Re: Musique
Publié : mar. janv. 05, 2010 11:43 pm
Bonsoir à tous,
A propos de la "double casquette" musicien / brancardier, voir les carnets de Léopold Retailleau, qui était musicien-brancardier au 77ème RI. Ce témoignage retranscrit par son petit-neveu Claude Retailleau, et commenté par Eric Labayle a fait l'objet d'un bouquin parut aux éditions Anovi.
Voici ce qui est écrit page 14 du livre :
" Léopold Retailleau partage donc désormais son existence entre le P.C du colonel, où il sert comme planton, les premières lignes, où il relève les blessés, l'arrière, où il est employé à diverses tâches plus ou moins pénibles (creusement de tombes, corvées diverses) et la fanfare, avec son lot de répétition et de concerts."
Ce soldat était saxophoniste. Pendant la guerre, c'était quelqu'un qui écrivait énormément, qui faisait des dessins somptueux, d'une beauté à couper le souffle, et qui était passionné de photos (avec ses dessins, de nombreux clichés qu'il réalisa au front complètent ses carnets). Il eut tout de même le temps de se faire tuer, le 1447ème jour de son carnet de guerre (26 juillet 1918).
Bien à vous tous,
Christophe
A propos de la "double casquette" musicien / brancardier, voir les carnets de Léopold Retailleau, qui était musicien-brancardier au 77ème RI. Ce témoignage retranscrit par son petit-neveu Claude Retailleau, et commenté par Eric Labayle a fait l'objet d'un bouquin parut aux éditions Anovi.
Voici ce qui est écrit page 14 du livre :
" Léopold Retailleau partage donc désormais son existence entre le P.C du colonel, où il sert comme planton, les premières lignes, où il relève les blessés, l'arrière, où il est employé à diverses tâches plus ou moins pénibles (creusement de tombes, corvées diverses) et la fanfare, avec son lot de répétition et de concerts."
Ce soldat était saxophoniste. Pendant la guerre, c'était quelqu'un qui écrivait énormément, qui faisait des dessins somptueux, d'une beauté à couper le souffle, et qui était passionné de photos (avec ses dessins, de nombreux clichés qu'il réalisa au front complètent ses carnets). Il eut tout de même le temps de se faire tuer, le 1447ème jour de son carnet de guerre (26 juillet 1918).
Bien à vous tous,
Christophe