Re: 334ème R.I au plateau des Casemates
Publié : ven. août 20, 2010 7:48 pm
Rebonjour,
Le texte avec les photos ne passait pas.
Au repos à Dravegny, le 213e est alerté le 19 juillet et se porte à Maizy où il arrive vers 21h, puis il gagne le Plateau Triangulaire et le PC Artois. Il relève des éléments du 66e R.I. dans la nuit du 20 au 21.
21 Juillet :
\"8h30 : Arrivée de l'Ordre préparatoire N°4/op de la 18e D.I., en vue de la reprise de l'ancienne tranchée de 1ère ligne. En exécution de cet ordre, 2 grosses patrouilles seront lancées, la nuit venue (?), l'une dans le Boyau Neckar, l'autre vers le Saillant de Gérardmer et la Tranchée de Troyes avec ordre de progresser, à la grenade, le plus possible, puis de s'organiser solidement sur les points atteints et de s'assurer les liaisons à droite et à gauche.\"
\"A 10h30, le Sous-Lieutenant Bouchard, commandant une patrouille composée de 15 hommes du G.F. et de la 21e Cie rend compte qu'il a atteint la bifurcation de la Tranchée de la Sapinière et du Boyau du Neckar malgré une vive résistance ; mais il ne peut plus progresser, l'ennemi ayant ouvert sur lui, à courte distance, un violent feu de mitrailleuses et de fusil. Il s'organise solidement à 80 m en avant du point de départ et cherchera à se relier à droite et à gauche avec les éléments de la 21e Cie occupant la Tranchée des Sapinières.
A 11h45, le Commandant de la 23e Cie rend compte qu'une patrouille de 15 hommes, commandée par le Sergent Sala, a remonté le Boyau Stauffen et atteint la Tranchée de Troyes, elle a ensuite progressé de 120 m dans la Tranchée de Troyes en chassant à la grenade des petits groupes allemands qui offrent assez de résistance. Cette patrouille a établi un barrage défendu par 1 F.M. et des grenadiers et cherche la liaison au Sud avec les éléments occupant la Tranchée du Talus. Une section (28e Cie), envoyée immédiatement, occupe la Tranchée de Troyes, depuis ce P.P. jusqu'au saillant de Gérardmer. Cette section, de réserve au P.C. Clairière, a été remplacée immédiatement au P.C. Clairière par une section de réserve de la 22e Cie.
(V. sur croquis, situation le 22/7 à 3 heures).\"
Pertes 213e : 1 T, 6 B.
22 Juillet :
\"A partir de 3h30, l'ennemi déclenche un très violent tir de destruction par obus de tous calibres et torpilles sur toute notre 1ère ligne.
A 4h30 : barrage très violent en arrière de la Tranchée des Sapinières et sur celle-ci.
4h45 : le barrage s'allonge jusqu'à la Tranchée du Balcon et est concentrée en particulier sur les boyaux d'accès et la sortie N. du Tunnel.\"
3 assauts sont repoussés ; faute de munitions, la Tranchée de Troyes, le saillant de Gérardmer et le Boyau du Talus sont abandonnés ; repli sur la Tranchée des Sapinières ; \"de nombreux groupes qui ont voulu continuer la résistance disparaissent\".
\"A 6h10, nous tenons la Tranchée des Sapinières et les abords du PC. Clairière, mais nous ignorons ce qui se passe à gauche, dans le quartier D, où le 32e paraît complètement anéanti par le bombardement.\"
7h15 : contre-attaque
\"9h25 : la liaison à droite est assurée, mais nous ne savons rien de la gauche où l'ennemi doit avoir pénétré profondément\"
\"10h : Ordre de pousser dans les Boyaux d'Amade et Stauffen pour retrouver la liaison avec le 32e R.I.\"
\"12h : Le capitaine Trémeau rend compte que 2 sections de la 18e Cie ont atteint, par le Boyau de Ramstadt, la Tranchée de Gérardmer où elles appuient les débris du 32e R.I. ...\"
\"15h : une patrouille de la 22e Cie est arrivée à la bifurcation du Boyau d'Amade et de la Tranchée Bidault et tient solidement ce point ; mais elle n'a rien trouvé du 32e R.I. et ne sait pas ce qu'elle a sur sa gauche.\" \"Une autre patrouille de la 22e Cie, partie de la Tranchée des Sapinières, a atteint le Boyau du Talus et s'y est installée en P.P. …\"
\"15h30 : L'attaque allemande est terminée …\"
Pertes 213e : 10 T, 37 B, 64 D.
