjà cité.
Sources : archives des Bouches-du-Rhône
TERLAY, Henri, Augustin, Jean : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule
TERLAY, Henri, Augustin, Jean matricule 3103 classe 1915 Subdivision de Marseille
https://www.archives13.fr/ark:/40700/vt ... tion=0.000
Henri Augustin Jean TERLAY
Mort pour la France le 12-12-1918 (Pars-lès-Romilly - hôpital des armées, (Aube)
Né le10-10-1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
23 ans, 2 mois et 2 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 3103
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
acte transcrit le 20 juin 1919
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DAVAL (Georges), matricule 657, caporal au 415e régiment d infanterie : d'un courage exceptionnel. Le ..., à la bataille de ..., son détachement étant serré de près par un groupe de mitrailleurs ennemis a pu, grâce à son sang-froid, le dégager et obliger l'assaillant à se retirer en abandonnant son matériel.
DAVAL (Georges-Henri) né le 24 mars 1888 à Le Clerjus (Vosges)
Bûcheron au moment de son passage devant le conseil de révision se Saint-Loup (Haute-Saône)
Passé au 415e régiment d'infanterie le 18 août 1917. n° matricule au corps : 7777 bis
Nommé caporal le 27 juillet 1918
Cité à l'ordre de l'Armée (extrait du J.O. du 8 août 1918 - ordre du régiment n° 2072
RM146 - Daval Georges, Henri - 1908
Archives départementales de la Haute-Saône
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
BARS (René), matricule 530, soldat au 415e régiment d'infanterie : magnifique soldat. Le ..., à la bataille de ..., volontaire pour occuper, quelques heures avant l'attaque ennemie, l'extrême petit poste avancé, a, le premier, signalé l'attaque ennemie. En protégeant le repli de ses camarades a abattu plusieurs ennemis a coups de fusil. Pendant tout le combat, a été pour ses camarades un merveilleux exemple de courage, de sang-froid et d'activité. Le jour suivant, étant en patrouille, a fait un prisonnier.
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à Autry (Ardennes)
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor)
Passé au 415e R.I. le 20 avril 1918. Décédé des suites de blessures de guerre à l'Ambulance 13/14 à Autry 'Ardennes) le 22 novembre 1918.
Sources : archives départementales des Côtes d'Amor cote FRAD022_1R1458_SBD_1915
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
HAZARD (Paul), matricule 1553, soldat au 415e régiment d'infanterie : jeune soldat des plus crânes. Le ..., à la bataille de ..., volontaire pour porter un pli important au poste de commandement, s'est faufillé à travers l'ennemi qui s'était déjà infiltré et a traversé, pour accomplir sa mission, des bois violemment battus par l'artillerie.
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
ROMAN (Ernest), matricule 1787, soldat au 415e régiment d'infanterie : volontaire pour toutes les missions audacieuses. Le ..., à la bataille de ..., a été chercher entre les lignes un Allemand blessé et l'a ramené prisonnier. Dans la journée suivante, n'a cessé de patrouiller et est revenu, chaque fois, porteur de renseignements sur l'ennemi, de documents et de matériel.
CITATIONS - 415e R.I.
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
CAZAUX (Jean-Marie), chef de batailon au 415e régiment d'infanterie : officier supérieur remarquable par son énergie, son sang-froid et sa connaissance de la guerre. Le ..., à la bataille de ..., a organisé la défense d'un point d'appui débordé par l'ennemi et, par ses dispositions, a réussi à refouler ou capturer les éléments qui avaient pénétré dans notre ligne.
Le ..., a dirigé, des tranchées de première ligne, la défense du secteur contre les nouvelles attaques de l'ennemi. Le ..., chargé d'une opération à cheval sur le secteur du régiment et du régiment voisin, a réussi, par son énergie, à reprendre à l'ennemi, une grande partie du terrain qu'il avait conquis le...
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
DUFOUR (Marius), lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier d'un entrain et d'une audace sans pareil. Commandant le peloton de 37 et Stokes, le..., à la bataille de ..., est resté en position jusqu'à épuisement complet de ses munitions, tirant ses derniers obus face en arrière sur les Allemands qui avaient réussi à s'infiltrer. A mis ses pièces hors de service, a rassemblé ses hommes et, complètement entouré, s'est replié en combattant. Grièvement blessé au cours du combat.
