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Re: les écrivains Morts p l France

Publié : mer. mars 11, 2009 9:56 pm
par christophe lagrange
Bonsoir Stephan,

Merci pour ta rapidité.
Quel personnage, aujourd'hui oublié. Historiographe de Camille St Saëns.
A noter les combats des Cordals pour Ecordal cités dans la notice.
Ses souvenirs de guerre doivent être intéressants. Je vais voir sur un site d'enchères on ne sait jamais....
Tu me mets l'eau à la bouche...Si tu as je suis preneur.
Amicalement,
Christophe

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : jeu. mars 12, 2009 12:37 pm
par Eric15
Bonjour,

Quand je regardes ça quelques choses m'échappe...
Comment se fait il que Barrès qui fut le ténor du patriotisme français d'avant guerre ne s'engage pas dans l'armée ?
Son age ? On a vu le Lieutenant Colonel Driant partir au front à 58 ans il me semble ?
Un problème physique ? Il me semble qu'après les premières pertes de 14-15, le recrutement militaire faisait moins le difficile ....


Re: les écrivains Morts p l France

Publié : mer. mars 18, 2009 6:28 pm
par saintchamond
Bonjour à tous,

Je recherche des informations sur le soldat Couturier Roger, du 36e RI, et notamment sur son travail artistique. Si l'un de vous a un ouvrage qui le mentionne. Je n'ai sous la main que quelques pages écrites sur lui par Charles Migot, accompagnées de lettres écrites à sa mère. Merci d'avance.

Jérôme
Bonjour à tous

ROGER COUTURIER - 1897 - 23 juillet 1915 à Haute-Avesnes (Artois)

Jacques Fouré

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : mer. mars 18, 2009 6:34 pm
par Stephan @gosto
Allez, fais pas ta timide...
Au lieu de me causer de pointillisme dans tes mails... demande de l'info, du lourd, du concret !

Stéphan, très terre à terre. :lol: :lol: :lol:

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : mer. mars 18, 2009 6:40 pm
par valier
Un célèbre :

Image

Bonne fin d'am.

Jacques

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : jeu. mars 19, 2009 11:18 am
par Rutilius

Bonjour à tous,


Jean de la VILLE de MIRMONT

Bulletin des écrivains, n° 2, mai 1915, p.1, rubrique « L’hommage aux morts » :

« Jean de la Ville de Mirmont

Ceux qui ont connu Jean de la Ville de Mirmont garderont le souvenir d’un jeune homme aimable, austère un peu, et discret à l’extrême. Il aimait la conversation, s’y donnait beaucoup, mais l’orientait de telle sorte qu’elle ne le laissât pas deviner. Curieux et érudit, il parcourait divers domaines, se plaisait aux détails comme aux idées générales, savait trouver, dans de minimes incidents, une source de réflexions et parfois même semblait donner dans cette élégance des dilettantes qui les rend d’autant plus attentifs aux choses qu’elles ont moins d’importance.
L’été dernier, il publia
Les Dimanches de Jean Dézert, court roman dans lequel il sut peindre l’ennui avec intérêt, avec variété la monotonie. De ce livre, il ne parlait guère, par une sorte de délicatesse que bien des confrères n’eurent point celle de ne pas imiter. Mais la catastrophe où nous sommes nous vaudra, heureuse fortune ! une révision de valeurs impitoyables. Les œuvres de ce temps prendront un recul de cinquante années. C’est dire que demeureront seulement celles-là qui sont vraiment des œuvres ; c’est dire aussi qu’elles seront mises à leur place légitime. La place des Dimanches de Jean Dézert je la vois dans cette famille d’écrits nommés parfois psychologiques qui sont composés sous l’aspect de l’existence plus que sous celui de l’art, et qu’on lit, moins pour y goûter des mérites littéraires que parce qu’ils sont un document sur une attitude intellectuelle ou sentimentale.
Au début de la guerre, Jean de la Ville de Mirmont était libre. Réformé quelques années plus tôt, il pouvait s’engager ou rester. Il choisit la part la plus dure, soit qu’il le crût de son devoir, soit qu’il fût entraîné par l’enthousiasme que l’on vit alors, soit qu’il eût le goût de la bataille, soit aussi que, pouvant éviter le danger, il éprouvât de cela une noble volupté à y courir.
Il eut mille difficultés à s’engager, mais il fut tenace et fatigua les bureaux et les conseils de révision jusqu’à ce qu’on l’admît. Quelques mois après nous apprenions qu’il était mort en combattant.
Je ne répéterai pas à son propos le vers de Péguy que l’on a tant cité
: « Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre », car la guerre se réalise au-delà du juste et de l’injuste, et lorsque quelqu’un meurt, que cela soit pour une noble cause n’autorise point les autres à le priver de leur pitié en proclamant leur envie. Ce qu’il est permis d’espérer, c’est que les regrets furent moins amers d’une vie librement sacrifiée, et même que toute tristesse a pu disparaître devant l’orgueil de se voir mourir en héros. »

