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415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


COMPAGNIES DE MITRAILLEUSES

Voir dans le sujet : 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918,
l'article consacré aux C.M.
viewtopic.php?p=589447#p589447


Voir, à la page 3 de ce sujet, les citations des mitrailleurs du 415e tombés le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse - Dom-le-Mesnil.

Jean CLOUP
Henri CORS
Roger COSTE
Adrien DUPOUY
Emile HOUIS
Emile JAMOT
Henri REYNAUD
Thomas SICARD
Thomas SOUCAZE
Camille VIGROUX

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Adrien Nazaire CALMETTES
Mort pour la France le 15 juillet 1918 à Val-de-Vesle - Wez, (Marne) - Disparu
Né le 26 juillet 1895 à Graulhet (Tarn)
22 ans, 11 mois et 20 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 984
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Albi (Tarn) - Matricule au recrutement : 580
Jugement rendu le 25 octobre 1920 par le tribunal de Lavaur
Lieu de transcription du décès : Graulhet (Tarn) le 12 novembre 1920


CALMETTES (Adrien-Nazaire) est le fils de Pierre et de SIRVEN Louise domiciliés à Graulhet dans le Tarn, bourg sitié dans le Castrais entre la ville de Castres et celle de Gaillac. Adrien y exerce la profession de mécanicien.
Le jeune homme possède un degré d'instruction de niveau 3. Il a les cheveux châtain foncé, les yeux vers (sic), le front couvert, le nez rectiligne. Par contre on ignore sa taille et la forme de son visage (renseignements absents de sa fiche matriculaire).
Il se présente devant le conseil de révision cantonal de Graulhet où il est classé dans la 1ère partie de la liste en 1914.
Il est incorporé dès le 19 décembre 1914 et soldat de 2e classe au 61e régiment d'infanterie où il effectue son instruction militaire ; n° matricule au corps : 7450
Il passe au 415e régiment d'infanterie dès sa création le 10 mars 1915 - N° matricule au corps : 984. Nommé caporal le 7 octobre 1915 puis sergent le 20 avril 1918.
Il est blessé par éclat d'obus le 27 mai 1916 devant Verdun.
Disparu aux combats des Marquises le 15 juillet 1918. Il est déclaré "Tué à l'ennemi" ce même jour.
Campagne contre l'Allemagne du 19 décembre 1914 au 15 juillet 1918.

Sources : archives départementales du Tarn - cote 1R2_214
Calmettes Adrien Nazaire - Matricule 580 - Classe 1915 né à Graulhet (Tarn)


Registre des décès de la commune de Graulhet (Tarn) - année 1920 - acte N° 191
Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de Lavaur, le tribunal civil de Lavaur à rendu à suite de requête le jugement dont suit le dispositif : Le tribunal déclare constant le décès de CALMETTES Adrien Nazaire,né à Graulhet le 26 juillet 1895 de Pierre et de Sirven Louise, profession de mécanicien, domicilié à Graulhet, sergent au 415e régiment d'infanterie, N° matricule 22065, classe 1915, N° matricule 580 du recrutement d'Albi, "Mort pour la France" à Wez-Prunay (Marne) le 15 juillet 1918. Dit et ordonne que le présent jugement tiendra lieu d'acte de décès, qu'il sera transcrit sur les registres de l'année courante de la commune de Graulhet que mention sommaire en sera faite ainsi que que de la transcription sur les registres des décès de l'année 1918 de la même commune...


Bizarrement, aucune citation n'a été relevée concernant ce sous-officier dans le Journal officiel.

AJOUT le 15/12/2024

415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918


15 juillet 1918


J.O. du 13 juin 1922 page 2444
415e régiment d'infanterie

CALMETTE (Adrien), matricule 984, sergent : excellent sous-officier. Le 15 juillet 1918, détaché à une mitrailleuse de position, n'a quitté les emplacements de combat que tourné, toutes les cartouches brûlées, en emportant tout son matériel. A élé tué au cours de l'action. A été cité.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Morts pour la France du 415e d'infanterie en septembre 1918


Auguste Léon Louis BRETON
Mort pour la France le 4 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) des suites de maladie contractée en service commandé au front.
Né le 22 août 1898 à Saint-Aquilin-de-Corbion (Orne)
20 ans et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement d'Alençon (Orne) - Matricule au recrutement : 963
Lieu de transcription du décès : Ferrière-au-Doyen (La) (Calvados) le 25 mai 1919


Marius Calixte Emilien RAOUX
Mort pour la France le 5 septembre 1918 à Dijon - hôpital temporaire n° 76, (Côte-d'Or) de broncho pneumonie.
Né le 23 février 1880 à Issirac (Gard)
38 ans, 6 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Pont-Saint-Esprit (Gard) - Matricule au Rt : 39
Lieu de transcription du décès : Issirac (Gard) - extrait du registre des décès de l'hôpital transmis le 6 septembre 1918.

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 corrigé) page 4362

RAOUX (Marius-Calixte-Emilien), matricule 9617 bis, soldat : soldat courageux, d'un entrain remarquable. Mort pour la France, le 5 septembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Celestin Louis Frédéric LELONG
Mort pour la France le 7 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - Ambulance 13/20, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 1er août 1891 à Irai (Orne)
27 ans, 1 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Alençon (Orne) - Matricule au recrutement : 904
Lieu de transcription du décès : Aigle (L') (Orne) le 24 mars 1919


Baptistin Arsène RANCUREL
Mort pour la France le 8 septembre 1918 à Veuve (La) - ambulance 13/20, (Marne) maladie contractée en service commandé.
Né le 28 novembre 1896 à Violès (Vaucluse)
21 ans, 9 mois et 10 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au Rt : 1176
Lieu de transcription du décès : Violès (Vaucluse) le 25 septembre 1919


Félix Modeste Victor Auguste CAILLIAUX
Mort pour la France le 11 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) - maladie contractée en service.
Né le 8 février 1897 à Saint-Denis-sur-Sarthon (Orne)
21 ans, 7 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Alençon (Orne) - Matricule au recrutement : 236
Lieu de transcription du décès : Saint-Denis-sur-Sarthon (Orne) le 26 mars 1919


