Re: Recherche de photos et documents sur le 49ème RI
Publié : mer. janv. 13, 2010 1:42 am
Re, la suite,
Les premières lignes de tirailleurs du R.I.R. n° 15, qui a pris la formation de combat sous les couverts du bois d'Aulne, apparaissent au nord du Bout-là-Haut et de la cote 213. Accueillies par un feu nourri, elles se terrent et attendent l'intervention de l'artillerie.
Le I/Res. Feldart., n° 20, amène ses pièces par les chemins difficile du bois d'Aulne, prend position au nord de la ferme Beaudribut et ouvre le feu à 9h30. Les premiers obus tombent sur les tranchées de la 3/49e R.I. D'abord trop haut, le tir acquiert une grande précision et rase la tête des tireurs. Sur tout le front du 49e R.I., la fusillade est maintenant général. Des petites colonnes allemandes surgissent des taillis, mais sont prises à partie par les 9e et 10e compagnies et les S.M. Carrère et Taillandon. De la Couronne, la S.M. Coste balaie toute la chaussée jusqu'au carrefour de la route de Charleroi. L'attitude énergique des unités de première ligne maîtrise les velléités de l'adversaire et lui cause des pertes sévères.
Informé de l'irruption allemande sur le front de la 36e D.I., le général de Mas-Latrie en informe le Q.G de la 5e armée.
Cette communication ne cadre plus, à l'heure où elle est transmise, avec la situation du moment.
Mais l'ennemi jette de nouvelles forces dans la mêlée.
A la suite du II/R.I.R. n° 15, déployé de part et d'autre de la grand'route, s'engagent les 1er et III/R.I.R n° 15.
S'infiltrant par le bois de la Grattière, ils prennent pied sur la crête 212-213 et progressent en tiraillant vers les positions de la 2/49e R.I. (capitaine Dibar) et de la 3/49e R.I. (capitaine Bouron).
Les feux du II/49e R.I. sont impuissants à annihiler complètement la poussée allemande. Serrée de près, la S.M. Carrère se retire à 11h30 entraînant avec elle la 10e compagnie qui, débordée à gauche, se replie en combattant vers le village.
Le II/14e R.A.C. établi à la Corbeillerie arrose la côte 213, la ferme Beaudribut, bientôt la proie des flammes, et le hameau du Clicotia dont l'adversaire s'est emparé.
Il est midi, et la ligne française ramenée à hauteur de la Couronne résiste vigoureusement à la XXVIe Br. de Réserve qui à engagé le R.I.R n° 55 à la suite du R.I.R. n° 15.
Entre temps, la XXXVIIIe Br; Rés. est apparue sur le champ de bataille et a pris Marbais, défendu par le 18e R.I., pour objectif. Les tumultes du combat grondent et la fusillade crépite sur tout le front des Hayettes-Lorichaux jusqu'aux avancées de Thuin.
Pressé de toutes parts, le III/49e R.I. reflue vers la lisière sud de Gozée.
Le I/49e R.I. rétrograde lui aussi, et, tandis que la 1er compagnie (capitaine Roze des Ordons), rallie la réserve général, les 2e et 3e compagnies viennent jalonner les talus de la route Thuin qu'elles n'abandonneront qu'à l'heure de la retraite.
A suivre. Si nécessaire.
Cordialement.
Phil.
Les premières lignes de tirailleurs du R.I.R. n° 15, qui a pris la formation de combat sous les couverts du bois d'Aulne, apparaissent au nord du Bout-là-Haut et de la cote 213. Accueillies par un feu nourri, elles se terrent et attendent l'intervention de l'artillerie.
Le I/Res. Feldart., n° 20, amène ses pièces par les chemins difficile du bois d'Aulne, prend position au nord de la ferme Beaudribut et ouvre le feu à 9h30. Les premiers obus tombent sur les tranchées de la 3/49e R.I. D'abord trop haut, le tir acquiert une grande précision et rase la tête des tireurs. Sur tout le front du 49e R.I., la fusillade est maintenant général. Des petites colonnes allemandes surgissent des taillis, mais sont prises à partie par les 9e et 10e compagnies et les S.M. Carrère et Taillandon. De la Couronne, la S.M. Coste balaie toute la chaussée jusqu'au carrefour de la route de Charleroi. L'attitude énergique des unités de première ligne maîtrise les velléités de l'adversaire et lui cause des pertes sévères.
Informé de l'irruption allemande sur le front de la 36e D.I., le général de Mas-Latrie en informe le Q.G de la 5e armée.
Cette communication ne cadre plus, à l'heure où elle est transmise, avec la situation du moment.
Mais l'ennemi jette de nouvelles forces dans la mêlée.
A la suite du II/R.I.R. n° 15, déployé de part et d'autre de la grand'route, s'engagent les 1er et III/R.I.R n° 15.
S'infiltrant par le bois de la Grattière, ils prennent pied sur la crête 212-213 et progressent en tiraillant vers les positions de la 2/49e R.I. (capitaine Dibar) et de la 3/49e R.I. (capitaine Bouron).
Les feux du II/49e R.I. sont impuissants à annihiler complètement la poussée allemande. Serrée de près, la S.M. Carrère se retire à 11h30 entraînant avec elle la 10e compagnie qui, débordée à gauche, se replie en combattant vers le village.
Le II/14e R.A.C. établi à la Corbeillerie arrose la côte 213, la ferme Beaudribut, bientôt la proie des flammes, et le hameau du Clicotia dont l'adversaire s'est emparé.
Il est midi, et la ligne française ramenée à hauteur de la Couronne résiste vigoureusement à la XXVIe Br. de Réserve qui à engagé le R.I.R n° 55 à la suite du R.I.R. n° 15.
Entre temps, la XXXVIIIe Br; Rés. est apparue sur le champ de bataille et a pris Marbais, défendu par le 18e R.I., pour objectif. Les tumultes du combat grondent et la fusillade crépite sur tout le front des Hayettes-Lorichaux jusqu'aux avancées de Thuin.
Pressé de toutes parts, le III/49e R.I. reflue vers la lisière sud de Gozée.
Le I/49e R.I. rétrograde lui aussi, et, tandis que la 1er compagnie (capitaine Roze des Ordons), rallie la réserve général, les 2e et 3e compagnies viennent jalonner les talus de la route Thuin qu'elles n'abandonneront qu'à l'heure de la retraite.
A suivre. Si nécessaire.
Cordialement.
Phil.