Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Tout a fait correcte, les belges coupèrent la main au noirs ,
qui ne remplissaient pas leur quota de caoutchouc dans les plantations .
Cette pratique cruelle du temps de Léopold II ,
est prouvée et documentée et n’en est pas une d’en être fier.

Pour en revenir a nos moutons et des réactions jusqu'à présent, sans photo ou preuve.
J’en conclurais que cette pratique des oreilles coupées a bien pu exister,
A moindre échelle peut etre ,aussi bien chez les soldats sénégalais que chez les zouaves.

@+
Patrick

Rebonjour ,

C’est justement cela que j’essaye de trouver ,
Ce vrai au faux , n’est ce pas le but dans comprendre l’histoire ,
Ou les bobards
Il faut constamment la mettre en question
Critiser les sources ce qu’on fait .
Utiliser des sources de préférence en langue original ce qu’on fait .
Avoir œil pour les nuances et raconter l’affaire d’une façon critique,
et de rapporter tout les vues différentes ..ce qu’on fait .

Mais ici on s’en sort pas , faute de preuve .
Donc cela restera sujet ouvert .

@+
Patick

Bonjour,
J'amène une petite contribution à ce débat car, au hasard de mes lectures, je viens de trouver un témoignage digne de confiance semble-t-il concernant des pratiques barbares de trophées macabres. cela ne concerne pas les troupes coloniales mais tout de même une unité particulière : la Légion Etrangère.

Ce témoignage émane de Pierre Hascouet, un jeune poilu de Douarnenez de la classe 17 qui a laissé un journal de guerre très intéressant publié en 2000 dans le numéro 34 de la revue d'histoire locale de la ville de Douarnenez (Finistère) "Mémoire de la ville : Le pays de Douarnenez de 1914 à 1918".

Le jeune Pierre Hascouet versé au 169e RI vient d'arriver en arrière du front dans un lieu nommé "La veuve", près de Juvigny (en Champagne?) . Nous sommes en avril 1917 et lui et ses camarades déchargent des obus. Il n'a pas encore connu le feu.
Je cite notre témoin : "ces obus venaient là en réserve en vue de l'attaque du 17 avril qui se préparait. A la Veuve, on construsait une ambulance en baraquement de plache afin de recvoir les premiers blessés. La légion étrangère qui venait pour l'attaque vint cantonner là en même temps que nous. C'était des gens sans gène qui faisaient peur car c'étaient à peu près tous des repris de justice. L'un d'eux avait même une tête de boche dans sa musette venant avec lui de son dernier combat...."

Comme on peut le voir ces pratiques ont du bien exister ; elles sont le fruit sans doute d'initiatives individuelles qui étaient loin d'être généralisées et même sans doute tolérées.....
Dans le cas présent, il s'agit peut etre de choquer, de frimer devant de jeunes "bleus" des régiments "ordinaires" de la part de militaires qui sont loins d'être des enfants de coeur et qui ont conscience d'appartenir à des unités "spéciales"....

Bien cordialement

Yann

Bonjour

La Veuve est une petite station de chemin de fer que connaissent bien ceux qui firent leur service militaire à Mourmelon. Petites haltes : Bouilly, La Veuve, Mourmelon le Petit... Que du bonheur...

L'un d'eux avait même une tête de boche

Il y a des cinglés partout...
Je ne citerai pas d'exemples de ce que certains, il n'y a pas si longtemps, faisaient comme utilisation de trophées retrouvées lors de fouilles dans certains camps militaires...

Mais convenons que cette affaire de tête coupée n'a que peu de rapports avec nos braves Sénégalais.
Cordialement,

JPG

Bonjour à toutes et à tous,
Après les oreilles, la tête... et je pense que sous peu nous aurons droit aux bijoutiers avec des musettes pleines de doigts et d'oreilles portant encore bagues, chevalières, alliances, boucles d'oreilles et autres bimbeloteries de même...carat!
On a colporté les mêmes choses après la 2nde G.M. à propos des Goums des Tabors Marocains et parfois des Tirailleurs algériens, marocains et tunisiens....mais plus de sénégalais! Question de mode, je pense...
Plus sérieusement...je ne nie pas les exactions que des troupes françaises ont pu commettre ici ou là...hélas! tout conflit armé entraîne dans son sillage des actes INADMISSIBLES et qu'il faut avoir le courage de REPRIMER comme il se doit.
En tous les cas je puis vous affirmer que des pilleurs, des violeurs, des auteurs d'exactions contraires aux lois de la guerre ont été sanctionnés comme il se doit au sein de l'Armée d'Afrique durant la 2nde G.M.
Mais de là à laisser colporter de tels ragots en pensant que c'était là monnaie courante....non, il y a des limites qui ne devraient pas être franchies. Je pense même qu'avant de rapporter de tels faits il serait bon que nous nous interrogions SERIEUSEMENT sur le bien fondé des sources. Ce n'est pas parceque tel ou tel fait a été rapporté dans une revue que ce fait reçoit l'onction de la vérité.
Enfin, jamais un officier digne de ce nom n'aurait toléré de tels actes dans son unité et le commandement n'a jamais toléré de tels actes.
Cordialement.
Jean RIOTTE.