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Né le 14 mai 1874 à Ornaisons (Aude) (Registre des actes de naissance de la commune d’Ornaisons, An-née 1874, f° 4, acte n° 9) et y décédé, le 22 mai 1937. Maire de ladite commune de 1919 à 1934.

• Fils d’Hippolyte BOUISSOU, né le 14 avril 1843 à Montredon-les-Corbières (Aude), cultivateur, et d’Anne BÉDOS, née le 13 novembre 1852 à Saint-Martin-des-Puits (– d° –) (Re-gistre des actes de naissance de la commune de Saint-Martin-des-Puits, Année 1852, f° 2, acte n° 3), décédée le 18 no-vembre 1930 à Ornaisons, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Ornaisons, le 7 juin 1871 (Registre des actes de mariage de la commune d’Ornaisons, Année 1871, f° 2, acte n° 2).

Classe 1894, n° 491 au recrutement de Narbonne.

Engagé volontaire pour cinq ans le 4 décembre 1893 à la mairie de Toulon au titre du 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon ; arrivé au corps et apprenti marin ledit jour, matricule n° 31.061 – 5. Nommé matelot de 2e classe à compter du 1er janvier 1895. Promu quartier-maître de mousqueterie de 2e classe à compter du 1er juin 1896, puis élevé à la 1re classe de son grade à compter du 1er dé-cembre 1896. Rengagé pour trois ans avec prime le 12 décembre 1898, avec effet rétroactif au 4 dé-cembre 1898.

Inscrit définitif le 9 janvier 1901 au quartier de Narbonne, et ce à compter du 4 décembre 1900. Capi-taine au long-cours, inscrit au quartier de..., n° ... En cette qualité, nommé au grade d’enseigne de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer par un décret du 30 avril 1909 (J.O. 2 mai 1909, p. 4.695). Par décret du 31 juillet 1917 (J.O. 2 août 1917, p. 6.012), promu au grade de lieutenant de vaisseau de réserve. Par décision ministérielle du 19 mai 1924 (J.O. 21 mai 1924, p. 4.542), maintenu sur sa de-mande dans la réserve de l’armée de mer. Par décision ministérielle du 11 mai 1929 (J.O. 16 mai 1929, p. 5.543), promu au grade de capitaine de corvette de réserve.

□ Par arrêté du 15 juillet 1916 (J.O. 16 juill. 1916, p. 6.321), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

• Capitaine de corvette de réserve Paul Antoine BOUISSOU : « A la recherche des sous-marins et des mines », in « En patrouille à la mer », préface du commandant Auguste Antoine THOMAZI, éd. Payot, « Collection de mémoires, études et documents pour servir à l’histoire de la guerre mondiale », Paris, 1929, 304 p., avec 10 cartes, 21 photographies et 9 dessins de Pierre LE COMTE — Ouvrage collectif. Autres auteurs : Contre-amiral Émile Eugène FORGET ; Capitaine de frégate Albert Michel Antoine TRABAUD ; Capitaine de frégate Émile Victor FAURIE — Souvenirs de son embarquement sur le dra-gueur de mines Provence-III, p. 137 à 245 de l’ouvrage.

Le dragueur auxiliaire Provence-III en rade de Salonique en Mai 1918

Photographie de Roger Le Baron (1887~1934),
opérateur A de l’Armée française

Ministère de la Culture ~ Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
Cliché n°A 2784 ~ Réf. APOR 156775

Né le 9 janvier 1878 au bourg d’Audeville (Loiret), domicile de ses grands-parents maternels (Registre des actes de naissance de la commune d’Audeville, Année 1878, f° 1, acte n° 1), décédé le ... à ... (...).

• Fils de Louis Jean Pierre LITRÉ, né le 13 mars 1849 à Cherbourg (Manche), décédé le 23 juin 1903 à Harcauville (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) (Registre des actes d’état civil de la com-mune d’Harcauville, Année 1903, acte n° 13), employé à l’usine à gaz de Saint-Valéry-en-Caux [Direc-teur (1884). Marchand de charbon (1903)], et d’Eugénie FAULLÉ, née le 22 décembre 1855 à Château-Landon (Seine-et-Marne), domestique [Commerçante (1908)] ; époux ayant contracté mariage à Aude-ville, le 15 décembre 1873 (Registre des actes de mariage de la commune d’Audeville, Année 1873, f° 4, acte n° 3).

• Petit-fils de :

— Théophile Louis LITRÉ, décédé le 13 mars 1865 à Cherbourg, et de Marie JEANNE, née vers 1825, son épouse.

