Forum PAGES 14-18

bonsoir



Louise de Bettignies, née le 15 juillet 1880 à Saint-Amand-les-Eaux, morte le 27 septembre 1918 à Cologne, est un agent secret français qui espionna, sous le pseudonyme d’Alice Dubois, pour le compte de l’armée britannique durant la première Guerre mondiale.
son souvenir est présent sur le site de Notre Dame de LORETTE que chaque Garde d'Honneur connait bien.

bonne soirée

Dominique

En parlant de Louise de Bettignies, il faut parler aussi de Marie Léonie Vanhoutte, épouse Redier (1888-1967), son lieutenant.

Il y a d'autres personnes qui ont participé au réseau de Louise de Bettignies :
Premier Pôle : M. Sion, ou M. Lenfant, commissaire de police à Tourcoing.
Deuxième pôle : Comboin dit José Biernan, Madeleine Basteins, Mme Semichon, Mme Paul Bernard, Mme de Vaugirard, Victor Viaene et Alphonse Verstapen.

Bonjour,

Ne pas confondre "espions" et "résistants"... car à l'époque on ne parlait pas de résistants mais d'espions !!!
Par exemple L. De Bettignies, E. Cavell et bien d'autres furent des résistantes... dans les espionnes on trouvait par exemple Mata Hari, etc...
J.Claude

Bonjour

Quelques missions spéciales de l'aviation à voir ICI.
Mission: déposer un espion (souvent des douaniers) derrière les lignes allemandes et le reprendre quelques jours après.
Beaucoup de ces missions secrètes n'ont pas été documentées.

Cordialement
Claude

Bonjour,

Ne pas confondre "espions" et "résistants"... car à l'époque on ne parlait pas de résistants mais d'espions !!!
Par exemple L. De Bettignies, E. Cavell et bien d'autres furent des résistantes... dans les espionnes on trouvait par exemple Mata Hari, etc...
J.Claude

Je suis bien d'accord en parti. L. de Bettignies fut résistante et espionne, pour les services secrets britannique, sous l'alias "Alice Dubois", et pour le 2ème Bureau sous l'alias "Pauline". De plus les gens de son réseau faisait de l'espionnite pour donner des éléments, entre autre les horaires des trains, la position des batteries, etc..., pour transmission au delà de la ligne Hindenbourg.

Bonjour,

Effectivement le terme "résistance" ne fut pas employé durant la grande guerre...
Le mot d'espion fut attribué par les allemands à tous ceux et celles qui luttèrent contre les sévices des troupes d'occupation....
L'espionnage de 14-18 réalisé par les hommes et femmes pouvait être un refus de saluer un officier allemand, planter les pommes de terre de façon qu'elles ne poussent pas, mettre de la limaille de fer dans la graisse des locomotives, etc... Puis il y eut des résistants qui pratiquèrent le renseignement (noter les trains de soldats ou de matériel, noter l'état d'esprit des soldats au repos, les régiments du secteur, etc...
Par contre il n'y eut pas de résistance armée ni celle rattachée à une idéologie politique... Au cours du 2ème conflit mondial on retrouve le réseau de la Dame Blanche qui fut très actif durant la 1ère....
J.Claude

les horaires des trains, la position des batteries, etc..., pour transmission au delà de la ligne Hindenbourg.

Bonjour,
Dans ce registre il ne faut pas oublier l'action des Luxembourgeois, bien placés pour observer, dont les agents communiquaient ( avec les services secrets britanniques de Folkestone via Paris) par annonces codées dans les journaux qui transitaient via la Suisse.
Cordialement
Alain

Bonjour,

Je pense que les termes que ce soit resistant ou espion sont de toutes façon réducteurs et ne correspondent pas à la réalité

un espion: "Personne chargée de recueillir secrètement des informations sur une puissance étrangère"

dans le cas de louise de Bretigny qui dirige un réseau de renseignement le qualificatif peut s'appliquer, dans le cas d'Edith cavell c'est plus problématique certes elle agit pour le MI6 (donc espionne) mais elle fait aussi partie d'un réseau d'aide aux évadés et là on entre de plein pied dans ce qui sera appelé ultérieurement de la résistance!

Le professeur Willot professeur de pharmacie à Lille et pharmacien à Roubaix avec l'abbé Pinte professeur à l'institut technique roubaisien captaient les emissions de la tour eiffel et les transcrivaient dans un journal "la patience " et "l'oiseau de France" arreété juge condamne à 10 ans de forteresse il rentre en France libérée après l'armistice et décede des suites de son incarceration en 1919 la m^me action en 1940/1945 est appelée rsistance et pas espionnage

ceux qui ont hébergé et aidé des soldats français isolé dans les arrières de l'enemi en 1914 n'taient pas des espions mais bien ce que l'on appelera par la suite des "résistants"

dans le conflit suivant ceux qui appartenaient à des réseaux de renseignement, des réseaux de passeurs, ou aus maquis se définissent tous comme résistants à l'enemi! et certainement pas comme espion

En fait l'espion c'est celui qui vous "espionne" celui qui espionne pour vous est un agent de renseignement, de même celui qui est résistant est dans votre camp, dans le cas contraire c'est un saboteur, un terroriste, un hors la loi, les mots ont une importance

Un grand nombre d'actes commis par des habitants des territoires occupés ne rentrent pas du tout das le cadre de l'espionnage mais plutôt dans celui de la résistance.

Cordialement

Pierre

Bonjour à tous,


• Le Temps, n° 19.702, Mercredi 16 juin 1915, p. 4, en rubrique « Dernière heure. ».




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Bien amicalement à vous,
Daniel.