Louis Victor Eugène GUILLEMIER
Mort pour la France le 11 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) - Maladie.
Né le 26 mars 1886 à Saunières (Saône-et-Loire)
32 ans, 5 mois et 16 jours
médecin aide-major de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) - Matricule au recrutement : 992
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saunières (Saône-et-Loire) le 12 septembre 1919


Stéphane Célestin ROUARD
Mort pour la France le 11 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - ambulance 13/20 la Veuve, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 25 mars 1888 à Laferté-sur-Aube (Haute-Marne)
30 ans, 5 mois et 17 jours
adjudant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Langres (Haute-Marne) - Matricule au recrutement
1011
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 4e arrondissement le 16 septembre 1919


Adrien Armand dit Henri LEGOUASSE
Mort pour la France le 15 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) - maladie contractée en service.
Né le 12 mars 1897 à Mant (Landes)
21 ans, 6 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1788
Lieu de transcription du décès : Mant (Landes) le 30 novembre 1919


Victorin Baptistin MALLET
Mort pour la France le 16 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - ambulance 13/20, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 28 avril 1888 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
30 ans, 4 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 3502
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 11 juin 1919

Meunier de son état
Versé d'abord dans le service auxiliaire, il est reconnu apte au service armé par la commission spéciale de réforme de Marseille du 21 novembre 1914. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 1er avril 1915 par décision ministérielle N° 1409 du 31/01/1915
N° matricule au corps (415e R.I.) : 7612.
Décédé le 26 septembre 1918 des suites de maladie à l'Ambulance 13/20 à La Veuve - avis officiel du 30 septembre 1918 n° A.D. bis 11975

Les causes de sa mort restent obscures, blessures de guerre ou maladie ???

Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône
Registre matricule
MALLET, Victorin, Baptistin matricule au Rt 3502 - Classe 1908 Subdivision de Marseille


Raoul Onésime BRANDIN
Mort pour la France le 20 septembre 1918 à Troyes - hôpital complémentaire n° 8, (Aube) maladie contractée en service.
Né le 26 février 1896 à Moisenay (Seine-et-Marne)
22 ans, 6 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Melun (Seine-et-Marne) - Matricule au Rt : 93
Lieu de transcription du décès : Moisenay (Seine-et-Marne) le 20 septembre 1918


François Elie CHAVANIER
Mort pour la France le 20 septembre 1918 à Veuve (La) (Marne) - maladie contractée en service.
Né le 5 novembre 1894 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan (Gard)
23 ans, 10 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 1488
Lieu de transcription du décès : Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan (Gard) le 25 ou 28 août 1919


Irénée Ferdinand Jules BONNET
Mort pour la France le 22 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - ambulance 13/20, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 20 mai 1898 à Oger (Marne)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Châlons-en-Champagne (Marne) - Matricule au recrutement : 881
Lieu de transcription du décès : Oger (Marne) le 6 août 1919


Georges Charles DEL
Mort pour la France le 23 septembre 1918 à Vaudesincourt - Mont-Sans-Nom, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 janvier 1898 à Châtel-sur-Moselle (Vosges)
20 ans, 8 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 927
Lieu de transcription du décès : Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 3 mars 1920

J.O. du 10 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) pages 2027 et 2028

DEL (Georges), matricule 14609, soldat : jeune soldat, très brave et très courageux. S'est particulièrement fait remarquer au combat du Mont Sans-Nom, le 23 septembre 1918, où il a été mortellement blessé. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Germain MICHELOT
Mort pour la France le 24 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) - Maladie contractée en service commandé - courbature fébrile.
Né le 17 avril 1883 à Morey (Saône-et-Loire)
35 ans, 5 mois et 7 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Matricule au recrutement : 1294
Lieu de transcription du décès : Morey (Saône-et-Loire) le 11 mars 1920


On notera au cours du mois de septembre 1918 le grand nombre de décès par maladie en service commandé, décès dus en grande partie à la pandémie grippale virulente et contagieuse qui sévit depuis le printemps de cette même année. Celle-ci fit plusieurs dizaines de millions de morts sur la planète.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Le 19 septembre 1918
415e R.I.
P.C. Casino S/S Téton
Un bataillon en ligne
Un bataillon en soutien (p. interne et 2e position)
Un bataillon à Mourmelon-le-Grand

163e division d'infanterie : J.M.O. cote 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919 page 14/51


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1er bataillon du 415e R.I. sous le commandement du chef de bataillon GOUNAND
2e bataillon sous le commandement du chef de bataillon JOURDAN
3e bataillon sous le commandement du ?

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"Après une vingtaine de jours de repos, dans la région de Vraux, au N.-O. de Châlons, le régiment était remonté, par Mourmelon et Baconnes, dans un secteur qu'il connaissait de longue date...
Et l'on était remonté. Le 415 avait, cette fois, prit les lignes au S.-E. du Cornillet et du Casque, en face du Mont Sans-Nom. Vers le soir du 25 septembre, le 1er bataillon qui se trouvait en soutien dans les bois au sud de la Voie romaine, monte en ligne pour attaquer le lendemain matin."

Extraits du chapitre "Attaque et contre-Attaque au Mont Sans-Nom", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse" page 16 et pages 18-19.


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26 septembre. - H = 5 h. 25. L'attaque par merveilleusement, après une préparation d'artillerie de cinq heures. A 8 heures du matin, les objectifs sont atteints. La 3e compagnie s'est distinguée par sa manoeuvre et son sang-froid ; elle a fait 93 prisonniers dont une compagnie entière.
Total des prises : 113 prisonniers, dont deux officiers, 11 mitrailleuses légères, 3 mitrailleuses lourdes.

