Re: 5ème RCA
Publié : ven. oct. 26, 2018 11:11 am
Bonjour,
Une belle photo du 5e RCA dans en exercice de charge propre à la cavalerie Française.
Le cavalier est couché sur l'encolure de son cheval pour se mettre à couvert du feu adverse et aussi pour augmenter la vitesse au galop.
Pour en revenir sur le cheval monté par les spahis et les chasseurs d'afrique, voici ce que dit Denis BOGROS dans son livre, Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918
"Au sud de la Méditerranée, l'histoire de la cavalerie française est, au contraire, celle d'une réussite. Là-bas, le système militaire de l'élevage du cheval et des remontes de l'armée, soutenu par la société civile (7) (voir le rapport Muller, conseiller général d'Alger en 1892, dans Aureggio, op. cit.) a pleinement réalisé la mise en oeuvre du plan "Oudinot" de 1847, pour rétablir l'élevage du cheval de guerre en Algérie (voir le Cheval barbe - Caracole - 1987, op. cit.). En partenariat avec la société traditionnelle des bédouins et des berbères, les services des "remontes de l'armée" mirent en production dans tout le Maghreb, en assurant l'amélioration par les étalons arabes et l'achat des produits : le cheval de guerre barbe. Cheval qui est agile, docile, sobre, porteur, résistant, endurant.
L'armée d'Afrique put en remonter toute sa cavalerie légère qui fut utilisée dans toutes les expéditions en Europe et Outremer sous le second empire et la IIIè république.
L'armée française eut enfin, après tant de siècles, une cavalerie légère fiable et performante.
Cette cavalerie sauva l'honneur de la France à Sedan en septembre 1870. Elle donnera enfin à notre pays sa plus belle victoire à Uskub (Macédoine) en septembre 1918.
C'est à ce moment glorieux pour nos armes que nous choisissons de clore cet essai sur l'histoire de la cavalerie française..., ayant établi la contradiction de ses deux systèmes de remonte, et de ce fait, la différence de qualité de ses chevaux de troupe.
Le contraste extraordinaire des résultats durant la "Grande Guerre", s'explique d'abord et surtout par cette différence de qualité des chevaux."
Ce qui laisse penser que les régiments de cavalerie de la métropole n'avaient pas de bonnes montures d'où les pertes et la fatigue des chevaux dès août et septembre 1914 ne pouvant ainsi être utilisés à non escient.
Bon journée.
François