23 Juillet :
\"Le bombardement se ralentit un peu durant la nuit. Les éléments du 32e R.I. et la 18e Cie réoccupent la Tranchée Bidault. A plusieurs reprises, des fusées-signaux sont lancées pour signaler que notre 75 continue à faire son barrage trop court.\"
\"Matinée assez agitée, l'ennemi déclenchant fréquemment de violents tirs de barrage.\"
Attaque prévue pour le 24 Juillet \"du Boyau de Clam exclu à 100 m Est du Boyau du Neckar\".
\"21h30 : Violent barrage allemand sur la Tranchée du Balcon ; le poste de la Carrière signale que des troupes d'ennemis s'avancent.\"
L'attaque est repoussée.
\"22h25 : …la situation est rétablie …\"
Pertes 213e : 2 T, 9 B.
24 Juillet :
\"4h15 : L'attaque est lancée sur tout le front de la Division.
4h16 : Des fusées allemandes (rouges à plusieurs feux) déclanchent un violent tir de barrage et une fusillade intense de l'ennemi.\"
Deux assauts sur la Tranchée de Troyes échouent, \"quelques éléments restent accrochés dans les trous d'obus où sont beaucoup de tués et de blessés\".
5h40 : Le 41e BCP, décimé, reflue dans la tranchée de départ.
\"5h55 : Lieutenant-Colonel Laucagne rend compte que sous l'instantanéité et la violence du barrage ennemi, l'attaque a échoué. Les troupes vont se stabiliser à la Tranchée de départ.\"
\"6h50 : … la garde de la tranchée des Sapinières est assurée, quelques éléments tiennent en avant dans les trous d'obus ….\"
\"7h10 : … les Tranchées du Lt Michel et von Fett sont tenues par les éléments du 152e R.I. et du 43e BCP. Les pertes sont très élevées …\"
\"8h10 : Ordre de l'I.D.164 de se fixer sur les positions acquises et de ne pas renouveler des attaques stériles et coûteuses.\"
\"10h15 : Le Commandant Marnet transmet un rapport du S/Lt Fonroche (19e Cie) qui est accroché, avec une dizaine d'homme, à 50 m de la Tranchée de Troyes, un peu à l'ouest du Boyau de Speyer. Il essaiera, à la nuit, de regagner nos lignes. L'artillerie est prévenue de ne pas tirer vers ce point.\"
Organisation des tranchées.
\"12h40 : ... D'autre part, notre artillerie continue à tirer court...\"
\"13h35 : ... Les hommes étant extrêmement fatigués et n'ayant pour ainsi dire ni mangé, ni bu depuis 3 jours, ne pas compter sur un gros travail pour la nuit suivante....\"
\"18h40 : Commandant Marnet signale qu'une de ses sections de mitrailleuses a tiré plusieurs milliers de cartouches sur des groupes ennemis qui se dirigeaient vers la droite du 41e BCP. Aperçus vers 17h30, ils refluaient vers 18 heures.\" \"19h35 : Commandant Marnet rend compte que 4 des hommes qui se trouvaient avec le S/Lt de Fonroche sont rentrés et qu'il va prendre des mesures, à la nuit, pour faciliter le retour du reste de ce groupe de braves.\"
Ordre indiquant une nouvelle répartition du secteur : le 6e Bon du 213e relevé par 9e Cie du 152e entre les Boyaux Speyer et Neckar
\"22h25 : Commandant Marnet rend compte que S/Lt de Fonroche vient de rentrer avec une grande partie de son groupe.\" Pertes 213e : 19 T, 52 B, 25 D.
25 Juillet :
\"4 heures ; violent bombardement de nos positions par l'artillerie allemande. Dans la journée, aucune activité de l'infanterie, mais l'artillerie et l'aviation sont très actives de part et d'autre.\"
\"18 h :Le commandant Piollet signale qu'un trou de 80 m existe encore entre la droite de la 17e Cie et la gauche du 334eR.I.\"
18h30 : Ordre du Colonel Laucagne au Commandant Piollet \"d'envoyer un poste jusqu'au Boyau de Clam pour boucher l'intervalle avec le 334e R.I.\"
\"De 22h30 à 24 heures, violent bombardement de nos lignes par l'artillerie allemande et nombreuses rafales de mitrailleuses.\"
Pertes 213e : 3 T, 24 B, 1 D.
26 Juillet :
Le bataillon Martin du 22e RIC, retardé par les tirs de barrage allemand, arrive à 1h30 au P.C. Marais. La relève du 213e R.I. et 41e BCP se termine à 6h30.
\"Repos pour toutes les unités cantonnées à Maizy.\"
Pertes 213e : 1 T, 4 B.