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Les prisonniers faits par le 415e appartiennent au 468e I.R. (2 officiers et 95 hommes de troupe).
Pertes du 415e : 1 tué Lt BOUSSAC - 32 blessés, dont 2 officiers et 12 intoxiqués.
163e division d'infanterie : J.M.O. cote 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919 page 24/51
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Nous avons une vingtaine de blessés.
Malheureusement, le sous-lieutenant BOUSSAC, de la 1ère compagnie, est parmi les morts. Il marchait en tête de sa section, poursuivant près du "boyau des écoutes" les Boches qui se repliaient de trou d'obus en trou d'obus.. Un coup de fusil tiré presque à bout portant le tua raide.
De cavalier volontairement devenu fantassin, le sous-lieutenant BOUSSAC était arrivé au régiment en 1915 dans la région des Éparges. Très doux, très brave, il avait rapidement conquis l'estime et l'affection de ses hommes. Une fois déjà, au cours du mois de juillet dernier, il avait été blessé avec son ordonnance au P.S Métro, près de Wez ; il n'était rentré au régiment que depuis peu, vers le milieu de septembre.

Extraits du chapitre "Attaque et contre-Attaque au Mont Sans-Nom", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse" pages 19-20.


Morts pour la France du 415e d'infanterie en septembre 1918 (suite)


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Septembre 1918

Journal officiel 21 avril 1919 page 4197
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE

LE 415e RÉGIMENT D'INFANTERIE : continant ses belles traditions viens dans une série d'opérations offensives, de donner la pleine mesure de son audace et de sa valeur. Le 26 septembre 1918, a enlevé d'un seul élan, un bastion avancé de l'ennemi dans la région des Monts, capturant ses défenseurs. S'y est maintenu obstinement, en dépit de la réaction d'une artillerie nombreuse et de contre-attaques journalières. Poursuivant ensuite, avec la même ardeur, l'adversaire en retraite par delà les Monts, l'a refoulé de la Suippe à la Retourne, de la Retourne à l'Aisne, forçant le passage des rivières. Réengagé, le 2 novembre, au delà de l'Aisne débordée, sous les ordres du chef de bataillon DE MENDITTE, et animé par lui de l'impérieuse volonté de vaince, a franchi le canal des Ardennes, délivré neuf villages, capturé des canons, battu l'ennemi. Enfin, par un dernier et héroïque effort, jetant, le 10 novembre, ses bataillons sur la rive droite de la Meuse, sur une passerelle de fortune battue par les mitrailleuses, a enlevé à deux divisions de la garde, munies d'une puissante artillerie, des positions où elle se croyaient à l'abri de toute surprise. A brisé leurs contre-attaques et imposé à l'ennemi même, étonné de ses propres pertes, le respect de tels soldats.


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Jean Joseph Adolphe Georges BOUSSAC
Mort pour la France le 26 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Combat de Champagne - Tué à l'ennemi.
Né le 8 décembre 1882 à Saint-Mandé (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)
35 ans, 9 mois et 18 jours
sous-lieutenant au 41e (sic) régiment d'infanterie (41e RI) - LIRE : 415e régiment d'infanterie
Classe1902 - Bureau de recrutement de Fontainebleau (77) - Matricule au recrutement : 524
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nîmes (Gard) le 23 mars 1921

Journal officiel du 11 février 1919 page 1587
CITATION à l'ordre de l'armée

BOUSSAC (Georges), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier très brave, s'est fait remarquer par son allant à l'attaque du 26 septembre 1918, où il atteint tous ses objectifs. A été mortellement frappé au cours d'une reconnaissance.



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André Gaston JEAN
Mort pour la France le 26 septembre 1918 - Secteur Aux Monts, (Marne) - Tué à l"ennemi.
Né le 8 octobre 1898 à Villiers-Saint-Georges (Seine-et-Marne)
19 ans, 11 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Châlons-en-Champagne (Marne) - Matricule au recrutement : 576
Lieu de transcription du décès : Saint-Genest (Marne) le 1er mai 1919

J.O. du 10 mai 1922 (20 mai 1922 corrigé) page 1871

JEAN (André-Gaston), matricule 16288, soldat : soldat brave et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 26 septembre 1918, au combat des Monts. Croix de guerre avec étoile de bronze.


René Henry JOYAUX
Mort pour la France le 26 septembre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 23 novembre 1897 à Saint-Sauveur (Vienne)
20 ans, 10 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 4697
Lieu de transcription du décès : Bordeaux (Gironde) le 8 avril 1919

J.O. du 10 mai 1922 (20 mai 1922 corrigé) page 1871

JOYAUX (René-Henri), matricule 01999, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 26 septembre 1918, des suites de gloriemes blessures reçues à son poste de combat. Croix de guerre avec étoile de bronze.


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Journal officiel du 11 février 1919 page 1587
CITATIONS à l'ordre de l'armée


BASTIDE (Maurice), capitaine au 415e régiment d'infanterie : excellent commandant de compagnie. A fait de son unité un merveilleux instrument de combat. Avec des pertes minimes, à l'attaque du 26 septembre 1918, a atteint l'objectif fixé et fait quatre-vingt-dix prisonniers.


BOUSSAC (Georges), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : officier très brave, s'est fait remarquer par son allant à l'attaque du 26 septembre 1918, où il atteint tous ses objectifs. A été mortellement frappé au cours d'une reconnaissance.


POULIQUEN (Francisque), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : chef de section plein d'allant et de sang-froid. Le 26 septembre 1918, a conduit brillamment sa section à l'assaut des positions ennemies ; momentanément arrêté par une résistance très forte, a réussi par un mouvement tournant à enlever un important centre de résistance. A fait de nombreux prisonniers et pris un important matériel.


KERVIEL (Jean), matricule 14, soldat au 415e régiment d'infanterie : soldat brave et dévoué et d'un allant admirable. S'est encore distingué le 26 septembre 1918 en conduisant un dur combat à la grenade dans des boyaux. A lutté pendant deux heures contre un centre de résistance ennemi très nombreux et armé de mitrailleuses. A permis de faire de nombreux prisonniers.