J.O. du 1er février 1918 page 1136
APPLICATION DE LA LOI DU 10 AOUT 1917 : Le rang d'ancienneté des sous-lieutenants de complément à titre définitif dont les noms suivent est fixé comme ci-après : Réserve.
M. DUFOUR (M.) du 415e régiment d'infanterie (10 août 1916)
Sur la conduite du lieutenant DUFOUR le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay voir :
J.M.O. de la 163e division d'infanterie
26 N 455/4 - J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918 (page 91/149)
site du ministère des armées (Mémoire des hommes)
J.O. du 20 septembre 1918 page 8211
Réserve
Par décret du Président de la République en date du 16 septembre 1918, rendu sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, sont promus au grade de lieutenant de réserve d'infanterie, pour prendre rang des dates indiquées ci-après, les sous-iieutenants de réserve d'infanterie dont les noms suivent :
(rang le 11 août 1918)
M. DUFOUR (M.) lieutenant à titre temporaire du 415e régiment d'infanterie
Journal officiel du 18 mars 1919 page 2831
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 tout 1914, Arrête : Article unique. - Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier
(Pour prendre rang du 10 novembre 1918.)
DUFOUR (Marius), lieutenant (réserve) à la 1ère compagnie du 415e régiment d'infanterie : commandant de compagnie d'un courage et d'un entrain légendaires. Au cours de la poursuite, commandant un détachement léger, a ouvert la voie au régiment sur 30 kilomètres, gardant jour et nuit le contact avec l'ennemi, le chassant de ses points d'appui, lui faisant des prisonniers et lui prenant des mitrailleuses. Le 10 novembre 1918. s'est emparé d'une position énergiquement défendue et l'a conservée malgré les furieuses contre-attaques de l'ennemi.
Deux blessures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations.
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
COUPEAU (Georges), lieutenant au 415e régiment d'infanterie: le.., à la bataille de ..., attaqué, après un violent bombardement, par des fores très supérieures, a, par ses habiles dispositions et la courageuse attitude qu'il a su inspirer à tous, briser plusieurs assauts et a finalement réussi à refouler l'ennemi auquel il a enlevé des prisonniers et des mitrailleuses.
Journal officiel du 18 mars 1919 page 2831
Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 tout 1914, Arrête : Article unique. - Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier
(Pour prendre rang du 10 novembre 1918.)
COUPEAU (Georges), lieutenant (réserve) à la 6e compagnie du 415e régiment d'infanterie : commandant de compagnie de haute valeur, énergique et d'une bravoure extraordinaire. Le 10 novembre 1918, a conduit sa compagnie à l'attaque d'une position qu'il est parvenu à occuper, malgré un feu violent de l'ennemi, s'y est maintenu et a repoussé plusieurs contre-attaques furieuses de l'adversaire. Deux blessures. Cinq citations.
Il reçoit la LH en même temps que le lieutenant MEYNIER Joseph de la 1ère compagnie du 415e R.I.
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
MOTTON (Pierre), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier admirable de courage et de sang-froid. Le ..., à la bataille de..., quoique blessé, est resté à son poste de combat et, par son exemple, a constamment animé sa section qui, pendant une heure, a résisté aux attaques d'un ennemi supérieur en nombre et réussi à enrayer son avance.
MOTTON (Pierre-Claude-Séverin)
né le 13 mars 1893 à Serves (Serves-sur-Rhône - Drôme), canton de Tain
N° matricule au recrutement : 787
Cheveux châtains, yeux marrons, visage rond, il mesure 1 mètres 71 et possède un degré d'instruction de niveau 5.