(Dans la liste des pertes du JMO du 213e, 6 blessés et 17 disparus ont une fiche MPLF)
Le texte avec les photos ne passait pas.
Au repos à Dravegny, le 213e est alerté le 19 juillet et se porte à Maizy où il arrive vers 21h, puis il gagne le Plateau Triangulaire et le PC Artois. Il relève des éléments du 66e R.I. dans la nuit du 20 au 21.
21 Juillet :
\"8h30 : Arrivée de l'Ordre préparatoire N°4/op de la 18e D.I., en vue de la reprise de l'ancienne tranchée de 1ère ligne. En exécution de cet ordre, 2 grosses patrouilles seront lancées, la nuit venue (?), l'une dans le Boyau Neckar, l'autre vers le Saillant de Gérardmer et la Tranchée de Troyes avec ordre de progresser, à la grenade, le plus possible, puis de s'organiser solidement sur les points atteints et de s'assurer les liaisons à droite et à gauche.\"
\"A 10h30, le Sous-Lieutenant Bouchard, commandant une patrouille composée de 15 hommes du G.F. et de la 21e Cie rend compte qu'il a atteint la bifurcation de la Tranchée de la Sapinière et du Boyau du Neckar malgré une vive résistance ; mais il ne peut plus progresser, l'ennemi ayant ouvert sur lui, à courte distance, un violent feu de mitrailleuses et de fusil. Il s'organise solidement à 80 m en avant du point de départ et cherchera à se relier à droite et à gauche avec les éléments de la 21e Cie occupant la Tranchée des Sapinières.
A 11h45, le Commandant de la 23e Cie rend compte qu'une patrouille de 15 hommes, commandée par le Sergent Sala, a remonté le Boyau Stauffen et atteint la Tranchée de Troyes, elle a ensuite progressé de 120 m dans la Tranchée de Troyes en chassant à la grenade des petits groupes allemands qui offrent assez de résistance. Cette patrouille a établi un barrage défendu par 1 F.M. et des grenadiers et cherche la liaison au Sud avec les éléments occupant la Tranchée du Talus. Une section (28e Cie), envoyée immédiatement, occupe la Tranchée de Troyes, depuis ce P.P. jusqu'au saillant de Gérardmer. Cette section, de réserve au P.C. Clairière, a été remplacée immédiatement au P.C. Clairière par une section de réserve de la 22e Cie.
(V. sur croquis, situation le 22/7 à 3 heures).\"
Pertes 213e : 1 T, 6 B.
22 Juillet :
\"A partir de 3h30, l'ennemi déclenche un très violent tir de destruction par obus de tous calibres et torpilles sur toute notre 1ère ligne.
A 4h30 : barrage très violent en arrière de la Tranchée des Sapinières et sur celle-ci.
4h45 : le barrage s'allonge jusqu'à la Tranchée du Balcon et est concentrée en particulier sur les boyaux d'accès et la sortie N. du Tunnel.\"
3 assauts sont repoussés ; faute de munitions, la Tranchée de Troyes, le saillant de Gérardmer et le Boyau du Talus sont abandonnés ; repli sur la Tranchée des Sapinières ; \"de nombreux groupes qui ont voulu continuer la résistance disparaissent\".
\"A 6h10, nous tenons la Tranchée des Sapinières et les abords du PC. Clairière, mais nous ignorons ce qui se passe à gauche, dans le quartier D, où le 32e paraît complètement anéanti par le bombardement.\"
7h15 : contre-attaque
\"9h25 : la liaison à droite est assurée, mais nous ne savons rien de la gauche où l'ennemi doit avoir pénétré profondément\"
\"10h : Ordre de pousser dans les Boyaux d'Amade et Stauffen pour retrouver la liaison avec le 32e R.I.\"
\"12h : Le capitaine Trémeau rend compte que 2 sections de la 18e Cie ont atteint, par le Boyau de Ramstadt, la Tranchée de Gérardmer où elles appuient les débris du 32e R.I. ...\"
\"15h : une patrouille de la 22e Cie est arrivée à la bifurcation du Boyau d'Amade et de la Tranchée Bidault et tient solidement ce point ; mais elle n'a rien trouvé du 32e R.I. et ne sait pas ce qu'elle a sur sa gauche.\" \"Une autre patrouille de la 22e Cie, partie de la Tranchée des Sapinières, a atteint le Boyau du Talus et s'y est installée en P.P. …\"
\"15h30 : L'attaque allemande est terminée …\"
Pertes 213e : 10 T, 37 B, 64 D.