VAQUIN (Marie), matricule 4009, soldat au 415e régiment d'infanterie : jeune soldat de la classe 1918, plein de courage et d'entrain. Le 26 septembre 1918, faisant partie de la vague d'assaut, s'est résolument porté en avant, entraînant ses camarades. A fait des prisonniers. Blessé au cours de l'action.


ROCHE (Bienvenu), matricule 373, caporal au 415e régiment d'infanterie : excellent gradé à tous les points de vue. Le 26 septembre 1918, son chef de section ayant été blessé à l'attaque, a pris le commandement de la section dans des circonstances particulièrement difficiles. A établi ses petits postes, l'objectif atteint, et a su par son exemple maintenir ses hommes sur la position conquise en dépit d'un très violent bombardement ennemi.




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Jean BONNOT
Mort pour la France le 27 septembre 1918 (Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 25 octobre 1897 à Blanzy (Saône-et-Loire)
20 ans, 11 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Autun (Saône-et-Loire) - Matricule au Rt : 1321
Lieu de transcription du décès : Blanzy (Saône-et-Loire) le 29 août 1919

J.O. du 12 octobre 1920 page 15410
415e régiment d'infanterie
BONNOT (Jean), soldat : soldat remarquable par son courage et son dévouement. Blessé grièvement à son poste de combat. Mort des suites de ses blessures, le 27 septembre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Isidore Pierre Léon MESTIVIER
Mort pour la France le 27 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 24 février 1896 à Ligny-le-Ribault (Loiret)
22 ans, 7 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Orléans (Loiret) - Matricule au recrutement : 108
Lieu de transcription du décès : Ligny-le-Ribault (Loiret) le 3 mars 1919

J.O. du 10 mai 1922 (20 mai 1922 corrigé) page 1871

MESTIVIER (Isidore), matricule 6907, soldat : soldat d'une bravoure réputé. Est mort glorieusement pour la France, le 27 septembre 1918, en Champagne, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


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J.O. du 1er août 1922 page 3440
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

PROT (Emile-Adrien), matricule Rt 317. soldat : soldat brave et courageux. Tué glorieusement à l'ennemi, le 27 septembre 1918, à Aubérive, en faisant son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Emile Adrien PROT
Mort pour la France le 29 septembre 1915 (sic) à Aubérive, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 10 décembre 1898 à Cousancelles (Meuse)
16 ans, 9 mois et 19 jours (sic)
soldat à la 2e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Verdun (Meuse) - Matricule au recrutement : 317
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Cousancelles (Meuse) le 2 janvier 1920

On le voit la fiche de ce soldat est remplie d'incohérences. La date de son décès doit être rectifiée entre le 27 et le 29 septembre 1918. En conséquence, son âge au décès est de 19 ans, 9 mois et 19 jours.

PROT Émile-Adrien, né à Cousancelles (Meuse), le 10 décembre 1898, est garçon boulanger. Il mesure 1 mètre 70 et l'évaluation de son degré d'instruction le place dans le niveau 3, ceux qui savent lire, écrire et compter. Il a les cheveux châtains, les yeux gris, le front haut, le nez long et un visage ovale.
Il est incorporé au 94e R.I. dès le 18 avril 1917. Il passe de la zone Intérieure aux Armées et rejoint le 415e régiment d'infanterie le 26 juillet 1918. Deux mois plus tard, le 29 septembre, il est tué à l'ennemi à Aubérive (Marne) - avis ministérielle n° 56451. Le 30 juillet 1918, il avait été affecté à la 2e Cie du 1er bataillon du 415e d'infanterie.
On peut imaginer l'effroi de ce jeune confronter à l'horreur du front ; immature aux conditions de survie du front, inexpérimenté donc vulnérable plus que les autres, il n'y aura survécu que deux mois.

Sources : archives départementales de la Meuse
Classe 1918 - Registre matricules n° 1-5001 R 671 Archives de la Meuse

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Léon Paul RIGAUDIN
Mort pour la France le 27 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne (Marne) - à l'Hôpital complémentaire d'armée n°54 (suites de maladie contractée aux armées), de Broncho pneumonie - grippe.
Né le 16 octobre 1883 à Romans-sur-Isère (Drôme)
34 ans, 11 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Romans-sur-Isère (Drôme) - Matricule au recrutement : 51
Extrait du registre des décès de l'hôpital transmis à Lyon le 28 septembre 1918 : transcription du décès : Lyon 3e arrondissement (Rhône)


Victor Marie François STEUNOU
Mort pour la France le 27 septembre 1918 à la bataille des Monts - Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 21 septembre 1879 à Plouagat (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
39 ans et 6 jours
adjudant à la 7e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) - Matricule au recrutement : 157
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Plouagat (Côtes-d'Armor) le 3 mai 1919

J.O du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244

STENOU (Victor), matricule 9753, adjudant : chef de section énergique et d’un grand courage. Le 27 septembre 1918, a maintenu sa section sur une position violemment battue par l’artillerie et les mitrailleuses ennemies. A été morlellement blessé au moment où il se préparait à repousser une contre-attaque ennemie. A été cité.


Paul BROCHOT
Mort pour la France le 28 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne (Marne) - Maladie contractée en service.
Né le 14 octobre 1897 à Saint-Symphorien-de-Marmagne (Saône-et-Loire)
20 ans, 11 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement d'Autun (Saône-et-Loire) - Matricule au Rt : 162
Extrait du registre des décès envoyé au maire d'Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire)


Emile GUENAUT
Mort pour la France le 28 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - Camp de Châlons - ambulance 4/6, S.P. 202 (Marne) de blessures de guerre.
Né le 17 novembre 1878 à Beaune (Côte-d'Or)
39 ans, 10 mois et 11 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) - Matricule au Rt : 953
Lieu de transcription du décès : Beaune (Côte-d'Or) le 20 septembre 1919

Emile GUENAUT
Décédé(e) le 28 septembre 1918 à Châlons-en-Champagne - ambulance 4/56 fonctionnant à l'hôpital militaire du camp de Châlons-s-Marne, (Marne)
Né en 1878
40 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Bureau de recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) - Matricule au recrutement : 953