Engagé volontaire pour trois ans le 11 mars 1913 à la mairie de Tain (Drôme)
Venant du 13e régiment de chasseurs avec le grade de maréchal des logis, il passe au 415e régiment d'infanterie le 31 octobre 1917. Là un numéro matricule au corps lui est attribué le : 20.433
Promu sous-lieutenant à titre temporaine à dater du 8 mai 1918
CITATIONS :
% de la brigade n° 12 le 2 juin 1915
% de la 163e D.I. n° 213 le 26 avril 1918
% de la 4e Armée du 27 avril 1918
% du 14e C.A. n° 205
Blessé plusieurs fois :
main gauche par E.O. le 30 mai 1918
bras droit par E.O. le 15 juillet 1918
œil droit par E.O. le 2 novembre 1918
décorations :
Croix de guerre avec étoile de bronze, argent, vermeil et palme
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 2 septembre 1919
Marié le 12 avril 1920, il demeure à Amiens 22, rue Duthoit en 1927
Sources : archives départementales de la Drôme
n°501-1000.1 R 314Archives départementales de la Drôme
J.O. du 13 avril 1919 page 3899
INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 11 avril 1919, les officiers à titre temporaire de l'armée active dont les noms suivent passent avec leur grade, à titre temporaire, officiers de réserve :
MOTTON (P.), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie
J.O. du 30 mars 1923 page 3151
Légion d'honneur pour chevalier
MOTTON (Pierre-Claude-Séverin), sous-lieutenant au 52e R.I. ; 9 ans de services, 4 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. Plusieurs blessures et citations.
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
GIRAUDEAU (Gustave), matricule 5302, adjudant au 415e régiment d'infanterie : chef de section d'une bravoure remarquable. Au cours de la bataille de ..., le..., entouré et fait prisonniers malgré sa résistance, a pu s'échapper des mains de l'ennemi, regagner nos lignes, traversant une zone violemment bombardée et franchissant une rivière dangereuse.
J.O. du 12 août 1918 page 7108
INFANTERIE PROMOTIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 6 août 1918 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées :
Au grade de sous-lieutenant.
(A dater du 29 juillet 1918.)
M. Richard, aspirant au 415e régiment d'infanterie.
M. Mellet, aspirant au 415e régiment d'infanterie.
M. GIRAUDEAU, adjudant au 415e régiment d'infanterie.
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BRAHY (René), matricule 570, sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier mitrailleur énergique et courageux. Au cours de la bataille de ..., du ... au .., a tiré jusqu'à épuisement de ses munitions. Capturé et désarmé par l'ennemi, s'est échappé de ses mains sous un feu violent de mousqueterie. A repris le commandement d'une section de la compagnie.
BRAHY (Aimé-Louis-Albert-Gustave)
né le 4 mars 1895 à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard)
signalement : cheveux blonds, yeux châtains, front découvert, nez moyen, visage ovale. Il mesure 1 mètre 71 et possède un niveau d'instruction de niveau 3.
N° matricule au recrutement : 570 - classe 1911
Incorporé au 163e R.I. à Nice à compter du 17 décembre 1914 et arrivé au corps le lendemain. Passé au 415e régiment d'infanterie le 11 mars 1915 - n° matricule au corps : 1157. Parti aux armées le 1er avril 1915. Nommé caporal le 24 octobre 1916 et sergent le 11 mai 1918. Il est blessé le 15 octobre 1918 par balle à Brienne-sur-Aisne (Ardennes)
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 312 du 6 septembre 1916
"Tireur, très bon soldat, a toujours été un exemple pour ses camarades. Très vigilant à son poste, a contribué dans une large mesure à repousser l'attaque du 26 août par la précision et la soudaineté de son tir."
cité à l'ordre du bataillon n° 63 du 29 avril 1918 : "Gradé énergique et courageux pendant les combats des 29 mars et 4 avril 1918, a montré un mépris absolu du danger et a donné le plus bel exemple à ses hommes."
cité à l'ordre de la 4e Armée du 24 juillet 1918 : "Sous-officier mitrailleur énergique et courageux. Au cours des combats des 15 au 18 juillet, a tiré jusqu'à épuisement de ses munitions. Capturé et désarmé par l'ennemi, s'est échappé de ses mains sous un feu violent de mousqueterie. A repris le commandement d'une section de la compagnie."
Blessé par balle cuisse gauche le 15 octobre 1918 à Briennes (Ardennes)
Croix de guerre avec étoile de bronze et une palme - Médaille militaire décret du 7 octobre 1932 (J.O. du 18 - 10 - 1932) page 230.
