102e régiment d'artillerie lourde
Extrait de l'Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
(pages 6 à 8)
II. — DÉFENSE DE VERDUN
(Février-juin 1916)
L'état-major de l'artillerie lourde du 2e corps (1er groupement du 102e) est constitué le 16 février 1916. Le commandement en est confié au lieutenant-colonel
MARIN. Son poste de commandement est installé au quartier général du 2e corps à Dieue, au sud de Verdun. Le corps d'armée tient tout le secteur des Hauts de Meuse depuis le fort du Rozelier jusqu'au fort de Troyon. Le lieutenant-colonel
MARIN va cumuler le commandement du 1er groupement du 102e R. A. L. avec le commandement tactique de toute l'artillerie lourde du corps d'armée. Les positions de batterie sont cachées dans les forêts des Hauts de Meuse. L'ennemi est dans la plaine de Woëvre, complètement dominé par les nombreux observatoires de la défense fixe ou des groupes mobiles. Dès le mois de mars, l'ennemi s'abstiendra de toute attaque importante dans ce secteur ; quelques coups de main seulement ont lieu du côté des Éparges. La mission de l'artillerie lourde est principalement de faire la contre-batterie sur toutes les batteries allemandes, vues en action par les différents services de renseignements et les observatoires terrestres.
Cette mission de tirs à longue portée sur les batteries allemandes, le 102e la remplira pendant toute la durée de la guerre, à quelques exceptions près. A cette époque, l'artillerie lourde du 2e corps d'armée ne comprend que le 2e groupe du 102e ; le 1er groupe n'est pas encore aux armées ; il est en formation au dépôt du 102e à Ploërmel. Il comprend alors, sous les ordres du commandant
DOIGNEAU, la 1ère batterie (capitaine
BRION) et la 2e batterie (lieutenant
PARAGE), armées de canons de 105 long Schneider, modèle 1913. Le 8 avril 1916, ce groupe est mis en route sur Vannes par voie de terre avec étape à Elven. Embarqué à Vannes, le 10, il débarque à Longeville près de Bar-le-Duc, le 12. Le 14, le groupe met en batterie à la Tranchée de Calonne et commence de suite sa mission de contre-batterie. L'artillerie ennemie est extrêmement active. Certains points sont particulièrement battus systématiquement, tel le carrefour des Trois-Jurés où avant même de mettre en batterie, la 2e batterie a deux hommes (les canonniers
SUPERNANT et
PLOURABOUÉ) et quatre chevaux tués ; elle va s'installer au Bois-Haut.
La 1ère batterie est au sud-ouest du carrefour de Bernatand et le poste de commandement du chef d'escadron est dans son voisinage. Le commandant
DOIGNEAU remplit sa mission en liaison constante avec le chef d'escadron
MELAT, commandant un sous-groupement de batteries à pied. Au cours de la période avril-mai-juin 1916, le 1er groupe occupe sur les Hauts de Meuse différentes positions aux environs du fort du Rozelier qu'il ne quitte que le 8 juin. Il fournit pendant ces trois mois un effort soutenu et a fréquemment à subir de sévères bombardements, qui lui causent des pertes sensibles en personnel et en matériel : à la 1ère batterie, un tué, le maréchal des logis
DUBOIS et un blessé, le canonnier
PHILIPPE ; à la 2e batterie, dont la position du Bois-Haut est fréquemment et violemment prise à partie par l'artillerie ennemie, plusieurs blessés : les canonniers
LASERNE,
VIÉVILLE et
GORBIER. Les pièces sont détruites par le tir ennemi ou mises hors d'usage, et lorsque, le 8 juin, le groupe quitte Sommedieue pour Ranzières, il ne peut plus mettre en batterie près de ce dernier village qu'un seul canon (1ère batterie).
Plusieurs citations récompensent la bravoure et l'entrain du personnel : notons entre autres celle du maréchal des logis
DUBOIS, de la 1ère batterie, mort au champ d'honneur, et du téléphoniste
LACOMBE, de la 2e batterie. Le 20 juin, le 2e C. A. étant entièrement relevé par le 3e C. A., les 1er et 2e groupes du 102e qui constituent l'artillerie lourde du 2e C. A. font mouvement et vont s'embarquer : le 1er groupe à Nançois-Tronville, le 2e groupe à Ligny-en-Barrois.