Victor MAGESCAS
Mort pour la France le 28 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 septembre 1894 à Hagetaubin (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
23 ans, 11 mois et 29 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1643
Lieu de transcription du décès : Bordeaux (Gironde) le 19 décembre 1921

J.O. du 16 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) page 2029

MAGESCAS (Victor), matricule 1643, caporal : brave caporal. A fait toujours preuve d'entrain et d'énergie, notamment au combat de Perthes-les-Hurlus. le 28 septembre 1918, où il est tombé glorieusement pour la France. Croix de guerre avec étoile de bronze.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Morts pour la France du 415e d'infanterie en septembre 1918 suite


Louis BEZARD
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 18 janvier 1883 à Vernie (Sarthe)
35 ans, 8 mois et 11 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Le Mans (Sarthe) - Matricule au recrutement : 1407
Lieu de transcription du décès : Mans (Le) (Sarthe) le 25 mars 1919

Journal officiel du 5 novembre 1920 page 17555

BEZARD (Louis), matricule 8807, sergent : a toujours été un vaillant sous-officier, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, Le 29 septembre 1918. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Isidore Maurice Jean Marie BLOT
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Vaudesincourt - Mont-sans-Nom, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 8 janvier 1892 à Juvigné (Mayenne)
26 ans, 8 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au Rt : 14
Lieu de transcription du décès : Juvigné (Mayenne) le 3 juin 1919


Léon BOISGERAULT
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive - au combat du Mont-sans-Nom, (Marne)
Né le 6 décembre 1887 à Pleumeleuc (Ille-et-Vilaine)
30 ans, 9 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Matricule au Rt : 222
Lieu de transcription du décès : Bédée (Ille-et-Vilaine)


Marcel Henri BRESDIN
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Vaudesincourt - Mont-sans-Nom, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 octobre 1898 à Rémalard (Orne)
19 ans, 11 mois
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement d'Alençon (Orne) - Matricule au recrutement : 809
Lieu de transcription du décès : Rémalard (Orne) le 11 août 1919

Journal officiel du 5 novembre 1920 page 17556

BRESDIN (Marcel-Henri), soldat : bon et brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 30 septembre 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Eugène Joseph BRILLARD
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Disparu au combat.
Né le 24 juillet 1898 à Spay (Sarthe)
20 ans, 2 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Le Mans (Sarthe) - Matricule au recrutement : 1134
Jugement rendu le 14 mars 1922 par le tribunal de Le Mans
Lieu de transcription du décès : Arnage (Sarthe) le 1er avril 1919

J.O. du 4 janvier 1923 (8 octobre 1923 corrigé) page 1028

BRILLARD (Eugène-Joseph), soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé au champ d'honneur, le 29 septembre 1918, à Aubérive. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Edmond CHEVALLIER
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 23 février 1896 à Faverelles (Loiret)
22 ans, 7 mois et 6 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI) venu du 46e R.I.
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Montargis (Loiret) - Matricule au Rt : 1112
Lieu de transcription du décès : Faverelles (Loiret) le 8 août 1919


Pierre Marie CHOVET
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive - Combat de Champagne, (Marne)
Né le 8 juin 1885 à Saint-Étienne (Loire)
33 ans, 3 mois et 21 jours
soldat
Unité : 47e régiment d'infanterie (47e RI) LIRE : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 865
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne (Loire)

J.O. du 10 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) page 2027

CHOVET (Pierre), matricule 019545, soldat : soldat courageux. A toujours fait bravement son devoir. Tué à son poste de combat, le 29 septembre 1918, en Champagne. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Charles Gustave DIETZ
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 28 septembre 1896 à Paris 10e arrondissement
22 ans et 1 jour
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement Seine 2e bureau (75) - Matricule au recrutement :1218
Lieu de transcription du décès : Paris 15e arrondissement le 6 mai 1919

DIETZ Charles Gustave
Né le 28 septembre 1896 à Paris 15e arrondissement
Mouleur de bronze de profession, il est le fils de feu Guillaume et de DIÉTER Catherine, domiciliés 107, boulevard de Grenelles dans le 15e Arr. de Paris.
Le jeune homme a les cheveux noirs, les yeux bleus, un nez épaté sur un viage ovale. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Aucun renseignement d'ordre militaire hormis, classe 1917, matricule 6674.

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
DIETZ Charles Gustave matricule 1218 D4R1 1909

Journal officiel du 6 décembre 1921 page 3202

DIETZ (Charles-Gustave), matricule 13333, sergent : sous-officier modèle de courage et de dévouement. A pris une part active à tous les combats auxquels le régiment a été engagé. S'est particulièrement distingué, le 29 septembre 1918, au combat du Téton, où il est tombé mortellement blessé. Croix de guerre avec palme.



Irénée Jean Marie LAJOUS
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 décembre 1878 à Lussan-Adeilhac (Haute-Garonne)
39 ans, 9 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) - Matricule au recrutement : 546
Lieu de transcription du décès : Puylausic (Gers) le 12 novembre 1919

J.O. du 16 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) page 2029

LAJOUS (Jean-Marie), matricule 10208, soldat : brave soldat. Tombé pour la France, le 29 septembre 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Marius LARRUY
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 16 mai 1898 à Saint-Thibéry (Hérault)
20 ans, 4 mois et 13 jours
et non Mort pour la France le 29-09-1915 à Aubérive, (Marne) comme sur la fiche MdH
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement : 2181
Lieu de transcription du décès : Béziers (Hérault) le 21 mars 1919

J.O. du 16 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) page 2029

LARRUY (Marius), matricule 2181, soldat : vaillant soldat. Mort pour la France, le 29 septembre 1918, au combat du mont Téton. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Pierre Emmanuel LEROY
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 24 décembre 1894 à Saint-Lumine-de-Clisson (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
23 ans, 9 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement d'Ancenis (Loire-Atlantique) - Matricule au Rt : 1433
Lieu de transcription du décès : Saint-Lumine-de-Clisson (Loire-Atlantique) le 15 avril 1919


