Re: Midnight Oil / Forgotten years
Publié : ven. juin 26, 2009 1:45 pm
Re,
Allez, un échauffement avant d'attaquer les plus difficiles.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
-----
Accrochés dans les vieux barbelés
Si vous cherchez le sergent,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent, je sais où il est,
Il est allongé sur le sol du mess.
Je l’ai vu, je l’ai vu, allongé sur le sol du mess,
Je l’ai vu, je l’ai vu, allongé sur le sol du mess.
Si vous cherchez le gars du Q.G.,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le gars du Q.G., je sais où il est,
Il est des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Je l’ai vu, je l’ai vu, des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Je l’ai vu, je l’ai vu, des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Si vous cherchez le sergent-major,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent-major, je sais où il est.
Il avale le rhum des troupiers.
Je l’ai vu, je l’ai vu, avaler le rhum des troupiers.
Je l’ai vu, je l’ai vu, avaler le rhum des troupiers.
Si vous cherchez le chef de corps,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le chef de corps, je sais où il est.
Il est au fond d’un abri bien profond.
Je l’ai vu, je l’ai vu, au fond d’un abri bien profond.
Je l’ai vu, je l’ai vu, au fond d’un abri bien profond.
Si vous cherchez les briscards du bataillon,
Je sais où ils sont, je sais où ils sont, je sais où ils sont.
Si vous cherchez les briscards du bataillon, je sais où ils sont.
Ils sont accrochés dans les vieux barbelés.
J’les ai vus, j’les ai vus, accrochés dans les vieux barbelés.
J’les ai vus, j’les ai vus, accrochés dans les vieux barbelés.
--
Si vous cherchez le général,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le général, je sais où il est.
Il s’accroche une nouvelle médaille à la poitrine.
Je l’ai vu, je l’ai vu, s’accrocher une nouvelle médaille à la poitrine,
S’accrocher une nouvelle médaille à la poitrine.
Si vous cherchez le colonel,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le colonel, je sais où il est.
Il est confortablement assis et remplit sa foutue panse.
Je l’ai vu, je l’ai vu, assis confortablement et remplissant sa foutue panse,
Assis confortablement et remplissant sa foutue panse.
Si vous cherchez le sergent,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent, je sais où il est.
Il boit le rhum de toute la compagnie.
Je l’ai vu, je l’ai vu, boire le rhum de toute la compagnie,
Boire le rhum de toute la compagnie.
Si vous cherchez le soldat,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le soldat, je sais où il est.
Il est accroché dans les vieux barbelés.
Je l’ai vu, je l’ai vu, accroché dans les vieux barbelés,
Accroché dans les vieux barbelés.
-----
Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat
Dix millions de soldats sont partis pour la guerre,
Qui pourraient bien ne jamais en revenir.
Dix millions de cœurs de mères doivent se briser
Pour ceux qui sont morts en vain.
La tête baissée, dans le regret et des années de solitude,
J’ai entendu une mère murmurer entre deux sanglots :
Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat,
Je l’ai élevé pour qu’il soit ma fierté et ma joie,
Qui ose lui faire épauler un fusil,
Pour qu’il abatte le fils chéri d’une autre mère ?
Laissons les nations arbitrer leurs litiges à venir,
Il est temps de déposer l’épée et le fusil,
Il n’y aurait alors plus de guerre,
Si toutes les mères disaient
« Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat ».
Quelle victoire peut célébrer le cœur d’une mère,
Quand elle contemple son foyer dévasté ?
Quelle victoire peut lui ramener
Tout ce qui était sien et à quoi elle tenait ?
Laissons chaque mère répondre durant l’année à venir,
« Souvenez-vous que mon fils m’appartient ! »
-----
Ne me prenez pas mon fils
Une mère s’agenouillait pour prier
Pour les êtres chers partis en guerre au loin
Et à ses côtés, son unique joie et son unique fierté
S’agenouillait avec elle en ce jour.
Quelqu’un frappa alors à la porte.
Votre fils doit partir à la guerre.
« Non, capitaine, je vous en supplie à genoux,
Je l’adore. »
Ne me prenez pas mon fils,
Ne l’envoyez pas à la guerre
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Qui sont les héros qui livrent votre guerre ?
Des mères qui n’ont pas droit au chapitre
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Un héros repose à présent, un héros et non des moindres,
Il a livré avec chaque fils, les batailles qu’il a gagnées,
Et les batailles qui l’ont mis à l’épreuve.
Bien qu’elle n’ait jamais combattu dans une guerre,
Elle était une héroïne, et de loin, ils ont donné un fusil,
Mais qui a donné un fils ?
La M.E.R.E.
Ne me prenez pas mon fils,
Ne l’envoyez pas à la guerre
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Qui sont les héros qui livrent votre guerre ?
Des mères qui n’ont pas droit au chapitre
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
-----
Le soldat oublié
J’suis qu’un pauvre ancien combattant abattu et triste
J’me suis battu dans la Grande Guerre mondiale
Pour la vieille bannière bleue-blanc-rouge
J’ai laissé mes parents et la fille qu’j’aimais pour aller en France
Me battre sur le champ d'bataille, au milieu d'la faim, d'la bouillasse et d'la neige.
J’ai vu mes potes mourir, d’autres sonnés et en lambeaux
Pourtant on n’a jamais flanché à la bataille de la Marne
On nous a dit quand on est partis qu’on s’rait les héros du pays
Pourtant on est revenus et on a vu qu’personne nous donnait un coup d’main.
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Allez, un échauffement avant d'attaquer les plus difficiles.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
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Accrochés dans les vieux barbelés
Si vous cherchez le sergent,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent, je sais où il est,
Il est allongé sur le sol du mess.
