Re: sapeur
Publié : mer. oct. 15, 2008 8:57 pm
Bonsoir à tous,
bonsoir Jérôme,
La situation des Maître-ouvriers diffère avec les époques.
Depuis le milieu du XVIII° siécle, il existe des apprentis ouvriers, des ouvriers et des maîtres ouvriers.
La chaîne hiérarchique est de 5 pour un : un maître ouvrier commande à 5 ouvriers, un ouvrier commande à 5 apprentis ouvriers.
La "nomination" au statut de maître ouvrier est très proche des règles du compagnonnage. C'est un collège de maîtres ouvriers qui reçoit le postulant. Le-dit postulant présente un "chef d'œuvre" et ses états de services. Jugé tout à la fois sur son habileté, son aptitude à commander et sa moralité, il est reçu ou renvoyé. Dans le premier cas, il reçoit un diplôme qui l'instaure dans son nouveau statut. Les maîtres ouvriers et les ouvriers perçoivent une solde variable. Un fixe et un supplément égale à 20% du salaire d'un ouvrier de même qualification.
La régle va perdurer ainsi jusqu'à la chute du second Empire. Ensuite, les choses tendent à "rentrer" dans l'ordre, côté solde entre autre et recrutement qui désormais ne peut plus s'affranchir de la règle hiérarchique. Le statut de maitre ouvrier perdure. Après la Grande Guerre, et à partir de 1926, ils deviennent des techniciens et sont intégrés avec le grade d'adjudant.
Par la suite, il ne reste plus que la tradition. On nomme 1ère Classe et on élève à la distinction de Maître-Ouvrier.
Jusqu'à 1919, le statut de maître ouvrier continue d'exister. Dans l'Arme, nombreux finissent Sergent Major 4 sardines).
Voilà, de mémoire et à grand trait, ce que fût l'histoire des maîtres ouvriers.
Cordialement,
Louis.
bonsoir Jérôme,
La situation des Maître-ouvriers diffère avec les époques.
Depuis le milieu du XVIII° siécle, il existe des apprentis ouvriers, des ouvriers et des maîtres ouvriers.
La chaîne hiérarchique est de 5 pour un : un maître ouvrier commande à 5 ouvriers, un ouvrier commande à 5 apprentis ouvriers.
La "nomination" au statut de maître ouvrier est très proche des règles du compagnonnage. C'est un collège de maîtres ouvriers qui reçoit le postulant. Le-dit postulant présente un "chef d'œuvre" et ses états de services. Jugé tout à la fois sur son habileté, son aptitude à commander et sa moralité, il est reçu ou renvoyé. Dans le premier cas, il reçoit un diplôme qui l'instaure dans son nouveau statut. Les maîtres ouvriers et les ouvriers perçoivent une solde variable. Un fixe et un supplément égale à 20% du salaire d'un ouvrier de même qualification.
La régle va perdurer ainsi jusqu'à la chute du second Empire. Ensuite, les choses tendent à "rentrer" dans l'ordre, côté solde entre autre et recrutement qui désormais ne peut plus s'affranchir de la règle hiérarchique. Le statut de maitre ouvrier perdure. Après la Grande Guerre, et à partir de 1926, ils deviennent des techniciens et sont intégrés avec le grade d'adjudant.
Par la suite, il ne reste plus que la tradition. On nomme 1ère Classe et on élève à la distinction de Maître-Ouvrier.
Jusqu'à 1919, le statut de maître ouvrier continue d'exister. Dans l'Arme, nombreux finissent Sergent Major 4 sardines).
Voilà, de mémoire et à grand trait, ce que fût l'histoire des maîtres ouvriers.
Cordialement,
Louis.