Joseph Edouard Gaston LIMARCHER
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Moronvilliers - Au Téton, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 février 1895 à Frambouhans (Doubs)
23 ans, 7 mois et 24 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Belfort (90) - Matricule au recrutement : 3269
Lieu de transcription du décès : Maîche (Doubs) le 15 décembre 1919


Paul Aminthe Edmond METERAUD
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive - Mont sans Nom, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 12 décembre 1896 à Tesson (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure)
21 ans, 9 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Saintes (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 1192
Lieu de transcription du décès : Tesson (Charente-Maritime) (ex Charente-Inférieure) le 21 octobre 1922


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Raymond Pierre MORICE
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive - au combat du Téton, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 7 avril 1896 à Argenteuil (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
22 ans, 5 mois et 22 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Matricule au recrutement : 2479
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord) le 20 août 1919

Incorporé à compter du 11 avril 1915 au 124e d'infanterie. Soldat de 1ère classe le 13 juin 1915 - n° matricule au corps : 8076. Passé au centre d'instruction à St-Cyr le 15 septembre 1915. Nommé successivement caporal le 10 décembre 1915 puis sergent le 20 décembre 1915. Nommé aspirant le 1er janvier 1916. Passé au 415e régiment d'infanterie le 8 mai 1918 - N° matricule au corps : 23 886.

Journal officiel du 21 juillet 1918 page 6286
INFANTERIE PROMOTIONS, NOMINATIONS ET MUTATIONS
Par décision ministérielle en date du 14 juillet 1918 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire ci-après sont ratifiées : Réserve.
Au grade de sous-lieutenant
(Rang du 6 juillet 1918.)

M. MORICE (R.), aspirant au 415e régiment d'infanterie. — Maintenu au corps.

CITATION à l'ordre de la brigade n° 69 du 28 juin 1918 :
"Excellent chef de section, très courageux, le 17 juin 1918, s'est joint volontairement à une patrouille, dont il a secondé le chef. Attaqué par un détachement supérieur en nombre, s'est vaillamment défendu, encourageant les hommes par son calme et son sang-froid."

CITATION à l'ordre du H.C.A. du 23 juillet 1918 :
"Jeune officier plein de courage et d'audace. Le 15 juillet 1918, complètement cerné avec sa section, a chargé à la baïonnette et s'est frayé un passage à travers les lignes ennemies. Une fois cité. Croix de guerre"


Décédé le 29 septembre 1918 au combat du Téton - "Mort pour la France" - avis ministériel du 18 octobre 1918.

Sources : archives départementales des Côtes-d'Armor
Bureau de Saint-Brieuc Classe 1916 - 01R1485 Registre matricule

VOIR sa citation à l'ordre de l'armée plus bas dans cette page.


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Georges Marcel ROBERT
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Disparu au combat.
Né le 1er octobre 1898 à Mécrin (Meuse)
19 ans, 11 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Bureau de recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) - Matricule au recrutement : 1614
Jugement rendu le 1er ou 7 juin 1922 par le tribunal de Saint-Mihiel
Lieu de transcription du décès : Mécrin (Meuse) le 9 juin 1922

J.O. du 4 janvier 1923 (8 octobre 1923 corrigé) page 1029

ROBERT (Georges-Marcel), soldat : jeune soldat, énergique et brave. Tombé au champ d'honneur à Aubérive, le 29 septembre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Marius Fabien SAUX
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive - Mont sans Nom, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 15 février 1896 à Paris 5e arrondissement (ex Seine)
22 ans, 7 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Blois (Loir-et-Cher) - Matricule au Rt : 2321
Lieu de transcription du décès : Paris 4e arrondissement le 20 décembre 1919

J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304

SAUX (Maurice-Fabien), matricul 9413, soldat : Soldat d'un courage et d'un dévouement exemplaires. Tombé glorieusement au champ d’honneur, le 30 septembre 1918, au Mont Sans-Nom. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Yves Marie TANVEZ
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Disparu au combat.
Né le 11 juin 1898 à Ploumagoar (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
20 ans, 3 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) - Matricule au recrutement : 1423
Jugement rendu le 6 mai 1922 par le tribunal de Guingamp
Lieu de transcription du décès : Ploumagoar (Côtes-d'Armor) le 22 juin 1922

J.O. du 4 janvier 1923 (8 octobre 1923 corrigé) page 1029

TANVEZ (Yves-Marie), soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 29 septembre 1918 à Aubérive, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze


Arthur VIRMOUX
Mort pour la France le 29 septembre 1918 à Aubérive (Marne) - Disparu au combat.
Né le 31 janvier 1895 à Uzay-le-Venon (Cher)
23 ans, 7 mois et 29 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Bourges (Cher) - Matricule au recrutement : 1283
Jugement rendu le 4 octobre 1921 par le tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Saint-Amand-Montrond (Cher) le 21 octobre 1921

J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208

VIRMOUX (Arthur), matricule 22511, caporal : caporal d'une grande bravoure. Après avoir donné, au cours de durs combats, toute la preuve de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 30 septembre 1918, au combat du mont Sans-Nom. Croix de guerre avec étoile de vermeil.


VIRMOUX Arthur est né le 31 janvier 1895 à Uzay-le-Venon (Cher), canton de Chateauneuf dans le département du Cher. Dans sa dix-neuvième année, il est convoqué devant le conseil de révision de Saint-Amand * (Cher) où il réside qui le reconnaît "Bon pour le service armé". Il exerce dans cette ville, sous-préfecture du Cher, la profession d'ajusteur. Ses parents, François VIRMOUX et Marie Solange GORGE y sont domiciliés (Au Vernet).
Lors de sa visite, le jeune homme qui mesure 1 mètre 68 est décrit comme ayant les cheveux bruns, les yeux châtain foncé, le front couvert, le nez rectiligne et le visage ovale et osseux. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3, c'est à dire qu'il sait lire, écrire et compter.
Le 19 décembre 1914, il est incorporé au 17e régiment d'infanterie sous le n° matricule 9186 et soldat de 2e classe. De par sa profession il est retenu à l'atelier de construction de Bourges et détaché de son corps pendant sa mission. Il est remis à la disposition de son corps à compter du 9 mai 1915 qu'il réintègre dès le lendemain.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 20 octobre 1915 - N° matricule au corps : 1603. Il est nommé caporal signaleur le 8 juin 1917, ordre du régiment N° 490.
Tué à l'ennemi au combat du Mont Sans-Nom, le 30 septembre 1918 "Mort pour la France".