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage
Morts pour la France du 102e R.A.L. pendant cette période
Maurice Germain
RENAUD
Mort pour la France le 23 février 1916 à l'hôpital d'évacuation (H.O.E.) N° 6 de Baleicourt (sic) lire : Baleycourt (Meuse des suites de blessures de guerre.
Né le 17 avril 1895 à Les Riceys (Aube)
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1914/15 - Bureau de Recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au Rt : 4454
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Les Riceys (Aube) le 17 juillet 1916
Journal officiel du 9 juillet 1919 page 7058
102e rég. d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire
RENAUD (Maurice), matricule 3091, canonnier : excellent soldat, avant toujours fait bravement son devoir. Blessé mortellement à son poste de combat, le 23 février 1916. A été cité.
J.O. du 4 décembre 1919 page 13919
GOUGE (Edouard), matricule B 04167, canonnier servant : bon canonnier, ayant fait bravement son devoir. Tué à l'ennemi, le 24 février 1916. A été cité.
J.O. du 4 décembre 1919 page 13919
POIX (Edouard-Alfred), matricule B 013259, canonnier servant : très bon canonnier, ayant toujours fait bravement son devoir. Tué à l'ennemi pendant la bataille de Verdun, le 24 février 1916. A été cité.
Georges Armand
LETELLIER
Mort pour la France le 10 mars 1916 à l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt (Meuse) des suites de blessures de guerre
Né le 10 juin 1888 à Méru (Oise)
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 431
Mention : Mort pour la France
Transcription de décès adressé par l'hôpital à son domicile à Méru.
Journal officiel du 20 mai 1921 page 1809
102e régiment d'artillerie lourde (appartenance non mentionnée dans le JO)
Médaille militaire à titre posthume
LETELLIER (Georges), matricule 02197, canonnier : excellent et courageux soldat, ayant toujours fait bravement son devoir. Mort pour la France, le 10 mars 1916. A été cité.
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10e Batterie du 102e RAL
Journal officiel du 9 juillet 1919 page 7058
Attribution de la Médaille militaire
LAGUERRE (Constant), matricule 3218, brigadier (active) à la 10e compagnie (sic) * du 102e régiment d'artillerie lourde : brigadier rernarquable par son énergie et son courage. S'était distingué particulièrement du 21 au 25 février 1916, en continuant le tir de sa pièce malgré les plus violents bombardements. A été tué à son poste le 18 mars 1916 (combats devant Verdun). A été cité.
* Lire :
10e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde
Constant Charles
LAGUERRE
Mort pour la France le 18 mars 1916 à Gincrey - Bois de Tillat, (Meuse) de blessures de guerre.
Né le 10 décembre 1893 à Nanterre (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
22 ans, 3 mois et 8 jours
brigadier au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1913 : Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 456
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 10e arrondissement le 1er juillet 1916
Journal officiel du 9 juillet 1919 page 7058
Attribution de la Médaille militaire
GILLARD (Désiré), matricule 4213, canonnier sergent (active) à la 10e batterie du 102e régiment d'artillerie lourde : très bon pointeur, exécutant toujours son service avec le plus grand calme sous les plus violents bombardements, tué à son poste, le 3 avril 1916 (combats devant Verdun). A été cité.

- 102 RAL 10e batterie 1916 LAGUERRE GILLARD.jpg (130.65 Kio) Consulté 163 fois
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30e Batterie du 102e R.A.L.
PRADE (François), 2e C. S. à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + le 8 mars 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
François
PRADE
Mort pour la France le 8 mars 1916 à Génicourt-sur-Meuse (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 13 octobre 1886 à Calvisson (Gard)
1er canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 239
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Calvisson (Gard) le 15 mai 1916
MISTRAL (Marius), Brigadier à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + 14 mars 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Marius Antonin
MISTRAL
Mort pour la France le 14 mars 1916 à Rambluzin-et-Benoite-Vaux - ambulance 11/6, (Meuse)
Né le 28 mars 1887 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
28 ans, 11 mois et 17 jours
brigadier au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 2265
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)
LEFEBVRE (Charles) Brigadier à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + 12 mars 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Charles Gaston Médéric
LEFEBVRE
Mort pour la France le 12 mars 1916 à Saint-Remy-la-Calonne - Tranchée de Calonne (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 6 janvier 1890 à Blargies (Oise)
26 ans, 2 mois et 6 jours
brigadier au 102e régiment d'artillerie (102e RA)
Classe : 1910 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) -Matricule au recrutement : 315
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bouvresse (Oise) le 11 août 1916
Henri Auguste Léon
DIEVAL
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Vaux-lès-Palameix - TRANCHEE DE CALONNE, (Meuse)
Né le 13 mars 1885 à Aizecourt-le-Haut (Meuse) (sic)
Le village d'Aizecourt-le-Haut se trouve dans le département de la Somme - arrondissement de Péronne.