— Denis Étienne FAULLÉ, né vers 1820, manœuvre, et de Madeleine REINE, née vers 1821, sans pro-fession, son épouse.

• Époux de Marie Louise PELNIER, née le 8 août 1879 à Pavilly (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Rouen (– d° –), le 15 juin 1908 (Registre des actes de mariage de la ville de Rouen, Année 1908, 2e trimestre, f° 204, acte n° 488).

Fille d’Alfred Léon PELNIER, décédé le 1er août 1891 à Rouen, et d'Euphrasie Joséphine HUCHET. Épouse divorcée de Paul Gaston PLICHET suivant jugement du Tribunal civil de 1re instance d’Yvetot en date du 22 mars 1907, transcrit le 26 juillet 1908 à Harcauville.

Boursier de l’État (D. des 30 sept. et 21 oct. 1890 nommant des élèves du Gouvernement dans les lycées et les collèges : J.O. 24 oct. 1890, p. 5.189 et 5.198).

Classe 1898, n° 2.457 au recrutement du Havre.

Par décision ministérielle du 17 septembre 1896 (J.O. 18 sept. 1896, p. 5.226), admis à l’École navale à compter du 30 septembre 1896 à la suite du concours ouvert la même année, étant classé 45e sur une liste de 70 élèves.

Par décision ministérielle du 3 août 1898 (J.O. 4 août 1898, p. 4.838), nommé au grade d’aspirant de 2e classe à compter du 1er août 1898, étant classé 35e sur une liste de 68 élèves.

Par décret du 4 août 1899 (J.O. 6 août 1898, p. 5.306), promu au grade d’aspirant de 1re classe à comp-ter du 5 octobre 1899, étant classé 34e sur une liste de 68 promus. Attaché au port de Brest (J.O. 8 août 1898, p. 5.352).

Étant embarqué sur le cuirassé d’escadre Masséna (Capitaine de vaisseau Marie Pierre Eugène de FAUQUE de JONQUIÈRES, commandant), dans l’Escadre du Nord, désigné pour embarquer le 2 avril 1901 sur le croiseur de 1re classe Isly (Capitaine de vaisseau Henri de FAUBOURNET de MONT-FERRANT, commandant) (J.O. 9 mars 1901, p. 1.620). Bâtiment en réserve de 2e catégorie, à Lorient.

Par décret du 6 octobre 1901 (J.O. 9 oct. 1901, p. 6.330), promu au grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe.

Début Février 1902, désigné pour embarquer sur le cuirassé d’escadre Courbet (Capitaine de vaisseau Albert Maximilien THIERRY, commandant), dans l’Escadre du Nord (J.O. 9 févr. 1902, p. 882).

Désigné pour embarquer le 24 janvier 1903 sur l’aviso de 2e classe Bengali (Lieutenant de vaisseau Ma-rie Benjamin Gaston Jean MERVEILLEUX du VIGNAUX, commandant), dans l’Escadre de l’Extrême-Orient (Mission hydrographique) (J.O. 30 déc. 1902, p. 8.510).

Désigné pour embarquer le 26 septembre 1904 sur le cuirassé d’escadre Jauréguiberry (Capitaine de vaisseau François Filbert RABOUIN, puis capitaine de vaisseau Dominique Marius BONIFAY à compter du 15 novembre 1905, commandants), dans l’Escadre du Nord (J.O. 14 sept. 1904, p. 5.630).

Désigné pour embarquer en qualité d’officier en second sur un torpilleur armé de la 4e Flottille de la Méditerranée, à Alger (J.O. 14 mars 1906, p. 1.679) (Lieutenant de vaisseau René Charles Gilles SAL-MON, commandant). Embarquement effectué le 15 avril 1906 (Annuaire de la Marine 1907, p. 817).

Désigné pour embarquer en qualité d’officier en second sur le transport de 3e classe Loiret (Lieutenant de vaisseau Barthélemy Auguste BRION, commandant), bâtiment affecté au service du littoral (J.O. 11 janv. 1908, p. 261).

Par décret du 29 novembre 1909 (J.O. 1er déc. 1909, p. 11.462), promu au grade de lieutenant de vaisseau.

Au 1er janvier 1911, commandant du Service central de Landévennec et réserve spéciale (Annuaire de la Marine 1911, p. 665).

Au 1er janvier 1912, affecté à la Marine de Madagascar (Capitaine de frégate Paul GARNAULT, comman-dant) (Annuaire de la Marine 1912, p. 758). Attaché au port de Cher-bourg à compter de la même date (J.O. 30 déc. 1911, p. 10.660).