Campagne contre l'Allemagne du 19 décembre 1914 au 30 septembre 1918

* Saint-Amand-Montrond

Sources : archives départementales du Cher - Classe 1915, cote 2 R 730

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918

Journal officiel du 17 février 1919 page 1802
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 4 octobre 1918.)

MEIGNEN (François), matricule 3450, soldat (réserve) à la 3e compagnie du 415e régiment d'infanterie : soldat magnifique d'entrain et de courage. S'est distingué au cours des combats des 26 et 29 septembre 1918. A contre-attaqué, le 29, avec une crânerie qui a fait l'admiration de tous. A été grièvement blessé, au moment où il harcelait l'ennemi à la grenade. Une citation.

La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Paris, 15 février 1919
GEORGES CLEMENCEAU


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Journal officiel du 11 février 1919 page 1587
CITATIONS à l'ordre de l'armée

MORICE (Raymond-Pierre), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : jeune officier des plus braves. Le 29 septembre 1918, s'est vaillamment élancé à la tête de son peloton à la contre-attaque des positions occupées momentanément par l'ennemi. Glorieusement tombé en abordant la tranchée ennemie.


DIETZ (Gustave), matricule 6674, sergent au 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'un entrain remarquable. Tombé glorieusement à la tête de ses hommes, au cours de la contre-attaque du 29 septembre 1918, tandis qu'il abordait crânement la tranchée occupée par l'ennemi.


POTEVIN (Marc), matricule 78, sergent au 415e régiment d'infanterie : beau type de sous-officier. Le 29 septembre 1918, a pris le commandement de son peloton dont le chef venait de tomber et l'a brillamment conduit à la contre-attaque des tranchées dans lesquelles l'ennemi avait pris pied. A repris tout le terrain perdu et fait des prisonniers.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


29 septembre, dimanche. - Dès la pointe du jour, violent bombardement de tous calibres, sur la 3e compagnie à droite. Vers 6 heures, une violente attaque ennemie se déclanche (sic). La compagnie, débordée sur sa droite, se défend énergiquement : les éléments qui restent se replient à 7 h. 50 sur les parallèles de départ.
A 9 heures 15, les débris de la 3e compagnie (30 hommes avec le capitaine BASTIDE) et un peloton de la 9e compagnie contre-attaquent face à la position perdue, tandis qu'une section de la 1ère compagnie (compagnie du centre, aspirant FINIELS) et un peloton de la 11e compagnie (sous-lieutenant MORICE) contre-attaquent de l'Ouest à l'Est. A 10 h. 30, la situation est entièrement rétablie.
Cinq prisonniers (un sergent, deux sous-officiers, deux mitrailleurs) permettent d'identifier en face de nous le 1er bataillon du 406e d'infanterie allemande qui a contre-attaqué sur une compagnie. Un autre bataillon du même régiment contre-attaquait à la même heure, à notre droite, sur la gauche du 142 qui se trouvait en liaison avec la 3e compagnie du 415.
Malheureusement les pertes sont très lourdes : une trentaine de blessés, huit disparus, une vingtaine de morts. Parmi ces derniers figuraient le sous-lieutenant MORICE et le sergent DIETZ.
Le lieutenant s'était fièrement élancé en tête du peloton qu'il commandait ; mais parvenu à une cinquantaine de mètres de la tranchée à reconqérir et qui était fortement tenue par des mitrailleuses, il fut blessé par une première balle à la main droite. Il tint bon quelques minutes encore : mais une seconde balle l'atteignit à la tête, celle-là mortelle.
Ame naturellement exquise qui s'épanouissait, sur un mâle visage d'enfant, par un délicieux sourire un peu mélancolique, le sous-lieutenant MORICE était à la compagnie l'ami de tous, mais bien plus l'ami discret des jours de deuils à qui l'on fait ses confidences, que l'ami bruyant des jours de fêtes. Je le vois encore, et je le verrai toujours, tel que je l'avais rencontré la veille, au soleil couchant : debout sur le rebord d'une tranchée ; un peu à l'écart, tout en veillant avec intérêt à la distribution de la soupe de ses hommes, son regard un peu perdu semblait chercher - il ne s'en cacha pas - là-bas où la lumière tombait, sa chère Bretagne où il venait de passer en famille, la semaine précédente, quelques derniers beaux jours.. Je ne savais pas que je ne le verrai plus vivant.
Le soir le bataillon a réoccupé toutes ses positions et a poussé toutes ses patrouilles au contact de l'ennemi, sur les pentes sud du Mont Sans-Nom.


Extraits du chapitre "Attaque et contre-Attaque au Mont Sans-Nom", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse" pages 21-23.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


J.O. du 26 avril 1918 page 3644

Liste des élèves aspirants du centre d'instruction de Saint-Maixent, nommés aspirants pour prendre rang du 25 avril 1918 (dans les conditions du décret du 3 décembre 1914).

15e région
FINIELS Jules, du 415e régiment d'infanterie


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Journal officiel du 4 mars 1919 page 2387
CITATION à l'ordre de l'armée

FINIELS (Jules), matricule 521, aspirant au 415e régiment d'infanterie : jeune aspirant des plus braves. Le 26 septembre 1918, a brillamment conduit sa section à l'assaut, a largement contribué à la conquête de positions ennemies. A organisé la terrain, a repoussé toutes les contre-attaques.



