Forum PAGES 14-18

Bonsoir,
Voici quelques infos sur le général ANSELIN, Ernest-François-Amédée, lieutenant, cavalerie.
Né le 16 janvier 1861 à Chambon-sur-Voueize (Creuse) d’un père maréchal des logis de gendarmerie.
Il entre à l’École spéciale militaire le 29 octobre 1880 (promotion des Kroumirs) et en sort le 1er octobre 1882 avec le grade de sous-lieutenant et classé 19e sur 271 élèves. Il entre à l’École d’application de cavalerie comme sous-lieutenant élève le 1er octobre 1882. Il en sort le 20 septembre 1883, classé 17e sur 71 élèves et avec la note générale Très bien. Il est alors affecté au 3e régiment de chasseurs d’Afrique à Constantine en Algérie. Promu lieutenant le 13 janvier 1887, il est quitte l’Algérie pour être muté au 5e régiment de chasseurs. Il entre à l’École supérieure de guerre en 1890 et en sort breveté d’état-major en 1892 et classé 21e sur 81 élèves et une mention Très bien. Il est promu capitaine le 9 juillet 1893 au 17e régiment de chasseurs et suit les stages d’état-major à l’état-major de la 7e division d’infanterie et à l’état-major du commandement de la subdivision de Tlemcen. Il séjourne en Algérie à partir du 9 décembre 1894. Il placé hors cadre le 6 février 1895 comme officier d’ordonnance du général commandant la 2e brigade d’Algérie et la subdivision de Tlemcen. Il est muté au 3e régiment de dragons le 30 décembre 1897 pour y commander un escadron. Il quitte l’Algérie le 28 janvier suivant. Le 1er septembre 1900, il est détaché pour être officier d’ordonnance du ministre de la Guerre. Il est promu chef d’escadrons le 30 décembre 1901 et reçoit le commandement d’un groupe d’escadrons du 25e puis du 27e régiment de dragons. Promu lieutenant-colonel le 10 novembre 1905 et affecté pour administration au 13e régiment de cuirassiers, il est nommé sous-chef de cabinet du ministre de la Guerre. Le 19 octobre 1906, il est nommé sous-directeur à la direction de la cavalerie, tout en étant affecté pour administration le 22 décembre au 14e régiment de dragons puis, le 23 juin 1908, au 3e régiment de cuirassiers. Promu colonel le 25 mars 1909, il reçoit le commandement du 1er régiment de cuirassiers à Joigny. A partir du 19 janvier 1912, il commande l’École d’application de la cavalerie à Saumur. Le 1er mai 1913, il reçoit la direction de la cavalerie au ministère de la guerre. Le 9 mai 1913, il passe pour administration au 23e régiment de dragons. Il est promu général de brigade le 30 octobre 1913 et passe alors pour administration à l’état-major particulier de la cavalerie. A la mobilisation d’août 1914, il reçoit le commandement de la 1re brigade de cuirassiers puis de la 214e brigade d’infanterie. Atteint mortellement à la tête par un éclat d'obus au cours d’une reconnaissance du ravin de la Poudrière, une heure avant le déclenchement de l’offensive de reprise du fort de Douaumont, le général Anselin est décédé le 24 octobre 1916 à Fleury (Meuse).
Il était officier de la Légion d’honneur.

Cordialement.

François

Bonjour,
Victor Emmanuel LARGEAU, né en 1867 à Irun en Espagne, d'une famille des Deux-Sèvres. Il fait de brillantes études au lycée de Niort et s'engage en 1885 dans le 3ème régiment d'infanterie de marine à Rochefort. Parti comme caporal au Sénégal sous les ordres du colonel Archinard, il se distingue au combat de Touba-Kouta. De retour en France, il entre à l'école de Saint-Maixent pour être promu sous-lieutenant en 1890, puis lieutenant en 1892. Il participe ensuite à l'expédition contre Samory en Côte d'Ivoire où il se fait connaître de Marchand (qui, comme lui, deviendra général et perdra la vie lors de la 1ère Guerre Mondiale), qui l'engage dans la mission Congo-Nil jusqu'à Fachoda, de 1896 à 1898. Revenu en France, il est promu capitaine et décoré de la Légion d'honneur. Breveté de l'école de guerre en 1900, il est nommé chef de bataillon puis reçoit, de 1902 à 1904, le commandement territorial dans le protectorat du Tchad. Nommé lieutenant-colonel en 1904, il reprend le commandement militaire du Tchad de 1906 à 1908 et continue la pacification du pays. Puis en poste à Cherbourg, il est à nouveau rappelé au Tchad par le président du Conseil, Aristide Briand. Rapatrié en France pour des raisons de santé, il repart au cameroun et organise la conquête de cette colonie allemande avec une réussite complète. Nommé général de Brigade en 1915, il rentre en France pour rejoindre le front de Verdun et prend le commandement de la 37ème brigade d'infanterie en janvier 1916. Le 26 mars 1916, au front avec ses hommes, inspectant ses unités à pied en dépit d'un violent tir d'artillerie ennemi, il tombe blessé par des éclats d'obus dans le secteur du bois d'Avocourt. Il succombe la nuit suivante à l'ambulance 3/5 à Froidos. Le général Largeau a alors 49 ans et il reçoit ses trois étoiles quelques jours après sa mort.