31 ans et 19 jours
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) : Matricule au recrutement : 23
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Moislains (Somme)
DIEVAL (Henri), 2e C.C. à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + le 1er avril 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
J.O. du 21 novembre 1919 page 13159
102e régiment d'artillerie lourde
DIEVAL (Henri), matricule B 7251, canonnier conducteur : très bon canonnier, ayant toujours fait bravement son devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 1er avril 1915. A été cité.
Paul
DUPLESSY, 2e canonnier conducteur à la 30 Batterie, + le 1er avril 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Paul Henri
DUPLESSY
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Verdun - Tranchée de la Calonne, (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 10 janvier 1885 à Auvers-sur-Oise (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
31 ans, 2 mois et 22 jours
soldat de 2e classe 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 832
Mention : Mort pour la France
Trancription de décès : à Mériel (Seine-et-Oise) le 3 septembre 1916
DUPLESSY (Paul), 2e C.C. à la 30e Batterie du 102e RAL, + le 1er avril 1916
J.O. du 20 novembre 1919 page 13079
102e rég. d'artillerie lourde
DUPLESSY (Paul), matricule 012791, canonnier conducteur : bon soldat courageux et dévoué, d'une belle attitude au feu. Tombé glorieusement à son poste de combat le 1er avril 1916. A été cité.
Gustave Désiré dit Gaston
LARZILLIÈRE
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Saint-Remy-la-Calonne - Tranchée de la Calonne (La), (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 septembre 1886 à Sourd (Le) (Aisne)
29 ans, 6 mois et 2 jours
canonnier de 2e classe au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL) et non pas 102e RI comme indiqué sur la fiche ("Mémoire des hommes")
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 146
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sourd (Le) (Aisne) le 30 décembre 1919.
LAZZILLIÈRE (sic) (Gustave), 2e C.C. à la 30e Batterie du 102e RAL, + le 1er avril 1916
J.O. du 20 novembre 1919 page 13078
102e rég. d'artillerie lourde
LARZILLIÈRE (Gustave-Désiré), matricule 02359, canonnier : excellent soldat, ayant toujours fait bravement son devoir. Tombé glorieusement, le 1er avril 1916. A été cité.
LEMIRE (Émile) 1er C. C. à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + le 1er avril 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Emile Eugène Henri
LEMIRE
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Saint-Remy-la-Calonne (Meuse) - Tué à l'ennemi à la Tranchée de Calonne, près de Verdun.
Né le 8 mai 1883 à Grugies (Aisne)
32 ans, 10 mois et 24 jours
1er canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie (102e RA)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 1509
Mention : : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-aux-Bois (Oise) le 29 mai 1916
Eugène Lucien François
ROGER
Mort pour la France le 1er avril 1916 à la tranchée de Calonne (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 31 janvier 1894 à Paris 20e arrondissement (ex Seine)
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1914 - Bureau de Rt de la Seine 1er Bureau (75) - Matricule au Rt : 3199
Mention : Mort pour la France
Trancription de décès : Pontivy (Morbihan) le 10 août 1916
ROGER Eugène), 2e C.C. à la 30e Batterie du 102e RAL, + le 1er avril 1916
Journal officiel du 9 juillet 1919 page 7058
102e rég. d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire
ROGER (Eugène), matricule 3027, canonnier : excellent canonnier, énergique. Ayant toujours fait vaillamment son devoir. Tué le 1er avril 1916 à Calonne. A été cité.
Clément Alfred
TIESSE
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Verdun - A la tranchée de Calonne , (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 22 novembre 1883 à Bonnières (Oise)
32 ans, 4 mois et 9 jours
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 812
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bonnières (Oise) le 3 juillet 1916
Clément
TIESSE, 2e canonnier conducteur à la 30e Batterie, + le 1er avril 1916
J.O. du 20 novembre 1919 page 13078
102e rég. d'artillerie lourde.