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Journal officiel du 19 avril 119 page 4095
Médaille militaire
(pour prendre rang du 10 novembre 1918)

FINIELS (Jules), matricule 521, aspirant (réserve) à la 1ère compagnie du 415e régiment d'infanterie : chef de section d'élite. Commandant l'élément avancé d'une compagnie de poursuite, a gardé le contact avec l'ennemi sur plus de 20 kilomètres de profondeur, le forçant à se replier chaque fois qu'il tentait de résister. S'est emparé de vive force d'un village occupé par un ennemi supérieur en nombre, capturant deux mitrailleuses lourdes et des prisonniers ainsi qu'un nombreux matériel. A, depuis, obtenu de ses hommes un effort considérable, notamment la traversée de la Meuse sous des feux intenses de mitrailleuses. A conservé le terrain conquis malgré deux contre-attaques. Une blessure. Deux citations.


dans le même J.O. voir les citations de deux autres militaires du 415e d'infanterie
Le soldat Auguste CHARPENTIER de la 3e compagnie et le sergent Félix BORIE de la 2e compagnie pour des faits relatifs au 10 novembre 1918
on trouvera plusieurs citations de militaires appartenant au 415e d'infanterie dans le J.O. du 19 avril 1919 pages 4095 et 4096.


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Journal officiel du 13 juin 1919 page 6116
Réserve

Par décision ministérielle en date du 9 juin 1919 et par application du décret du 12 novembre 1914, les aspirants d'infanterie dont les noms suivent sont nommés au grade de sous-lieutenants de réserve d'infanterie à titre temporaire : (Rang du 1er mars 1919.)

M. FINIELS (J.), du 415e régiment d'infanterie

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Journal officiel du 4 mars 1919 page 2387
CITATION à l'ordre de l'armée

LANTIER (Gaston-Albert), capitaine au 415e régiment d'infanterie : le 26 septembre 1918. a conduit vigoureusement sa compagnie à l'attaque. Privé de tous ses officiers, a organisé judicieusement son unité sur la position conquise. A contribué par sa présence et son courage personnel à maintenir sa troupe sous les plus violents bombardements et à repousser toutes les contre-attaques de l'ennemi. Magnifique entraîneur d'hommes.


LANTIER (Gaston) promu capitaine à compter du 26 juillet 1918, passé au 415e régiment d'infanterie le 1er août 1918 (décision ministérielle du 15 août 1918). capitaine à titre féfinitif (décret présidentiel du 10octobre 1919)

cité à l'ordre de l'armée N° 1586 ; chevalier de la Légion d'honneur du 16 mai 1920.

Sources : archives départementales de la Charente
1 R 227 - Volume 4 n° 1501 à 1846. | 1913
https://lasource.archives.lacharente.fr ... vz=9.41985


Sur le capitaine Lantier : "Le guide du 130e eut le crâne ouvert aux côtés du capitaine Lantier. Le capitaine fut lui-même sérieusement atteint par des éclats multiples, au bras, à l'épaule, au thorax et dut, en attendant le retour de permission du commandant Gounand, passer au capitaine Bastide le commandement du 1er bataillon." (Georges Guitton, pages 81-82).


J.O. du 29 avril 1919 page 4449
citation à l'ordre de l'armée

LANTIER (Gaston), capitaine au 415e régiment d'infanterie : officier très brave et d'un entrain superbe. A pris le commandement du bataillon dans des circonstances très difficiles et a toujours été un bel exemple de devoir. A été blessé, le 3 novembre 1918, au cours d'une reconnaissance. Une blessure antérieure. Quatre citations.

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918


Je dois les renseignements ci-dessous à un membre historique, et non moins éminent et désintéressé, de ce forum. Qu'il en soit ici chaleureusement remercié. Il se reconnaîtra.

N.B. ce message figure déjà dans le sujet sur le 415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918, à la page 4.
viewtopic.php?p=589442#p589442

Il trouvera plus sa place ici.

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Dans l'ouvrage, "La Poursuite victorieuse", de l'aumônier Georges Guitton *, en septembre et octobre 1918, on trouve ces noms d'officiers :

11e compagnie : lieutenant DURIAU

2e bataillon : capitaine JOURDAN

1re compagnie : aspirant FINIELS Jules

5e compagnie : lieutenant RAMBOZ

6e compagnie : lieutenant CANAL

9e compagnie : Sous-lieutenant LECOMTE


Titre : Avec un régiment de l'armée Gouraud le 415e d'infanterie - La poursuite victorieuse (26 septembre - 11 novembre 1918) .
Auteur: Guitton Georges


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Encadrement du 415e RI sur la toute fin de guerre.


1er bataillon
Capitaine BASTIDE Maurice Jules Edmond
1re compagnie
Lieutenant DUFOUR Marius Eugène
2e compagnie
Capitaine HUGUET Henri Victor
3e compagnie
Lieutenant POULIQUEN Francisque

2e bataillon
Capitaine DELALANDE René Marie François *
5e compagnie
Sous-lieutenant VIEILLE Henri Léon
6e compagnie
Lieutenant COUPEAU Georges Michel Marie Félix
7e compagnie
Capitaine SEVENIER Léon Pierre

3e bataillon
Capitaine LEBRETON Marcel Jean Henri
9e compagnie
Lieutenant BERNARD Alphonse Ernest Clémentin
10e compagnie
Lieutenant MEYNIER Joseph Rémy Gabriel
11e compagnie
Lieutenant BOYER Antonin

CM1
?
CM2
Sous-lieutenant GAVARD Henri François

CM3
Sous-lieutenant BONNEVAL André Pierre Léopold

Santé
Médecin-major de 1re classe FAUGERON Louis Marie Gabriel


Capitaine-major
? MARIAUX

* DELALANDE
Par décision ministérielle en date du 15 septembre 1918, la mutation ci-après est prononcée ou ratifiée :
M. DELALANDE, capitaine au 156e régiment d'infanterie, passe au 415e régiment d'infanterie
1918/09/22 (A50,N258).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181