Sources : archives départementales du Vaucluse
FRAD084_RM_01R1327_0048751
BRAHY Aimé Louis Albert Gustave
Matricule : 570
Classe : 1915
Année de naissance : 1895
Lieu de naissance : Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard, France)
Lieu d'enregistrement : Avignon (Vaucluse)
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TERLAY (Henri), matricule 3103, caporal au 415e régiment d'infanterie : caporal d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Chef d'un petit poste avancé, est resté avec ses hommes pendant tout le bombardement de la nuit du ... au ..., à la bataille de ..., Des hommes ayant été blessés, s'est placé seul près d'un passage pour défendre, coûte que coûte, l'accès de notre première ligne. Une demi-heure durant n'a cessé de combattre à la grenade contre un fort détachement ennemi accompagné de lance flammes. N'a consenti à se replier sur la parallèle principale qu'après avoir épuisé entièrement ses munitions et légèrement blessé.
TERLAY (Henri-Augustin-Jean)
né le 10 octobre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Classe 1915 - N° matricule au recrutement 3103 du Bureau de recrutement de Marseille.
Incorporé à compter du 19 décembre 1914, il est dirigé le lendemain vers 173e régiment d'infanterie où il arrive le 29 décembre 1914 comme soldat de 2e classe. Il passe le 1er avril 1915 au 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps n° 6931. Nommé caporal le 20 avril 1918 et sergent le 28 juillet 1918.
Intoxiqué le 7 octobre 1918 à Pontfaberger (sic)
Pontfaverger-Moronvilliers est une commune, située dans le département de la Marne.
Décédé le 12 octobre 1918 des suites de blessures dans un hôpital d'évacuation des armées. Avis du ministère N° 11696 du 26 octobre 1918.
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 489 du 6 juin 1917 - "Soldat très courageux, volontaire pour toutes les missions périlleuses. A participé aux affaires de Champagne (1915), de Verdun (1916). Au cours d'une reconnaissance le 14 mai 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid en se portant bravement à l'assaut des tranchées ennemies."
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Citation obtenue pour des faits survenus à Moreuil (Somme)
cité à l'ordre de la brigade N° 64 du 29 avril 1918 - "Fusilier mitrailleur brave et courageux. S'est particulièrement distingué au cours des journées du 30 mars au 3 avril 1918 donnant à tous un bel exemple de sang-froid et de dévouement."
===============================================
cité à l'ordre de l'armée n° 1253 du 24 juillet 1918 - "Caporal d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Chef d'un petit poste avancé, est resté avec ses hommes pendant tout le bombardement de la nuit du 14 au 15 juillet 1918, ses hommes ayant tous été blessés, s'est placé seul près d'une porte annamite, pour défendre coûte que coûte, l'accès de notre première ligne. Une demi-heure durant n'a cessé de combattre à la grenade contre un fort détachement ennemi accompagné de lance flammes. N'a consenti à se replier sur la parallèle principale qu'après avoir épuisé entièrement ses munitions et légèrement blessé." - Déjà cité.
Sources : archives des Bouches-du-Rhône
TERLAY, Henri, Augustin, Jean : Etat signalétique et militaire.
Présentation du contenu : Registre matricule
TERLAY, Henri, Augustin, Jean matricule 3103 classe 1915 Subdivision de Marseille
https://www.archives13.fr/ark:/40700/vt ... tion=0.000
Henri Augustin Jean TERLAY
Mort pour la France le 12-12-1918 (Pars-lès-Romilly - hôpital des armées, (Aube)
Né le10-10-1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
23 ans, 2 mois et 2 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 3103
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
acte transcrit le 20 juin 1919
=================================================================
DAVAL (Georges), matricule 657, caporal au 415e régiment d infanterie : d'un courage exceptionnel. Le ..., à la bataille de ..., son détachement étant serré de près par un groupe de mitrailleurs ennemis a pu, grâce à son sang-froid, le dégager et obliger l'assaillant à se retirer en abandonnant son matériel.