VINCENT MUSELLI (*)

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(*) Vincent MUSELLI, Argentan (Orne), 22 mai 1879 - Paris, 28 juin 1956, poète français.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : jeu. mars 19, 2009 4:43 pm
par Rutilius

Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,

Quelques forts brefs éléments concernant Roger COUTURIER [Paris XVIe, 15 oct. 1897 - Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais), 23 juill. 1915] :

Bulletin des écrivains, n° 18, Avril 1916, p. 3 :

« Roger COUTURIER, engagé volontaire à 17 ans, a été tué le 23 juillet 1915 à Haute-Avesnes ; sa mère publie son carnet de route. »

Ibid., p. 2, en rubrique « A l’ordre du jour », reproduction de la citation dont il fit ultérieurement l'objet :

« Soldat plein de courage. Blessé grièvement le 22 juillet, est mort à l’ambulance en prononçant ces paroles : " Que mon sang serve à la victoire de la France. " (O. du régiment). »

Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : jeu. mars 19, 2009 11:18 pm
par saintchamond
Bonsoir Daniel,

Merci de vos informations, mais il y a des phrases à ne pas dire comme sa mère publie son carnet de route :non: Pas très fair-play, ça :) J'ai maintenant comme des sifflements et des bruits de gong, style RKO Pictures, dans ma tête. J'entends déjà les ricanements de mes camarades...

Quelqu'un aurait-il une vague idée où chercher ? En son temps, j'ai bien déniché sur le catalogue collectif un ouvrage intitulé "Un soldat de la Grande guerre. Roger Couturier" (Paris, Impr. des Orphelins-apprentis d'Auteuil , 1915), mais il s'agissait de lettres... Notre amicale des vieux papiers aurait-elle des suggestions ?

Bonne soirée à tous,

Jérôme

Bonjour Jérôme,
Bonjour à tous,

« Roger COUTURIER, engagé volontaire à 17 ans, a été tué le 23 juillet 1915 à Haute-Avesnes ; sa mère publie son carnet de route. »


Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : jeu. mars 19, 2009 11:41 pm
par violette
Aux côtés des autres fantaisistes Du Fresnois et Jean Pellerin, et de son ami Raoul Monnier, manque aussi Jean -Marc (Jean dit) Bernard, 04 décembre 1881 , 9 juillet 1915 (Souchez)
Bien cordialement à tous,
Violette

Re: les écrivains Morts p l France

Publié : ven. mars 20, 2009 11:12 am
par Rutilius

Bonjour Jérôme,

Merci de vos informations, mais il y a des phrases à ne pas dire comme sa mère publie son carnet de route. Pas très fair-play, ça ...

Comme l'indique implicitement mais nécéssairement l'emploi des guillemets, cette phrase n'est pas mienne ; elle est vraisemblablement due à la plume de Gaston Picard, le rédacteur en chef du Bulletin des écrivains, qui sera, en 1925, l'un des fondateurs du Prix Renaudot.

Bien amicalement à vous,
Daniel.