Bonjour à tous,
Je ne suis pas une Maître de conférence, aussi vais-je tenter de faire simple ET court ...
Concernant les fortifications (au sens large du terme) :
Il existe des ouvrages principaux de 1er échelon (les plus importants), de second échelon et parfois, de 3e échelon.
Les ouvrages principaux sont, en principe, réalisés dès le temps de paix. Ceux de second échelon le sont en fonction des tranches de crédit alloués.
Ceux de 3e échelon peuvent être classés en deux catégories, chacune étant découpée en priorité définie par les urgences (suis-je clair ?

) :
1°) Ceux qui peuvent être réalisés en temps de paix,
2°) Ceux qui ne peuvent pas être réalisés en temps de paix (dangers potentiels, entraves à la circulation, emprises sur terrains privés, contraintes importantes etc).
Exemple :
En prenant pour base de travail les documents de JLK :
On peut parfaitement retenir pour hypothèse la réalisation de l'abri de compagnie réalisé en temps de paix.
PUIS, à la mobilisation :
En 1ère urgence : pose d'obstacles (abatis, fougasses, réseaux Brun) dans le glacis,
En 2ème urgence : création de postes de tirs bétonnés (photos de JLK et de Gilles)
En 3ème urgence : création des liaisons (boyaux de communication, tranchées etc).
D'abord entrave de la marche de l'ennemi, puis renforcement des postes de combat et pour finir, protection du fantassin.
Enfin, on prendra soin de remarquer la logique du choix :
Les ouvrages strictement nécessaires à la Défense de la Place sont réalisés. On classe ainsi les chantiers en deux familles "préliminaire" et "de manœuvre".
Les ouvrages liés aux circonstances ne sont réalisés qu'à la mobilisation. En absurdie, il est inutile de réaliser les travaux au sud de la Place si l'ennemi arrive par le nord. On aménage donc en priorité ce qui est sur sa route.
Que me reste t-il à faire ? trouver quel est le F...u Sapeur qui a bien pu réaliser ce truc ...
Si vous le jugez utile, je peux reprendre un point qui mérite explication.
Je vous souhaite une bonne journée.
Cordialement,
Louis.
PS : Pour JLK : Je présume que nous sommes dans le secteur de Verdun ?