Le général Largeau alors jeune lieutenant pendant la mission Marchand.


Voir lien: http://www.troupesdemarine.org/federati ... stoire.pdf

Bonjour Daneck

Avez-vous trouvé les infos??
Bien cordialement
Gérard

Bonsoir Gérard,

je m'excuse de répondre si tardivement, mais je viens seulement de voir votre réponse et je vous en remercie vivement. J'avais peur que ma demande ne reçoive pas de réponse.
J'ai vu le nom de ce général de Clermont-Tonnerre sur la plaque placée à l'entrée de l'église St Louis des Invalides, la semaine passée. Il est bien précisé : mort de suite de maladie contractée au service.

A nouveau, merci.

Daneck

BARATIER est mort brutalement dans une visite de tranchées : crise cardiaque ou rupture d'anévrisme .......... IL A ETE DECLARE MORT POUR LA FRANCE,MAIS PAS AU COMBAT : c'est pour cela que sont nom ne figure pas aux invalides

ex plume verte .com : Un jour, nos vîmes arriver avec quelque surprise, un général. C'était celui qui commandait la brigade que le 71è formait avec le 48è, autre régiment breton. C'était Largeau, un ancien colonial, qui avait été avec le colonel Marchand à Fachoda (1898). Il avait ensuite pacifié et organisé le Tchad. Les 2 ou 3 officiers (son état-major) qui l'accompagnaient, ayant dû traverser la vallée sous le tir de barrage, ne paraissaient pas très réjouis à l'idée de traverser à nouveau la vallée en s'en allant. Brave général Largeau, le seul que j'ai vu en ligne et qui devait se faire tuer quelques jours plus tard, vers le 20 mars, à Avocourt, où fut engagé à notre droite l'autre régiment de la brigade, le 48è.

Bonjour,
Cette photo extraite d'un "L'Illustration" d'août 1915 intitulée: " 17 ans après leur rencontre sur le Nil, Lord Kitchener retrouve, sur le front de Champagne, l'ancien lieutenant de la mission Marchand ".
On y voit Lord Kitchener accompagné du général Joffre, être salués par le général Baratier. Lord Kitchener, quant à lui, perdrait la vie en juin 1916, lors de sa traversée vers Archangelsk, sur le cuirassé "Hampshire" qui avait heurté une mine au large des îles Orkney.

Également ce lien concernant le général Marchand: http://www.landrucimetieres.fr/spip/spi ... rticle1359
Cordialement
BB

Bonjour,

Je lis dans un message de la première page que le Général Maunoury est mort "de maladie" (en 1923).
Le 11 mars 1915, la balle qui a atteint en première ligne à un créneau d'infanterie ce Général, commandant la VI° Armée, lui a arraché un oeil, traversé la tête et provoqué la perte du second oeil ne doit elle pas faire "classer" sa mort dans les conséquences des blessures de guerre?A noter que la même balle a aussi blessé gravement par ricochet le général de Villaret, commandant le 7° Corps d'Armée, ce qui montre que les Généraux exerçant les plus hautes responsabilités montaient plus souvent en première ligne que certains l'affirment.
Cordialement, Guy.

Bonsoir,
Un portrait du général Maunoury fait après sa blessure (on distingue le pansement autour de la tête, recouvrant l'oeil).

Bonjour,
Parmi les officiers ayant fait partie de la mission Marchand, l'adjudant de Prat ainsi que le capitaine Germain (Adjudant et capitaine à l'époque!). Quelqu'un sait-il ce qu'il advint de ces deux officiers lors de la Grande Guerre?

Bonjour Bruno

[quotemsg]Parmi les officiers ayant fait partie de la mission Marchand, l'adjudantde Prat ainsi que le capitaine Germain (Adjudant et capitaine à l'époque!). Quelqu'un sait-il ce qu'il advint de ces deux officiers lors de la Grande Guerre?
[/quotemsg]
En aout 1914, il y avait un commandant Germain chef du 6e bataillon du 219e RI. (J'ignore son prénom)
Difficile de dire qu'il s'agit du même homme...Germain est un nom de famille assez commun.

Amicalement
Sophie

---Cette photo extraite d'un "L'Illustration" d'août 1915 intitulée: " 17 ans après leur rencontre sur le Nil, Lord Kitchener retrouve, sur le front de Champagne, l'ancien lieutenant de la mission Marchand ".
On y voit Lord Kitchener accompagné du général Joffre, être salués par le général Baratier---

Bonjour à toutes et tous

Pour info, l'année dernière, Achache a inséré des photos de la Nécropole de CORMICY "La Maison bleue" (51), avec la photo de la tombe du Général BARATIER, sous le lien suivant :

pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... .htm#t7753

Voici cette photo :





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Bien à vous

Mounette
[:mounette_girl]