Re: 16e section d'infirmiers militaires
Publié : dim. nov. 21, 2010 3:41 pm
Bonjour à tous,
les éléments me faisant songer à une photographie de la 16e SIM sont les suivants :
-les autres unités appelées à porter des brassards frappés de la croix rouge sont les brancardiers régimentaires, ceux-ci appartiennent en temps de paix à la musique régimentaire rattachée à la compagnie hors rang. Iic pas d'indication de cet appartenance par présence d'insigne en forme de harpe sur manche gauche. De surcroit les hommes semblant être les cadres de cette unité n'arborent pas d'insignes d'officiers ou sous-officiers d'une unité d'infanterie, mais à leurs cols des caducés, indiquant q'ul s'agit d'une unité sanitaire, dont le numéro porté au col par les hommes de celles-ci correspond.
-autre élement, la couleur de ces numéros et surtout des cordonnets d'un certain nombre de képis. Pour l'infanterie ces numéros et ces cordonnets sont bleus, et ressortent donc en sombres sur les clichés en noir et blanc. Ici, ils ressortent très clairs; cela peut se discuter pour les numéros de cols, un usage en effet fréquent à l'époque, pour affirmer sa fierté d'apppartenir à une unité était de repasser les numéros de cols à la craie pour les faire ressortir sur une photographie, mais muni d'une loupe on ne distingue pas les traces que laissent ce type de surcharge(1). Pour les képis cela me semble plus emblématique, les unités auxiliaires (infirmiers, COA etc,...)recevant des képis avec des cordonnets de nuance jonquille, qui ressortiraient ainsi sur une photographie.
(1) les numéros de cols blancs sont aborés par les unités territoriales
La multiplicité des variantes d'uniformes à l'époque, compliquée par la distribution en temps de guerre de ces différentes composantes à une même unité de seconde ligne souvent condamnée à être équipée avec les fonds des magasins d'équipement peut évidemment induire en erreur.
Quant à l'indication du photographe, le cliché a pu être pris en 1914, et confié ultérieurement lors d'une période de stabilisation de l'unité aux soins dudit photographe.
le débat reste ouvert ...à vos loupes et ouvrages de références
Cordialement
Alain
les éléments me faisant songer à une photographie de la 16e SIM sont les suivants :
-les autres unités appelées à porter des brassards frappés de la croix rouge sont les brancardiers régimentaires, ceux-ci appartiennent en temps de paix à la musique régimentaire rattachée à la compagnie hors rang. Iic pas d'indication de cet appartenance par présence d'insigne en forme de harpe sur manche gauche. De surcroit les hommes semblant être les cadres de cette unité n'arborent pas d'insignes d'officiers ou sous-officiers d'une unité d'infanterie, mais à leurs cols des caducés, indiquant q'ul s'agit d'une unité sanitaire, dont le numéro porté au col par les hommes de celles-ci correspond.
-autre élement, la couleur de ces numéros et surtout des cordonnets d'un certain nombre de képis. Pour l'infanterie ces numéros et ces cordonnets sont bleus, et ressortent donc en sombres sur les clichés en noir et blanc. Ici, ils ressortent très clairs; cela peut se discuter pour les numéros de cols, un usage en effet fréquent à l'époque, pour affirmer sa fierté d'apppartenir à une unité était de repasser les numéros de cols à la craie pour les faire ressortir sur une photographie, mais muni d'une loupe on ne distingue pas les traces que laissent ce type de surcharge(1). Pour les képis cela me semble plus emblématique, les unités auxiliaires (infirmiers, COA etc,...)recevant des képis avec des cordonnets de nuance jonquille, qui ressortiraient ainsi sur une photographie.
(1) les numéros de cols blancs sont aborés par les unités territoriales
La multiplicité des variantes d'uniformes à l'époque, compliquée par la distribution en temps de guerre de ces différentes composantes à une même unité de seconde ligne souvent condamnée à être équipée avec les fonds des magasins d'équipement peut évidemment induire en erreur.
Quant à l'indication du photographe, le cliché a pu être pris en 1914, et confié ultérieurement lors d'une période de stabilisation de l'unité aux soins dudit photographe.
le débat reste ouvert ...à vos loupes et ouvrages de références
Cordialement
Alain