TIESSE (Clément-Albert), matricule 010321, canonnier conducteur : excellent conducteur ayant toujours fait bravement son devoir. Mort pour la France, le 1er avril 1916, à Calonne. A été cité.
TRICOT (Octave), Brigadier à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + 1er avril 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Octave Maximilien
TRICOT
Mort pour la France le 1er avril 1916 à Dieue-sur-Meuse (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 6 juin 1890 à Thivencelle (Nord)
25 ans, 9 mois et 25 jours
brigadier au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe : 1910 - Bureau de recrutement de Valenciennes (Nord) - Matricule au Rt : 1843
Mention : Mort pour la France
Acte transcrit le 24 janvier 1917 à
Paris (1er arr.) - domicilié à Thivencelle (Nord). ???
J.O. du 9 décembre 1919 page 14236
TRICOT (Octave-Maximilien), matricule 04085, brigadier : excellent brigadier ayant toujours fait courageusement son devoir. Mort pour la France, le 1er avril 1916, à Calonne. A été cité.
Célestin Jean
EPERVIER
Mort pour la France le 12 mai 1916 à Vadelaincourt - hôpital temporaire n° 12, (Meuse) de blessures de guerre.
Né le 24 mars 1876 à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
40 ans, 1 mois et 19 jours
maréchal des logis au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 1804
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Rouans (Loire-Atlantique) le 21 août 1916
Journal officiel du 16 mai 1922 page 2369
102e régiment d'artillerie lourde
Attribution de la Médaille militaire pour les militaires suivants :
EPERVIER (Célestin-Jean), matricule 3046, maréchal des logis : brave sous-officier, zélé et consciencieux. Mort pour la France, le 12 mai 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
EPERVIER (Célestin) maréchal des logis à la 30e Batterie du 102e R.A.L., + le 12 mai 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
EPERVIER Célestin Jean
cultivateur à Rouans en 1904
L'homme a les cheveux et sourcils châtains, les yeux marron, le visage rond et mesure 1 mètre 61. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Nommé maréchal des logis le 7 novembre 1903.
Appartenant à la territoriale, il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale mais renvoyé provisoirement dans ses foyers. A partir de novembre 1914 il rejoint différentes unités d'artillerie, 3e R.A à pied puis 4e R.A. à Lorient mai 1915. le 1er octobre 1915 il est affecté au 111e régiment d'artillerie lourde (dépêche ministérielle n°15344 3/3 du 26 août 1915.
Il passe au 102e régiment d'artillerie lourde le 19 janvier 1916 et décède quatre mois plus tard, le 12 mai 1916, à l'hôpital 12 de Vadlaincourt (sic) - avis du ministère de la guerre F.O. 5715 du 22 mai 1916.
Un secours de 200 francs a été accordé à la veuve de l'intéressé (avis du 102e d'artillerie lourde du 24 septembre 1916.
Sources : archives départementales de Loire-Atlantique
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Jean
PLOURABOUÉ
Mort pour la France le 15 avril 1916 à l'Ambulance 8/2 à la Belle-Hélène, commune de Sommedieue (Meuse) des suites de blessures de guerre.
Né le 30 novembre 1878 à (Saint-Armou) - Morlaas (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
2e canonnier au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1898 Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 36
Trancription de décès à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 3 juin 1916
PLOURABOUÉ Jean
garçon d'écurie dans le civil. Il demeure à Bordeaux, rue des douves depuis au moins 1903.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914.
Venant du 111e régiment d'artillerie lourde, il était passé au 102e régiment d'artillerie lourde le 30 mars 1916. Décédé le 15 avril 1916 des suites de blessures de guerre à l'ambulance 8/2 commune de Sommedieue (Meuse).
Avis ministériel F.G. 8125 du 9 mai 1916.
Un secours immédiat de 150 francs a été payé le 27 octobre 1916 à Mme PLOURABOUÉ, mère du décédé.
Sources : archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
https://earchives.le64.fr/archives-en-l ... ire::87402
Gaston Jules
SUPERNANT
Mort pour la France le 15 avril 1916 à Sommedieue (Meuse) de ses blessures de guerre.
