Bonjour Armand, bonjour à tous,
Pour moi, c'est Champagne, toujours, partout, sans hésitation (bon d'accord, avec modération).
Je m'éloigne un peu du 106è, excuse-moi Florent, mais je retrouve un extrait du livre de Roger ACCARIES 'Dans la fournaise',
Il était fou de lecture ... et champenois. Le 1er jour de l'an de la guerre, il ne pouvait passer à côté de ses plaisirs.
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Vendredi 1er janvier 1915A midi, je vais à l’Hôtel de Ville pour sa bibliothèque. Peu de livres intéressants dans ceux que je vois. Les marmites commencent à tomber et plusieurs fois je dois me garer contre les murs. Mais voici qu’une marmite tombe sur l’Hôtel de Ville. Je pars. Le toit de la pièce voisine de la bibliothèque s’écroule. Ça devient mauvais. Je reprends ma bicyclette sans insister d’avantage. J’ai fait 40 mètres, lorsqu’arrive une marmite. Elle éclate. J’appuie sur les pédales ; en me retournant un peu plus loin, je vois la rue pleine de fumée noire tandis qu’une maison située entre l’Hôtel de Ville et moi s’écroule, à l’endroit où je viens de passer.
Des têtes se montrent aux fenêtres, dans l’embrasure des fenêtres : « Tu l’as échappé belle ! » « Ils t’en veulent ».
Oui, je crois que je l’ai échappé belle. Hier, une vingtaine de zouaves ont été tués dans ces parages.
A midi : noix, pommes, oranges, champagne...
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Comme quoi, même si on est loin des galipes, c'est bon de savoir apprécier le champagne en tout lieu, en toute circonstance, foi de sparnacien.
D'ailleurs, le champagne, moi, ça me rend 'poête' :
Au coeur des galipes, c'est bon pour ma lippe,
Au coeur des galipettes, c'est bon pour ma ... tête !
Cordialement,
Arnaud
Pour me faire pardonner mon intrusion, Florent : Roger ACCARIES, dans ses carnets, cite le 106ème en janvier 1916, vers Souain, mais c'est très brièvement, sans détail, il ne cite pas de nom non plus... si tu veux les extraits ...
Super !