Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

Un tonneau sur une photo en haut, ici des Zouaves à Vinsobres, il est temps de méditer les affirmations de Monseigneur Suarès, évêque de Vaison: "Vinsobres ou sobre vin, prenez le sobrement"...
Le Commandement devrait veiller à faire respecter ces prudentes paroles!
Cordialement,
Guy François.

Le témoigange d'un soldat cantonné à Visan avec son commentaire au sujet des "payses" me renvoie à l'arrêté contre la Prostitution du maire de Grilon en date du 15 mars 1916. Comment de nombreuses femmes à l'arrière faisaient-elles pour faire survivre leur famille ? Toutes n'étaient pas aux champs ou dans les usines. Je retranscris l'arrêté du maire de Grillon (Vaucluse) (On se doute bien que dans les autres communes du camp de Valréas, les Maires de ces dernières en dû en faire tout autant) :

ARRÊTÉ CONTRE LA PROSTITUTION

En raison de la concentration des Troupes dans la commune de Grillon : Monsieur Le Préfet de Vaucluse, par sa circulaire du 25 février 1916, prescrivant de prendre un arrêté concernant la sauvegarde de l'hygiène publique.
Le Maire de Grillon se conformant aux pouvoirs qui lui sont conférés par la loi du 5 avril (article 97) prend l'arrêté suivant :
-ARRÊTÉ-
1e - Toutes les prostituées clandestines seront inscrites sur le registre de la Police institué à cet effet, loi du 3 décembre 1847 et 14 novembre 1861.
2e - Le raccolage sur la voie publique est rigoureusement interdit à n'importe quelle heure de la journée.
3e - Toutes personnes suspectes qui seraient surprises par l'autorité militaire ou civile, à stationner soit dans la rue, soit dans certains établissements, lois des 23 avril 1842 et 17 novembre 1866, seront d'office inscrite sur le registre de la Police des Moeurs.
4e - En prescription des lois du 22 avril 1893 et 22 juillet 1898.
Toutes les femmes aux moeurs légères, seront passées à une inspection sanitaire à la première plainte par Mr le Médecin Major de la Place qui dirigera dans un établissement hospitalier toute femme contaminée.

Le présent arrêté aura son effet immédiat après l'approbation Préfectorale.
Grillon le 15 Mars 1916.

Bonjour à tous,

Camp de Valréas, un Valréassien m'a dit qu'il était encore plus grand.

Camp de Valréas

Camp de Valréas

Camp de Valréas

Bonjour à toutes et tous,
Voici quelques photos tirées de l'Album du sous-lieutenant du 157e RI Claude Rosier né à Lyon (1894-1976) .
Étudiant en science lors de son incorporation en 1914.
Au front en mars 1915 à Flirey (Meurthe et Moselle), il est blessé à Verdun le 29 mars 1916 lors de l'attaque du réduit d'Avocourt.
Soigné à Vichy, en mars 1917, il est muté à Valréas (Vaucluse) au CRIP (centre d'instruction physique).
Il s'agit d'un camp pour former ou reformer les soldats blessé ou malade longtemps éloignés du front, et les nouvelles recrues.
Au dépôt du 9e bataillon du 157e RI, il suit un cours de grenadiers et mitrailleurs dans la Drôme.
On l'aperçoit sur plusieurs photos avec son béret de chasseur alpin.
Retour au front comme lieutenant au 173e RI en septembre 1917, blessé à la bataille de Compiègne le 9 juin 1918, retourne en 1er ligne le 9 juillet 1918.
Libéré en septembre 1919, il obtient le grade de capitaine de réserve en 1932.
Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre, 3 étoiles d'argent avec une palme.
Après guerre négociant industriel à Lyon.



































Si vous avez des informations complémentaires concernant ces photos je suis preneur.
En vous souhaitant cordialement une excellente journée
En vous souhaitant cordialement une bonne journée.
Lio

Bonjour Lio,
J'imagine que vous avez consulté le JMO du 9e bataillon du 157e RI ?
Un sous-lieutenant Rozier y est mentionné au 6/09/1917, faisant partie d'un renfort partant pour le C.I.D. du 173e RI. source : Journal des marches et opérations du 157e régiment d'infanterie, cote 26 N 700/8, vue 5, site Mémoire des hommes

Mais le 9e bataillon du 157e RI est alors à Toul.
S'agit-il du même homme ?
Si oui, alors il a peut-être côtoyé un sous-lieutenant Coquart, sur lequel je recherche des précisions (prénom, classe…).
Cordialement.
Laurence

Bonjour Laurence,
après avoir consulté sa fiche matricule, effectivement aucun doute il s'agit bien du même homme.




Juste une précision, de Claude Rosier je ne possède qu'un album photo acquis il y a quelques années sur internet.
J'ai principalement axés mes recherches sur son passage au 157e RI le régiment de mon département, en ce qui concerne le 173e, j'avoue ne pas savoir grand chose.
En vient ma question, le sous-lieutenant Coquart appartient au 157e ou 173e RI.
Bien cordialement.
Lio