Né le 28 mai 1881 à Vervins (Aisne)
34 ans, 10 mois et 18 jours
2e canonnier servant au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au Rt : 69
Lieu de transcription du décès - le 8 juin 1918 à Paris 1er Arrondissement (Seine)Vervins (Aisne) - Domicile à Vervins (Aisne).
J.O. du 5 novembre 1916 page 9587
1916/11/05 (A48,N301).Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
Par décret du 2 novembre 1916, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension aux veuves dénommées ci-après, dont les maris sont décédés des suites de blessures reçues à l'ennemi ou d'événements de guerre :
ROSELET (Gabrielle-Zénaïde), veuve
SUPERNANT. — Jouissance du 16 avril 1916... 563 francs
SUPERNANT Gaston Jules
Engagé volontaire au 29e d'artillerie à Laon le 15 novembre 1899 pour trois ans. Incorporé au 17e d'artillerie à compter du 21 mars 1900 comme venant des 2e servants du 29e régiment d'artillerie % du général Cdt l'artillerie du 2e Corps d'armée en date du 18 mars 1900.
2e canonnier servant le 21 mars 1900 - soldat musicien le 6 octobre 1900.
Passé dans la réserve le 15 novembre 1902, certificat de bonne conduite accordé.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914.
Il passe au 102e régiment d'artillerie lourde le 8 avril 1916 (% du Cdt les D.A. de la 11e Région. affecté à la 2e Batterie du 102e régiment d'artillerie lourde - n° matricule au corps : 6196.
Il est tué à l'ennemi le 15 avril 1916 à Sommedieue (Meuse) - avis de décès du 8 mai 1916.
Sources : archives départementales de l'Aisne
1R2_0504 - Supernant Gaston Jules - 1901
Contenu : Matricule n° 69
Dates : 1901, 1881
Lieu : Saint-Quentin (Aisne)
Supernant / Gaston Jules
Activité : Employé de commerce
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Modeste Louis Oscar
MAGNIER
Mort pour la France le 23 avril 1916 à Gincrey - AU BOIS DU TILLAT AU NORD DE GINCREY, (Meuse) de blessures de guerre.
Né le 29 novembre 1885 à Nurlu (Somme)
30 ans, 4 mois et 24 jours
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 491
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nurlu (Somme) le 30 janvier 1920
Journal officiel du 20 mai 1921 page 1809
102e régiment d'artillerie lourde (appartenance non mentionnée dans le JO)
Médaille militaire à titre posthume
MAGNIER (Modeste), matricule 012753, canonnier : très bon soldat, ayant toujours fait son devoir. Tué à l'ennemi le 23 avril 1916. A été cité.
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HERMEL (Henri). M. d. log. (maréchal des logis) à la 11e Batterie du 102e RAL, + le 19 mai 1916.
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Journal officiel du 20 mai 1921 page 1809
appartenance inappropriée mentionnée dans le J.O.
Médaille militaire à titre posthume
HERMEL (Henri), matricule 3491, maréchal des logis : excellent sous-officier, énergique, plein d'allant et de sang-îroid. A toujours montré un bel exemple de courage et de dévouement. Mort au champ d'honneur le 19 mai 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Henri Charles Louis
HERMEL
Mort pour la France le 19 mai 1916 à Verdun (Meuse)
Né le 20 septembre 1891 à Paris 17e arrondissement (ex Seine)
24 ans, 7 mois et 29 jours
maréchal des logis au 102e régiment d'artillerie lourde (102e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de la Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 2654
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 20e arrondissement
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ROUILLARD (Aristide). 2e C. C. à la 5e Batterie du 102e RAL, + le 23 juin 1916
Historique du 102e régiment d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
Aristide Camille Jules
ROUILLARD
Mort pour la France le 23 juin 1916 au Bois du TILLAT (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 18 juillet 1885 à Estrées-Deniécourt (Somme)
2e canonnier conducteur au 102e régiment d'artillerie lourde
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 355
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription de décès : Estrées-Deniécourt (Somme) le 30 mars 1920
Journal officiel du 20 mai 1921 page 1809
appartenance inappropriée mentionnée dans le J.O.
Médaille militaire à titre posthume
ROUILLARD (Aristide), matricule 012369, canonnier : très bon soldat, brave et courageux. Déjà cité une fois. Tombé mortellement, le 23 juin 1916, au bois de Rillat (sic) *. Croix de guerre avec étoile d'argent.
* LIRE :
Bois du TILLAT