DAVAL (Georges-Henri) né le 24 mars 1888 à Le Clerjus (Vosges)
Bûcheron au moment de son passage devant le conseil de révision se Saint-Loup (Haute-Saône)
Passé au 415e régiment d'infanterie le 18 août 1917. n° matricule au corps : 7777 bis
Nommé caporal le 27 juillet 1918
Cité à l'ordre de l'Armée (extrait du J.O. du 8 août 1918 - ordre du régiment n° 2072
RM146 - Daval Georges, Henri - 1908
Archives départementales de la Haute-Saône
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Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
BARS (René), matricule 530, soldat au 415e régiment d'infanterie : magnifique soldat. Le ..., à la bataille de ..., volontaire pour occuper, quelques heures avant l'attaque ennemie, l'extrême petit poste avancé, a, le premier, signalé l'attaque ennemie. En protégeant le repli de ses camarades a abattu plusieurs ennemis a coups de fusil. Pendant tout le combat, a été pour ses camarades un merveilleux exemple de courage, de sang-froid et d'activité. Le jour suivant, étant en patrouille, a fait un prisonnier.
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à Autry (Ardennes)
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor)
Passé au 415e R.I. le 20 avril 1918. Décédé des suites de blessures de guerre à l'Ambulance 13/14 à Autry 'Ardennes) le 22 novembre 1918.
Sources : archives départementales des Côtes d'Amor cote FRAD022_1R1458_SBD_1915
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
HAZARD (Paul), matricule 1553, soldat au 415e régiment d'infanterie : jeune soldat des plus crânes. Le ..., à la bataille de ..., volontaire pour porter un pli important au poste de commandement, s'est faufillé à travers l'ennemi qui s'était déjà infiltré et a traversé, pour accomplir sa mission, des bois violemment battus par l'artillerie.
=================================================================
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
Sont cités à l'ordre de l'armée les militaires dont les noms suivent
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
ROMAN (Ernest), matricule 1787, soldat au 415e régiment d'infanterie : volontaire pour toutes les missions audacieuses. Le ..., à la bataille de ..., a été chercher entre les lignes un Allemand blessé et l'a ramené prisonnier. Dans la journée suivante, n'a cessé de patrouiller et est revenu, chaque fois, porteur de renseignements sur l'ennemi, de documents et de matériel.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
Même si les sources sont très parcellaires, tentons d'établir l'encadrement du régiment durant cette période que nous essaierons d'enrichir au fur et à mesure des trouvailles.
Cet ordre de bataille reste théorique et doit comporter de grossières erreurs, Il s'agit donc simplement d'une approche et j'espère trouver toute l'indulgence de la part du lecteur de ce post.
ORDRE DE BATAILLE du 415e R.I. :
Etat-Major
Au début du printemps 1918, le Chef de corps, commandant le 415e R.I., est le colonel Jean-René-Charles LEBOITEUX, de fin 1917 au 25 avril 1918.
C.H.R.
1er bataillon
CAZAUX (Jean-Marie), chef de nataillon, Cdt le bataillon
1ère compagnie
DUFOUR (Marius), lieutenant, Cdt la Cie
2e compagnie
3e compagnie
BASTIDE (Maurice-Jules-Edmond), lieutenant
29 septembre 1918, les débris de la 3e compagnie (30 hommes avec le capitaine BASTIDE) cf Guitton page 21, op. cit.)
1ère compagnie de mitrailleuses (C.M.1) rattaché au 1er bataillon (12 mitrailleuses)
HUART (Léon), lieutenant à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e R.I. (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)
STARITA (Dominique-François-Ferdinand), adjudant de réserve à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie
2e bataillon
J.O. du 30 avril 1918 page 3748
Le Président du Conseil, ministre de la guerre :
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête : Article unique. - est inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 18 avril 1918, le militaire de l'armée active dont le nom suit
Pour officier (infanterie)
D'ARBLADE (Jean-Charles), chef de bataillon à titre temporaire commandant précédemment le 2e bataillon du 415e bataillon d'infanterie
Est-il encore le chef de nataillon, Cdt le 2e bataillon fin mars 1918 ?. Il avait été blessé le 1er octobre 1917 alors qu'il commandait le 1er bataillon du 415e d'infanterie quand les Allemands attaquent sur le front du Quartier Hassoule. Le quartier Hassoule : Le Hassoule est un bois et un ravin à 1 200 NNE du fort de Douaumont.