Au 1er janvier 1913, directeur des mouvements du port et de l’atelier central la Marine de Madagascar ; commandant comptable (Annuaire de la Marine 1913, p. 818). Même affectation au 1er janvier 1914 (Annuaire de la Marine 1914, p. 818).

En Février 1915, nommé au commandement du dragueur auxiliaire Provence-III, de la 2e Escadrille de la Flottille de dragueurs des Dardanelles (Capitaine de frégate Pierre Ferdinand Maxime de COURTOIS de LANGLADE, commandant, ayant son guidon sur le yacht Poupée).

Par décret du 4 août 1915 (J.O. 6 août 1915, p. 5.425), nommé au commandement d'un torpilleur à Cherbourg.

Affecté à la Base navale de Beyrouth du 7 février 1919 au 16 avril 1920 (Capitaine de vaisseau Charles Louis DUCHEMIN, commandant) (Annuaire de la Marine 1920, p. 867). Par décret du 14 avril 1919 (J.O. 16 avr. 1919, p. 2.985), promu au grade de capitaine de corvette (2e tour ; au choix).

Promu au grade de capitaine de frégate à compter du 16 décembre 1921 (J.O. 17 déc. 1921, p. 13.739).

A compter du 2 janvier 1922, affecté à l’État-major du 1er arrondissement maritime, à Cherbourg (Capitaine de vaisseau Abel Jules REVAULT, chef d’état-major) en qualité de chef des 2e et 3e Bureaux (Annuaire de la Marine 1922, p. 631 ~ Annuaire de la Marine 1922, p. 653).

A compter du 23 avril 1923, chef des 1er et 4e Bureaux de l’État-major du 1er arrondissement maritime (Annuaire de la Marine 1924, p. 659).

Au 1er janvier 1925, commandant de l’aviso Craonne, dans la Division navale de l’Extrême-Orient (An-nuaire de la Marine 1925, p. 738).

Au 1er janvier 1926, commandant la canonnière de rivière Balny, dans la Division navale de l’Extrême-Orient (Annuaire de la Marine 1926, p. 579).

A compter du 23 mars 1927, sous-chef d’état-major à l’État-major du 1er arrondissement maritime (An-nuaire de la Marine 1928, p. 538). Même situation au 1er janvier 1929 (Capitaine de vaisseau Émile Henri Désiré MUSELIER, chef d’ état-major) (Annuaire de la Marine 1929, p. 560).

Par décret du 13 octobre 1929 (J.O. 15 oct. 1929, p. 11.549), nommé au grade de capitaine de frégate dans la réserve de l’armée de mer à compter du 20 juin 1929.

Par décret du 8 juillet 1930 (J.O. 9 juill. 1930, p. 7.681), promu au grade de capitaine de vaisseau dans la réserve de l’armée de mer.

□ Par décret du 31 décembre 1913 (J.O. 1er janv. 1914, p. 54), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Litré (Louis-Théophile), lieutenant de vais-seau ; 17 ans 3 mois de services, dont 13 ans 4 mois à la mer. Madagascar 1899~1909, Maroc 1902. »

□ Compris dans le témoignage officiel de satisfaction collectif suivant, avec inscription au calepin, décerné par l’arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 mai 1915 attribuant des récompenses au personnel s’étant plus particulièrement distingué aux combats des Dardanelles (J.O. 13 mai 1915, p. 3.061 et 3.063) :

□ Par décision du 9 juillet 1915 (J.O. 10 juill. 1915, p. 4.681 et 4.684), cité à l’ordre de l’Armée navale dans les termes suivants : « Litré (L.-T.), lieutenant de vaisseau commandant la Provence : a dirigé à plusieurs reprises avec succès des opérations de dragage ; a réussi à sauver son bâtiment endommagé par l’explosion d’une mine survenue le 7 mars. »

□ Objet d’une proposition extraordinaire d’avancement pour le grade de capitaine de frégate formulée dans les termes suivants (J.O. 16 déc. 1919, p. 14.600) : « Capitaine de corvette Litré (Louis-Théo-phile) : a fait preuve dans l’organisation et la direction des dragages de Syrie de solides qualités de chef, dirigeant personnellement les opérations les plus délicates et les plus dangereuses, donnant à tous le plus bel exemple d’énergie et de sang-froid. »

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939 et 17.940), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade d’officier dans les termes sui-vants : « Litré (Louis-Théophile), capitaine de corvette : excellent marin, spécialiste des dragages. A fait ses preuves aux Dardanelles, en zone des armées du Nord et à Marseille et en Syrie. Une citation. »