23 Juillet :
\"Le bombardement se ralentit un peu durant la nuit. Les éléments du 32e R.I. et la 18e Cie réoccupent la Tranchée Bidault. A plusieurs reprises, des fusées-signaux sont lancées pour signaler que notre 75 continue à faire son barrage trop court.\"
\"Matinée assez agitée, l'ennemi déclenchant fréquemment de violents tirs de barrage.\"
Attaque prévue pour le 24 Juillet \"du Boyau de Clam exclu à 100 m Est du Boyau du Neckar\".
\"21h30 : Violent barrage allemand sur la Tranchée du Balcon ; le poste de la Carrière signale que des troupes d'ennemis s'avancent.\"
L'attaque est repoussée.
\"22h25 : …la situation est rétablie …\"
Pertes 213e : 2 T, 9 B.
24 Juillet :
\"4h15 : L'attaque est lancée sur tout le front de la Division.
4h16 : Des fusées allemandes (rouges à plusieurs feux) déclanchent un violent tir de barrage et une fusillade intense de l'ennemi.\"
Deux assauts sur la Tranchée de Troyes échouent, \"quelques éléments restent accrochés dans les trous d'obus où sont beaucoup de tués et de blessés\".
5h40 : Le 41e BCP, décimé, reflue dans la tranchée de départ.
\"5h55 : Lieutenant-Colonel Laucagne rend compte que sous l'instantanéité et la violence du barrage ennemi, l'attaque a échoué. Les troupes vont se stabiliser à la Tranchée de départ.\"
\"6h50 : … la garde de la tranchée des Sapinières est assurée, quelques éléments tiennent en avant dans les trous d'obus ….\"
\"7h10 : … les Tranchées du Lt Michel et von Fett sont tenues par les éléments du 152e R.I. et du 43e BCP. Les pertes sont très élevées …\"
\"8h10 : Ordre de l'I.D.164 de se fixer sur les positions acquises et de ne pas renouveler des attaques stériles et coûteuses.\"
\"10h15 : Le Commandant Marnet transmet un rapport du S/Lt Fonroche (19e Cie) qui est accroché, avec une dizaine d'homme, à 50 m de la Tranchée de Troyes, un peu à l'ouest du Boyau de Speyer. Il essaiera, à la nuit, de regagner nos lignes. L'artillerie est prévenue de ne pas tirer vers ce point.\"
Organisation des tranchées.
\"12h40 : ... D'autre part, notre artillerie continue à tirer court...\"
\"13h35 : ... Les hommes étant extrêmement fatigués et n'ayant pour ainsi dire ni mangé, ni bu depuis 3 jours, ne pas compter sur un gros travail pour la nuit suivante....\"
\"18h40 : Commandant Marnet signale qu'une de ses sections de mitrailleuses a tiré plusieurs milliers de cartouches sur des groupes ennemis qui se dirigeaient vers la droite du 41e BCP. Aperçus vers 17h30, ils refluaient vers 18 heures.\" \"19h35 : Commandant Marnet rend compte que 4 des hommes qui se trouvaient avec le S/Lt de Fonroche sont rentrés et qu'il va prendre des mesures, à la nuit, pour faciliter le retour du reste de ce groupe de braves.\"
Ordre indiquant une nouvelle répartition du secteur : le 6e Bon du 213e relevé par 9e Cie du 152e entre les Boyaux Speyer et Neckar
\"22h25 : Commandant Marnet rend compte que S/Lt de Fonroche vient de rentrer avec une grande partie de son groupe.\" Pertes 213e : 19 T, 52 B, 25 D.
25 Juillet :
\"4 heures ; violent bombardement de nos positions par l'artillerie allemande. Dans la journée, aucune activité de l'infanterie, mais l'artillerie et l'aviation sont très actives de part et d'autre.\"
\"18 h :Le commandant Piollet signale qu'un trou de 80 m existe encore entre la droite de la 17e Cie et la gauche du 334eR.I.\"
18h30 : Ordre du Colonel Laucagne au Commandant Piollet \"d'envoyer un poste jusqu'au Boyau de Clam pour boucher l'intervalle avec le 334e R.I.\"
\"De 22h30 à 24 heures, violent bombardement de nos lignes par l'artillerie allemande et nombreuses rafales de mitrailleuses.\"
Pertes 213e : 3 T, 24 B, 1 D.
26 Juillet :
Le bataillon Martin du 22e RIC, retardé par les tirs de barrage allemand, arrive à 1h30 au P.C. Marais. La relève du 213e R.I. et 41e BCP se termine à 6h30.
\"Repos pour toutes les unités cantonnées à Maizy.\"
Pertes 213e : 1 T, 4 B.
(Dans la liste des pertes du JMO du 213e, 6 blessés et 17 disparus ont une fiche MPLF)