(163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/3 - J.M.O. du 24 septembre au 31 décembre 1917 (page 5/16)
5e compagnie
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest), lieutenant
6e compagnie
JOURDAN (Isidore-Gabriel), capitaine, Cdt la Cie
COUPEAU (Georges), lieutenant, lui succédera à ce poste
7e compagnie
BALARESQUE (Louis-Amédée), lieutenant
2e compagnie de mitrailleuses (C.M.2) rattaché au 2e bataillon (12 mitrailleuses)
FRANCESCHI (Jules-Pierre), lieutenant à la C.M. 2, commandant une section de mitrailleuses (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)
3e bataillon
De CHAUVENET, chef de nataillon, Cdt le 3e bataillon
26 N 455/6 Infanterie : J.M.O. du 10 novembre 1916 au 24 janvier 1919
Jacques de ROCCA-SERRA
Médecin auxiliaire du 3e bataillon du 415e régiment d'infanterie
9e compagnie
De PIOLENC (Raymond), lieutenant Cdt la Cie
(voir sa citation (J.O. du 8 octobre 1918 page 8754, sur son engagement au cours des combats de la mi-juillet 1918)
MOTTON, sous-lieutenant,
10e compagnie
BOREL, lieutenant
11e compagnie
COGNARD, lieutenant Cdt la Cie
MAURICE, lieutenant
3e compagnie de mitrailleuses (C.M.3) rattaché au 3e bataillon (12 mitrailleuses)
Même si les sources sont très parcellaires, tentons d'établir l'encadrement du régiment durant cette période que nous essaierons d'enrichir au fur et à mesure des trouvailles.
Cet ordre de bataille reste théorique et doit comporter de grossières erreurs, Il s'agit donc simplement d'une approche et j'espère trouver toute l'indulgence de la part du lecteur de ce post.
ORDRE DE BATAILLE du 415e R.I. :
Etat-Major
Au début du printemps 1918, le Chef de corps, commandant le 415e R.I., est le colonel Jean-René-Charles LEBOITEUX, de fin 1917 au 25 avril 1918.
C.H.R.
1er bataillon
CAZAUX (Jean-Marie), chef de nataillon, Cdt le bataillon
1ère compagnie
DUFOUR (Marius), lieutenant, Cdt la Cie
2e compagnie
3e compagnie
BASTIDE (Maurice-Jules-Edmond), lieutenant
29 septembre 1918, les débris de la 3e compagnie (30 hommes avec le capitaine BASTIDE) cf Guitton page 21, op. cit.)
1ère compagnie de mitrailleuses (C.M.1) rattaché au 1er bataillon (12 mitrailleuses)
HUART (Léon), lieutenant à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e R.I. (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)
STARITA (Dominique-François-Ferdinand), adjudant de réserve à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 415e régiment d'infanterie
2e bataillon
J.O. du 30 avril 1918 page 3748
Le Président du Conseil, ministre de la guerre :
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête : Article unique. - est inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 18 avril 1918, le militaire de l'armée active dont le nom suit
Pour officier (infanterie)
D'ARBLADE (Jean-Charles), chef de bataillon à titre temporaire commandant précédemment le 2e bataillon du 415e bataillon d'infanterie
Est-il encore le chef de nataillon, Cdt le 2e bataillon fin mars 1918 ?. Il avait été blessé le 1er octobre 1917 alors qu'il commandait le 1er bataillon du 415e d'infanterie quand les Allemands attaquent sur le front du Quartier Hassoule. Le quartier Hassoule : Le Hassoule est un bois et un ravin à 1 200 NNE du fort de Douaumont.
