3e Régiment de Hussards
Du 19 novembre au 5 décembre, le régiment reste à Watten, puis se porte, en trois étapes, dans la vallée de la Canche, et cantonne pendant deux mois dans les villages de Haut-Mesnil, Queux, Montorgueil, Haravesnes, Galametz. Ce premier grand repos donné à la troupe depuis l'entrée en campagne est fort apprécié.
Le 4 janvier, le régiment est passé en revue par le colonel LYAUTEY qui remet au sous-lieutenant CORDIER, blessé au Mont Kemmel, la Croix de la Légion d'Honneur.
A cette époque, les premiers détachements de cavaliers commencent à prendre les tranchées de concert avec l'infanterie. Les escadrons et mitrailleuses du régiment, mis à la disposition du 23e C. A., se relèvent à tour de rôle dans le secteur de la Fosse-Calonne, où ils sont transportés en autos...
Historique du 3e régiment de hussards
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage
=============================================================
Journal officiel du 12 mai 1920 pages 7168 et 7569
3e régiment de hussards
DOUCET (Albert-Joseph), matricule 0699, cavalier : a toujours servi en brave et excellent cavalier, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 28 janvier 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
DOUCET Albert Joseph
Tué à l'ennemi le 28 janvier 1915 à Monchy (ou Mouchy) (aux tranchées devant Monchy (Pas-de-Calais)
Né le 3 octobre 1886 à Déluge (Le) (Oise)
trompette au 3e régiment de hussards (3e RH)
N° matricule au corps : 0699
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 391
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Beauvais (Oise) le 16 juin 1915
BIRE (Germain), matricule 2336, cavalier : a toujours servi en brave et excellent cavalier, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 31 janvier 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
BIRE Germain
Tué à l'ennemi le 31 janvier 1915 aux tranchées devant Monchy ou Mouchy (Pas-de-Calais)
Né le 23 janvier 1893 à Toulouse (Haute-Garonne)
cavalier de 2e classe au 3e régiment de hussards (3e RH)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) - Matricule au recrutement : 1476
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Toulouse (Haute-Garonne) le 29 mai 1915
LEFEVRE (Henri-Delphin), matricule 02110, cavalier : bon cavalier courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 3 juin 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.
PICART (Joseph-Honoré), matricule 2179, cavalier : soldat dévoué et consciencieux. Mort, le 10 juillet 1915, des suites de blessures reçues accidentellement en service commandé. Citation en exécution de l'article 277 du service courant.
JACOB (Jules-Louis), matricule 3970, cavalier : bon cavalier,courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 17 juillet 191S, à Montvoisin, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
SORET (Albert-Jules), matricule 02268, cavalier a toujours servi en brave et excellent cavalier donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 6 octobre 1915, en Champagne. Croix de guerre avec étoile de bronze.
NICOLAS (Emile) matricule 02659, cavalier : très bon soldat, plein d'allant, dévoué, très courageux. Mort pour la France, le 15 mars 1916, par chute d'avion. Citation en exécution de l'article 277 du service courant.
COLOMB (Paul-Emile), matricule 2282, cavalier : cavalier très courageux et dévoué, qui, étant en soutien, s'est proposé pour passer en première ligne comme fusilier mitrailleur. A été tué le lendemain matin, à son poste de combat, le 24 décembre 1916. A été cité.
ACKERMANN (Armand), matricule 1219, brigadier : depuis le début de la campagne a fait preuve, en plusieurs circonstances, d'une belle énergie et d'une bravoure osée. Modèle de toutes les qualités militaires, est tombé, mortellement blessé, au cours d'une reconnaissance à cheval sur de nouvelles positions ennemies. Mort pour la France, le 20 mars 1917. A été cité.
DEMAREST (Olivier-Emile), matricule 01304, cavalier trompette : cavalier modèle de dévouement et d'activité, s'aventurant avec sa voiture d'ambulance, sur les chemins les plus difficiles et les plus exposés. Tué au poste de secours régimentaire, au cours d'un violent bombardement, le 19 avril 1918. A été cité.
MARGOT (René-Léopold), matricule 3184, cavalier : excellent mitrailleur, passionné de son arme. Modèle de tenue au feu. Est mort glorieusement pour la France alors que, par la précision de son tir, il enrayait la progression de l'ennemi, le 25 avril 1918. A été cité.
LOZE (Joseph), matricule 2969, cavalier : a pris part, pendant trois ans, à toutes les opérations dans lesquelles son escadron a été engagé. S'est distingué par son esprit de sacrifice. Est mort pour la France, à son poste de combat, à La Clytte, le 29 avril 1918. A été cité.
OLIVE (Louis-Aristide), matricule 1677, cavalier : excellent cavalier ayant les plus belles qualités militaires. Au front depuis le début n'a cessé d'être un modèle pour ses camarades. Mort glorieusement pour la France au combat de la Clytte, le 29 avril 1918, à la place où son frère avait été grièvement frappé trois jours auparavant. A été cité.
SEIGNABOU (Eloi), matricule 4029, cavalier : très bon armurier mitrailleur d'un sang-froid remarquable. Sous un feu violent de mitrailleuses ennemies a été blessé grièvement pendant qu'il réparait une pièce cassée. Mort pour la France, le 9 juin 1918. A été cité.
APPOLONNE (Henri-Gaston), mie 02392, cavalier : VOIR à la page 2 de ce sujet
APLANCOURT (Lucien), matricule 02566, cavalier : VOIR à la page 2 de ce sujet
LANTHIEZ (Eugène), matricule 01534, cavalier : VOIR à la page 2 de ce sujet