Je l’ai vu, je l’ai vu, allongé sur le sol du mess,
Je l’ai vu, je l’ai vu, allongé sur le sol du mess.
Si vous cherchez le gars du Q.G.,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le gars du Q.G., je sais où il est,
Il est des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Je l’ai vu, je l’ai vu, des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Je l’ai vu, je l’ai vu, des kilomètres, des kilomètres et des kilomètres derrière les lignes.
Si vous cherchez le sergent-major,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent-major, je sais où il est.
Il avale le rhum des troupiers.
Je l’ai vu, je l’ai vu, avaler le rhum des troupiers.
Je l’ai vu, je l’ai vu, avaler le rhum des troupiers.
Si vous cherchez le chef de corps,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le chef de corps, je sais où il est.
Il est au fond d’un abri bien profond.
Je l’ai vu, je l’ai vu, au fond d’un abri bien profond.
Je l’ai vu, je l’ai vu, au fond d’un abri bien profond.
Si vous cherchez les briscards du bataillon,
Je sais où ils sont, je sais où ils sont, je sais où ils sont.
Si vous cherchez les briscards du bataillon, je sais où ils sont.
Ils sont accrochés dans les vieux barbelés.
J’les ai vus, j’les ai vus, accrochés dans les vieux barbelés.
J’les ai vus, j’les ai vus, accrochés dans les vieux barbelés.
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Si vous cherchez le général,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le général, je sais où il est.
Il s’accroche une nouvelle médaille à la poitrine.
Je l’ai vu, je l’ai vu, s’accrocher une nouvelle médaille à la poitrine,
S’accrocher une nouvelle médaille à la poitrine.
Si vous cherchez le colonel,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le colonel, je sais où il est.
Il est confortablement assis et remplit sa foutue panse.
Je l’ai vu, je l’ai vu, assis confortablement et remplissant sa foutue panse,
Assis confortablement et remplissant sa foutue panse.
Si vous cherchez le sergent,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le sergent, je sais où il est.
Il boit le rhum de toute la compagnie.
Je l’ai vu, je l’ai vu, boire le rhum de toute la compagnie,
Boire le rhum de toute la compagnie.
Si vous cherchez le soldat,
Je sais où il est, je sais où il est, je sais où il est.
Si vous cherchez le soldat, je sais où il est.
Il est accroché dans les vieux barbelés.
Je l’ai vu, je l’ai vu, accroché dans les vieux barbelés,
Accroché dans les vieux barbelés.
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Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat
Dix millions de soldats sont partis pour la guerre,
Qui pourraient bien ne jamais en revenir.
Dix millions de cœurs de mères doivent se briser
Pour ceux qui sont morts en vain.
La tête baissée, dans le regret et des années de solitude,
J’ai entendu une mère murmurer entre deux sanglots :
Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat,
Je l’ai élevé pour qu’il soit ma fierté et ma joie,
Qui ose lui faire épauler un fusil,
Pour qu’il abatte le fils chéri d’une autre mère ?
Laissons les nations arbitrer leurs litiges à venir,
Il est temps de déposer l’épée et le fusil,
Il n’y aurait alors plus de guerre,
Si toutes les mères disaient
« Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il soit soldat ».
Quelle victoire peut célébrer le cœur d’une mère,
Quand elle contemple son foyer dévasté ?
Quelle victoire peut lui ramener
Tout ce qui était sien et à quoi elle tenait ?
Laissons chaque mère répondre durant l’année à venir,
« Souvenez-vous que mon fils m’appartient ! »
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Ne me prenez pas mon fils
Une mère s’agenouillait pour prier
Pour les êtres chers partis en guerre au loin
Et à ses côtés, son unique joie et son unique fierté
S’agenouillait avec elle en ce jour.
Quelqu’un frappa alors à la porte.
Votre fils doit partir à la guerre.
« Non, capitaine, je vous en supplie à genoux,
Je l’adore. »
Ne me prenez pas mon fils,
Ne l’envoyez pas à la guerre
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Qui sont les héros qui livrent votre guerre ?
Des mères qui n’ont pas droit au chapitre
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Un héros repose à présent, un héros et non des moindres,
Il a livré avec chaque fils, les batailles qu’il a gagnées,
Et les batailles qui l’ont mis à l’épreuve.
Bien qu’elle n’ait jamais combattu dans une guerre,
Elle était une héroïne, et de loin, ils ont donné un fusil,
Mais qui a donné un fils ?
La M.E.R.E.
Ne me prenez pas mon fils,
Ne l’envoyez pas à la guerre
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Qui sont les héros qui livrent votre guerre ?
Des mères qui n’ont pas droit au chapitre
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Vous avez pris son père et ses trois frères,
Et vous revenez à présent m’en prendre encore un.
Camper ce soir, camper ce soir,
Camper sur le vieux terrain
Mais j’ai fait mon devoir alors pour l’amour de Dieu, laissez m’en un !
Et ne me prenez pas mon fils chéri.
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Le soldat oublié
J’suis qu’un pauvre ancien combattant abattu et triste
J’me suis battu dans la Grande Guerre mondiale
Pour la vieille bannière bleue-blanc-rouge
J’ai laissé mes parents et la fille qu’j’aimais pour aller en France
Me battre sur le champ d'bataille, au milieu d'la faim, d'la bouillasse et d'la neige.
J’ai vu mes potes mourir, d’autres sonnés et en lambeaux
Pourtant on n’a jamais flanché à la bataille de la Marne
On nous a dit quand on est partis qu’on s’rait les héros du pays
Pourtant on est revenus et on a vu qu’personne nous donnait un coup d’main.
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