(163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/3 - J.M.O. du 24 septembre au 31 décembre 1917 (page 5/16)
5e compagnie
RAMBOZ (Isaac-Marius-Ernest), lieutenant
6e compagnie
JOURDAN (Isidore-Gabriel), capitaine, Cdt la Cie
COUPEAU (Georges), lieutenant, lui succédera à ce poste
7e compagnie
BALARESQUE (Louis-Amédée), lieutenant
2e compagnie de mitrailleuses (C.M.2) rattaché au 2e bataillon (12 mitrailleuses)
FRANCESCHI (Jules-Pierre), lieutenant à la C.M. 2, commandant une section de mitrailleuses (voir citation J.O. du 2 juillet 1918 page 5740)
3e bataillon
De CHAUVENET, chef de nataillon, Cdt le 3e bataillon
26 N 455/6 Infanterie : J.M.O. du 10 novembre 1916 au 24 janvier 1919
Jacques de ROCCA-SERRA
Médecin auxiliaire du 3e bataillon du 415e régiment d'infanterie
9e compagnie
De PIOLENC (Raymond), lieutenant Cdt la Cie
(voir sa citation (J.O. du 8 octobre 1918 page 8754, sur son engagement au cours des combats de la mi-juillet 1918)
MOTTON, sous-lieutenant,
10e compagnie
BOREL, lieutenant
11e compagnie
COGNARD, lieutenant Cdt la Cie
MAURICE, lieutenant
3e compagnie de mitrailleuses (C.M.3) rattaché au 3e bataillon (12 mitrailleuses)
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
De CHAUVENET, chef de nataillon au 415e régiment d'infanterie
Journal officiel du 1er janvier 1917 page 18
Nomination pour chevalier de la Légion d'honneur
DE CHAUVENET (Henri-Louis-Maximilien), capitaine {active) au 412 régiment d'infanterie : ancien de services (???). Fait preuve, depuis le début des hostilités, d'un zèle et d'une activité de tous les instants.
Journal officiel du 10 août 1917 page 6250
M. de Chauvenet, capitaine au 412e régiment d'infanterie passe au 255e régiment d'infanterie.
Journal officiel du 14 décembre 1917 page 10162
M. de Chauvenet, capitaine au 255e régiment d'infanterie passe au 415e régiment d'infanterie.
Journal officiel du 22 décembre 1917 page 10472
INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS.
Arme active.
Par décision ministérielle en date du 14 décembre 1917 et par application des décrets des 2 janvier 1915 et 3 février 1917, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratiliées :
Au grade de chef de bataillon.
(A dater du 2 décembre 1917.) rectification à dater du à dater du 4 décembre 1917 (JO du 28 décembre 1917 page 10659)
M. de Chauvenet, capitaine au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu (3e catégorie).
DE CHAUVENET Henri Louis Maximilien
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne) - Disparu
Né le 11 décembre 1873 à Paris (11e arrondissement) (ex Seine)
Chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 48
Classe 1893 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - numéro matricule au recrutement : 562
Jugement rendu le 29 juillet 1920 par le tribunal de Saint-Omer
Jugement transcrit le 30 août 1920 à Salperwick (Pas-de-Calais) (village situé à l'ouest de Saint-Omer)
Henri Louis DE CHAUVENET
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Prunay (Marne)
Né le 11 décembre 1873 à Paris 11e arrondissement (Paris) (ex Seine)
44 ans, 7 mois et 4 jours
chef de bataillon
Unité : 450e régiment d'infanterie (450e RI) (???)
Classe 1893 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 562 N°matricule vérifié
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Salperwick (Pas-de-Calais)
DE CHAUVENET Henri Louis Maximilien
Né le 11 décembre 1873 à Paris 11e arrondissement
résidant à Lille (Nord), 215 bis, boulevard de la liberté, au moment de son passage devant le conseil de révision
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris bleu, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, il mesure 1 mètre 76
Degré d'instruction de niveau 4
Parti le 15 novembre 1894, il incorpore le 8e R.I. et arrive au corps le même jour comme soldat de 2e classe. c'est le début de sa carrière militaire. Nommé caporal le 13 décembre 1895 ; sergent le 17 décembre suivant ; sergent fourrier le 20 janvier 1897. Elève officier à l'Ecole militaire d'infanterie le 15 mars 1898, il part pour Saint-Maixent le 12 avril suivant. Promu sous-lieutenant pour prendre rang le 1er avril 1900 et lieutenant le 1er avril 1901. Promu capitaine en 1914. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 5 décembre 1917 par décision ministériel du même jour. Promu chef de bataillon à titre temporaire par D.M. du 14 décembre 1917 (J.O. du 22 décembre 1917).
Disparu le 15 juillet 1918, présumé prisonnier à Wez-Prunay (Marne).
Tué à l'ennemi - avis du jugement déclratif de décès n° 33 du 1er décembre 1920
Sources :
Volume 2 (501-1000) 1R 2376 Site Web des Archives départementales du Nord (page 69/643)
Sur la fin du Commandant DE CHAUVENET le 15 juillet 1918 voir :
J.M.O. de la 163e division d'infanterie
26 N 455/4 - J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918 (pages 90 et 91/149)
site du ministère des armées (Mémoire des hommes)
De CHAUVENET, chef de nataillon au 415e régiment d'infanterie
Journal officiel du 1er janvier 1917 page 18
Nomination pour chevalier de la Légion d'honneur
DE CHAUVENET (Henri-Louis-Maximilien), capitaine {active) au 412 régiment d'infanterie : ancien de services (???). Fait preuve, depuis le début des hostilités, d'un zèle et d'une activité de tous les instants.
Journal officiel du 10 août 1917 page 6250
M. de Chauvenet, capitaine au 412e régiment d'infanterie passe au 255e régiment d'infanterie.
Journal officiel du 14 décembre 1917 page 10162
M. de Chauvenet, capitaine au 255e régiment d'infanterie passe au 415e régiment d'infanterie.
Journal officiel du 22 décembre 1917 page 10472
INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS.
Arme active.
Par décision ministérielle en date du 14 décembre 1917 et par application des décrets des 2 janvier 1915 et 3 février 1917, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratiliées :
Au grade de chef de bataillon.
(A dater du 2 décembre 1917.) rectification à dater du à dater du 4 décembre 1917 (JO du 28 décembre 1917 page 10659)
M. de Chauvenet, capitaine au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu (3e catégorie).
DE CHAUVENET Henri Louis Maximilien
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne) - Disparu
Né le 11 décembre 1873 à Paris (11e arrondissement) (ex Seine)
Chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 48
Classe 1893 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - numéro matricule au recrutement : 562
Jugement rendu le 29 juillet 1920 par le tribunal de Saint-Omer
Jugement transcrit le 30 août 1920 à Salperwick (Pas-de-Calais) (village situé à l'ouest de Saint-Omer)
Henri Louis DE CHAUVENET
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Prunay (Marne)
Né le 11 décembre 1873 à Paris 11e arrondissement (Paris) (ex Seine)
44 ans, 7 mois et 4 jours
chef de bataillon
Unité : 450e régiment d'infanterie (450e RI) (???)
Classe 1893 - Bureau de recrutement de Lille (Nord) - Matricule au recrutement : 562 N°matricule vérifié
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Salperwick (Pas-de-Calais)
DE CHAUVENET Henri Louis Maximilien
Né le 11 décembre 1873 à Paris 11e arrondissement
résidant à Lille (Nord), 215 bis, boulevard de la liberté, au moment de son passage devant le conseil de révision
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris bleu, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, il mesure 1 mètre 76
Degré d'instruction de niveau 4
Parti le 15 novembre 1894, il incorpore le 8e R.I. et arrive au corps le même jour comme soldat de 2e classe. c'est le début de sa carrière militaire. Nommé caporal le 13 décembre 1895 ; sergent le 17 décembre suivant ; sergent fourrier le 20 janvier 1897. Elève officier à l'Ecole militaire d'infanterie le 15 mars 1898, il part pour Saint-Maixent le 12 avril suivant. Promu sous-lieutenant pour prendre rang le 1er avril 1900 et lieutenant le 1er avril 1901. Promu capitaine en 1914. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 5 décembre 1917 par décision ministériel du même jour. Promu chef de bataillon à titre temporaire par D.M. du 14 décembre 1917 (J.O. du 22 décembre 1917).
Disparu le 15 juillet 1918, présumé prisonnier à Wez-Prunay (Marne).
Tué à l'ennemi - avis du jugement déclratif de décès n° 33 du 1er décembre 1920
Sources :
Volume 2 (501-1000) 1R 2376 Site Web des Archives départementales du Nord (page 69/643)
Sur la fin du Commandant DE CHAUVENET le 15 juillet 1918 voir :
J.M.O. de la 163e division d'infanterie
26 N 455/4 - J.M.O. du 1er janvier au 27 juillet 1918 (pages 90 et 91/149)
site du ministère des armées (Mémoire des hommes)
Dernière modification par ae80 le sam. nov. 16, 2024 2:55 pm, modifié 2 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE