Bonsoir,
Comme il y a des exceptions à tous les bonnes affirmations, il y a au moins un aspirant originaire du Reichland Elsass Lothringen qui a déserté au début 1917 et n'est pas venu sans biscuit dans nos lignes car il était porteur de documents et de schémas techniques du canon de 15 cm K.i.S.L dont il n'existe que huit exemplaires dans la Place de Metz en 1914 et qui sont employés ensuite à Verdun, Argonne et autres lieux.
Ces documents ont permis d'étoffer un peu la "Notice sur les canons allemands de gros calibre" du 14 juillet 1917 car il n'y avait encore que fort peu de grosses pièces allemandes capturées à cette date.
Dans un dossier "artillerie" du SHD, le nom de cet aspirant de l'Artillerie à Pied (Fussartillerie) apparaît clairement.
Cordialement,
Guy François.
Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Bonsoir à tous,
Uschen – ce que vous écrivez concerne – à mon avis – principalement les officiers de carrière et la période de la paix. Après le déclenchement de la guerre et d'importantes pertes parmi les officiers, les Allemands furent contraints d'assouplir les restrictions. Avant 1914, il y avait très peu d’officiers professionnels de nationalité polonaise. Il y avait plus d'officiers de réserve, mais aussi peu. Et plus tard, vers 1915-1916, il y en avait des centaines (officiers de réserve).
Les Allemands mobilisèrent environ 850 000 de leurs "sujets polonais". Parmi eux, environ 1.000 obtinrent le grade de Leutnant d. Res. (principalement dans l'infanterie). De nombreux diplômés de l'enseignement secondaire et universitaire ont obtenu au maximum les grades de Vizefeldfebel, Feldfebel et Offizierstelvertreter. Très peu de Polonais ont servi dans l’armée de l’air (pilotes et observateurs) et dans la marine.
Je ne vois aucune raison pour que les Alsaciens soient empêchés d'accéder aux grades d'officiers de réserve pendant la guerre - en particulier ceux qui ont servi sur le front de l'Est. Je ne connais pas du tout la situation des Danois du Schleswig-Holstein.
Le cas des prisonniers de guerre est intéressant. Les Russes traitaient les prisonniers alsaciens de la même manière que les Allemands et les Hongrois. Les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, les Serbes et les Croates furent bien mieux traités car les Russes envisageaient de créer des légions slaves aux côtés de leur armée.
Cordialement
Krzysztof
Uschen – ce que vous écrivez concerne – à mon avis – principalement les officiers de carrière et la période de la paix. Après le déclenchement de la guerre et d'importantes pertes parmi les officiers, les Allemands furent contraints d'assouplir les restrictions. Avant 1914, il y avait très peu d’officiers professionnels de nationalité polonaise. Il y avait plus d'officiers de réserve, mais aussi peu. Et plus tard, vers 1915-1916, il y en avait des centaines (officiers de réserve).
Les Allemands mobilisèrent environ 850 000 de leurs "sujets polonais". Parmi eux, environ 1.000 obtinrent le grade de Leutnant d. Res. (principalement dans l'infanterie). De nombreux diplômés de l'enseignement secondaire et universitaire ont obtenu au maximum les grades de Vizefeldfebel, Feldfebel et Offizierstelvertreter. Très peu de Polonais ont servi dans l’armée de l’air (pilotes et observateurs) et dans la marine.
Je ne vois aucune raison pour que les Alsaciens soient empêchés d'accéder aux grades d'officiers de réserve pendant la guerre - en particulier ceux qui ont servi sur le front de l'Est. Je ne connais pas du tout la situation des Danois du Schleswig-Holstein.
Le cas des prisonniers de guerre est intéressant. Les Russes traitaient les prisonniers alsaciens de la même manière que les Allemands et les Hongrois. Les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, les Serbes et les Croates furent bien mieux traités car les Russes envisageaient de créer des légions slaves aux côtés de leur armée.
Cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Oui bien sûr, il faut faire le distinguo entre période de paix et de guerre, chose que j'ai oublié de préciser.
Comme pour les Polonais, la nécessité engendra la levée des barrières du temps de Paix. Je n'avance pas de chiffres mais il est vrai que pour un titre d'officier il fallait au moins un père ou mère d'origine Altdeutsch et de noblesse.
Ainsi un Offizierstellverträter dirigea le ravitaillement d'une division en Roumanie. Après 1918 à la tête d'une usine de conserveries et comme je l'ai côtoyé professionnellement durant les années 1970, je peux vous dire qu'il avait gardé une rigueur de travail toute "prussienne". Son autre face était chaleureuse et dans son bureau, après avoir discuté boulot, il me raconta ses vingt ans dans l'armée du Kaiser, en compagnie d'une bonne bouteille.
Dans une autre fabrique de vêtements un ancien colonel français était du même acabit. Il m'avait conseillé "mon p,tit gars, avant de crier à l'attaque assure toi que tes gens suivront, sinon tu seras seul avec l'air con".
J'ai bien noté le conseil et l'ai gardé durant ma vie professionnelle.
Les prisonniers de guerre de chez les russes sont revenus avec pas mal de séquelles physiques si bien que bon nombre sont dcd durant les années vingt. C'est mon constat fait lors des relevés pour une mise en ligne aux archives départementales.
Comme pour les Polonais, la nécessité engendra la levée des barrières du temps de Paix. Je n'avance pas de chiffres mais il est vrai que pour un titre d'officier il fallait au moins un père ou mère d'origine Altdeutsch et de noblesse.
Ainsi un Offizierstellverträter dirigea le ravitaillement d'une division en Roumanie. Après 1918 à la tête d'une usine de conserveries et comme je l'ai côtoyé professionnellement durant les années 1970, je peux vous dire qu'il avait gardé une rigueur de travail toute "prussienne". Son autre face était chaleureuse et dans son bureau, après avoir discuté boulot, il me raconta ses vingt ans dans l'armée du Kaiser, en compagnie d'une bonne bouteille.
Dans une autre fabrique de vêtements un ancien colonel français était du même acabit. Il m'avait conseillé "mon p,tit gars, avant de crier à l'attaque assure toi que tes gens suivront, sinon tu seras seul avec l'air con".
J'ai bien noté le conseil et l'ai gardé durant ma vie professionnelle.
Les prisonniers de guerre de chez les russes sont revenus avec pas mal de séquelles physiques si bien que bon nombre sont dcd durant les années vingt. C'est mon constat fait lors des relevés pour une mise en ligne aux archives départementales.
Uschen du 67
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Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Bonne journée.
Sur mon forum allemand, il y a quelques années, un membre [« Hanseat »] a cité le journal de son grand-père. Il s'agissait évidemment d'un officier (grade inconnu) de la 77e division de réserve.
Ce que cet officier a rapporté (certainement seulement après la guerre) sur ses expériences avec ses soldats alsaciens-lorrains montre un peu plus clairement comment la question du traitement des Alsaciens et des Lorrains était perçue au sein de l'armée impériale.
(…)
Les gens ne s'en sont rendu compte que lorsque le soldat Bonhomme* a été abattu et que des rumeurs ont commencé à s'élever dans la division au sujet des Alsaciens, qui étaient des traîtres, voire pire, et qu'il fallait particulièrement surveiller. Le commandant de division l’a également souligné lors de réunions confidentielles avec les officiers. Mais nos yeux ne s'ouvrirent véritablement que lorsqu'un beau jour la division ordonna que les Alsaciens devaient désormais présenter au préalable leurs lettres chez eux au commandant de la compagnie pour inspection.
J'ai alors décidé de m'intéresser de plus près à mes Alsaciens. Bien sûr, je connaissais les noms des gens de ma compagnie, mais comment savoir si l'un était de « Buxtehude », l'autre de « Bimpfingen » et le troisième de « Kleinmichelshausen » ? Et voici que je faisais la découverte surprenante que tous les gens qui possédaient la Croix de Fer de 2e classe, ou qui m'avaient par ailleurs semblé agréables, étaient des Alsaciens-Lorrains. Et tous, à l'exception du caporal Desindes, portaient des noms allemands. J'ai ensuite fait un autre test et j'ai donné aux gens un journal français. À part M. Desindes, personne ne l'a compris. «Cela doit probablement être français», a essayé de me sermonner quelqu'un. Je dois donc honnêtement admettre que les personnes que je considérais comme les meilleures dans ma compagnie étaient sans exception des Alsaciens-Lorrains. Cela veut dire comprendre cum grano salis : parmi les 75 soldats de première classe vraiment existants, vraiment excellents, il y avait tous mes 12 Alsaciens. Parmi eux se trouvait un caporal Visse, qu'on pouvait peut-être prononcer allemand et français, un géomètre, un officier stagiaire, etc., mais qui ne pouvait être promu parce qu'il était alsacien ( sic !!!!) Son père était pasteur, mais lui-même était un homme tout à fait sensé.
___________
* Le soldat Bonhomme est condamné à mort et fusillé le 19 décembre 1915 pour désertion (d'un poste devant l'ennemi !). Voici une autre photo d'un groupe de Lorrains visiblement formés au « camp de Senne » [Senne-Lager].
(unité inconnue).
Photo: "Dragoner"
Sur mon forum allemand, il y a quelques années, un membre [« Hanseat »] a cité le journal de son grand-père. Il s'agissait évidemment d'un officier (grade inconnu) de la 77e division de réserve.
Ce que cet officier a rapporté (certainement seulement après la guerre) sur ses expériences avec ses soldats alsaciens-lorrains montre un peu plus clairement comment la question du traitement des Alsaciens et des Lorrains était perçue au sein de l'armée impériale.
(…)
Les gens ne s'en sont rendu compte que lorsque le soldat Bonhomme* a été abattu et que des rumeurs ont commencé à s'élever dans la division au sujet des Alsaciens, qui étaient des traîtres, voire pire, et qu'il fallait particulièrement surveiller. Le commandant de division l’a également souligné lors de réunions confidentielles avec les officiers. Mais nos yeux ne s'ouvrirent véritablement que lorsqu'un beau jour la division ordonna que les Alsaciens devaient désormais présenter au préalable leurs lettres chez eux au commandant de la compagnie pour inspection.
J'ai alors décidé de m'intéresser de plus près à mes Alsaciens. Bien sûr, je connaissais les noms des gens de ma compagnie, mais comment savoir si l'un était de « Buxtehude », l'autre de « Bimpfingen » et le troisième de « Kleinmichelshausen » ? Et voici que je faisais la découverte surprenante que tous les gens qui possédaient la Croix de Fer de 2e classe, ou qui m'avaient par ailleurs semblé agréables, étaient des Alsaciens-Lorrains. Et tous, à l'exception du caporal Desindes, portaient des noms allemands. J'ai ensuite fait un autre test et j'ai donné aux gens un journal français. À part M. Desindes, personne ne l'a compris. «Cela doit probablement être français», a essayé de me sermonner quelqu'un. Je dois donc honnêtement admettre que les personnes que je considérais comme les meilleures dans ma compagnie étaient sans exception des Alsaciens-Lorrains. Cela veut dire comprendre cum grano salis : parmi les 75 soldats de première classe vraiment existants, vraiment excellents, il y avait tous mes 12 Alsaciens. Parmi eux se trouvait un caporal Visse, qu'on pouvait peut-être prononcer allemand et français, un géomètre, un officier stagiaire, etc., mais qui ne pouvait être promu parce qu'il était alsacien ( sic !!!!) Son père était pasteur, mais lui-même était un homme tout à fait sensé.
___________
* Le soldat Bonhomme est condamné à mort et fusillé le 19 décembre 1915 pour désertion (d'un poste devant l'ennemi !). Voici une autre photo d'un groupe de Lorrains visiblement formés au « camp de Senne » [Senne-Lager].
(unité inconnue).
Photo: "Dragoner"
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Bonjour à tous,
Après 1914, des soldats et sous-officiers expérimentés ont été promus (bien sûr après une formation et des examens appropriés), et parmi les Polonais - officiers de réserve de l'armée impériale allemande - il y avait beaucoup de personnes issus de familles ouvrières et paysannes. Bien entendu, ils devaient avoir terminé leurs études secondaires ou supérieures. Cependant, la plupart des personnes qui remplissaient ces conditions n’ont pas été promus parce qu’ils étaient Polonais. La question de la religion catholique romaine n’avait probablement pas d’importance.
Plus de 100.000 Polonais de l'armée allemande sont morts. On peut donc supposer qu'au cours des années 1914-1918, un Polonais sur 7 000 est devenu officier de réserve. Après le 27 décembre 1918, lorsque les combats commencèrent à Poznań et que le soulèvement contre les Allemands s'étendit à toute la province, un problème apparut immédiatement. Les Polonais organisaient les forces armées régulières de l'ancienne province prussienne - il y avait d'abord des volontaires, et bientôt plus tard une conscription régulière. Il y avait beaucoup de soldats expérimentés mais très peu d'officiers. Les sections et les compagnies devaient être commandées par les anciens sous-officiers, et il n'y avait pratiquement aucun officier ayant l'expérience du commandement d'un bataillon ou d'un régiment.
Cordialement
Krzysztof
Uschen – ce que vous écrivez est vrai en ce qui concerne les officiers de carrière. Tous les Polonais appartenant à cette catégorie étaient des aristocrates et des nobles (propriétaires fonciers). Avant 1914, certains officiers de réserve polonais étaient des anciens officiers de carrière et des diplômés des universités allemandes. Un, très méritant après 1918, avait une épouse allemande.
Après 1914, des soldats et sous-officiers expérimentés ont été promus (bien sûr après une formation et des examens appropriés), et parmi les Polonais - officiers de réserve de l'armée impériale allemande - il y avait beaucoup de personnes issus de familles ouvrières et paysannes. Bien entendu, ils devaient avoir terminé leurs études secondaires ou supérieures. Cependant, la plupart des personnes qui remplissaient ces conditions n’ont pas été promus parce qu’ils étaient Polonais. La question de la religion catholique romaine n’avait probablement pas d’importance.
Plus de 100.000 Polonais de l'armée allemande sont morts. On peut donc supposer qu'au cours des années 1914-1918, un Polonais sur 7 000 est devenu officier de réserve. Après le 27 décembre 1918, lorsque les combats commencèrent à Poznań et que le soulèvement contre les Allemands s'étendit à toute la province, un problème apparut immédiatement. Les Polonais organisaient les forces armées régulières de l'ancienne province prussienne - il y avait d'abord des volontaires, et bientôt plus tard une conscription régulière. Il y avait beaucoup de soldats expérimentés mais très peu d'officiers. Les sections et les compagnies devaient être commandées par les anciens sous-officiers, et il n'y avait pratiquement aucun officier ayant l'expérience du commandement d'un bataillon ou d'un régiment.
Cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Bonjour à tous
J'ai épluché les lectures proposées par Thierry. Le malaise des Alsaciens est bien analysé et les chiffres proposés collent.C'est un résumé du"Bopp", de Spindler et Richert et je rajoute de mémoire les souvenirs d'un ancien d'EUROPE 1, (station radio) qui raconte le tiraillement affectif de son GP ,instituteur à Mulhouse, dont les filles épousèrent un mari qui selon, vont vivre en Suisse, Allemagne et France durant l'entre guerre de 14/18 et WW2.
Les manipulations et faussetés du Souvenir français se révèlent de nos jours, preuves à l'appui. Les anciens Feldgrau ne sachant s'exprimer qu'en allemand, ne purent et ne désirèrent qu'oublier les aigreurs suscitées par les nouveaux officiels. Il en résulta le mouvement autonomiste, sincère au début puis manipulé par le nouveau régime allemand.
Je déborde quelque peu du Forum mais en discutant avec des amis de Bretagne ou Grande Aquitaine, le jacobinisme leur devient oppressant et cultivent un retour du patois avec le français officiel.
Qui vivra verra
J'ai épluché les lectures proposées par Thierry. Le malaise des Alsaciens est bien analysé et les chiffres proposés collent.C'est un résumé du"Bopp", de Spindler et Richert et je rajoute de mémoire les souvenirs d'un ancien d'EUROPE 1, (station radio) qui raconte le tiraillement affectif de son GP ,instituteur à Mulhouse, dont les filles épousèrent un mari qui selon, vont vivre en Suisse, Allemagne et France durant l'entre guerre de 14/18 et WW2.
Les manipulations et faussetés du Souvenir français se révèlent de nos jours, preuves à l'appui. Les anciens Feldgrau ne sachant s'exprimer qu'en allemand, ne purent et ne désirèrent qu'oublier les aigreurs suscitées par les nouveaux officiels. Il en résulta le mouvement autonomiste, sincère au début puis manipulé par le nouveau régime allemand.
Je déborde quelque peu du Forum mais en discutant avec des amis de Bretagne ou Grande Aquitaine, le jacobinisme leur devient oppressant et cultivent un retour du patois avec le français officiel.
Qui vivra verra
Uschen du 67
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Bonjour Uschen,
Je suppose que la similitude du sort des Alsaciens et des Polonais servant dans l'armée allemande pendant la Grande Guerre a pris fin en novembre 1918. J'ai lu que des vétérans alsaciens étaient versés dans la réserve de l'armée française et participaient à des exercices militaires. Ont-ils également été acceptés dans le service militaire professionnel ? Ont-ils été acceptés comme simples soldats, ou leurs grades reçus dans l'armée impériale ont-ils été reconnus ?
Cordialement
Krzysztof
Je suppose que la similitude du sort des Alsaciens et des Polonais servant dans l'armée allemande pendant la Grande Guerre a pris fin en novembre 1918. J'ai lu que des vétérans alsaciens étaient versés dans la réserve de l'armée française et participaient à des exercices militaires. Ont-ils également été acceptés dans le service militaire professionnel ? Ont-ils été acceptés comme simples soldats, ou leurs grades reçus dans l'armée impériale ont-ils été reconnus ?
Cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
bonjour à tous
Ma réponse à Krzysztof
Je n'ai pas étudié les cas car ce n'est pas l'objet de mes recherches. Toutefois je connais des reconversions vers le domaine carcéral de la Justice, dans l'armée dans des régiments accueillant les A-L. Je cite aussi le cas du pilote Lux né dans le faubourg strasbourgeois de Cronenbourg. Passionné par la mécanique et les avions ,il signa à 17 ans un engagement dans l'aviation allemande qui le forma pour passer pilote. Intégré dans l'escadrille commandée par Goering, il obtint un peu plus qu'une dizaine de victoires. Après guerre il chercha à intégrer l'armée de l'air française qui lui ferma la porte. Comme son désir de piloter était le plus fort, il partit en Pologne pour distribuer des feuilles volantes par la gauche pour les Allemands, à la droite pour la résistance par amour pour sa copine polonaise. Ceci ne passa pas inaperçu et fut coffré à l'ombre dans les prisons de son ancien commandant d'escadrille. Il rédigea ses souvenirs dans un livre paru en 1938 aux éditions Brandt au titre "Von Goerings Staffel zur Goerings Gefängnise" (de l'escadrille Goering à ses prisons). Je cherche un lien de consultation en ligne car les Anglais, un peu plus malins, l'ont recruté pour avoir une description du et des faiblesses cachées du Reichsmarschall qui montait en puissance.
Ma réponse à Krzysztof
Je n'ai pas étudié les cas car ce n'est pas l'objet de mes recherches. Toutefois je connais des reconversions vers le domaine carcéral de la Justice, dans l'armée dans des régiments accueillant les A-L. Je cite aussi le cas du pilote Lux né dans le faubourg strasbourgeois de Cronenbourg. Passionné par la mécanique et les avions ,il signa à 17 ans un engagement dans l'aviation allemande qui le forma pour passer pilote. Intégré dans l'escadrille commandée par Goering, il obtint un peu plus qu'une dizaine de victoires. Après guerre il chercha à intégrer l'armée de l'air française qui lui ferma la porte. Comme son désir de piloter était le plus fort, il partit en Pologne pour distribuer des feuilles volantes par la gauche pour les Allemands, à la droite pour la résistance par amour pour sa copine polonaise. Ceci ne passa pas inaperçu et fut coffré à l'ombre dans les prisons de son ancien commandant d'escadrille. Il rédigea ses souvenirs dans un livre paru en 1938 aux éditions Brandt au titre "Von Goerings Staffel zur Goerings Gefängnise" (de l'escadrille Goering à ses prisons). Je cherche un lien de consultation en ligne car les Anglais, un peu plus malins, l'ont recruté pour avoir une description du et des faiblesses cachées du Reichsmarschall qui montait en puissance.
Dernière modification par Uschen le dim. juil. 21, 2024 10:31 am, modifié 1 fois.
Uschen du 67
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande

https://www.alsace-histoire.org/netdba/ ... rt-joseph/
Vizefeldwebel Albert LUX, Jasta 27
https://www.theaerodrome.com/aces/germany/lux.php
site: http://www.1914.pl
Re: Traitement des Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande
Krzysztof tu es un chef. Merci pour les liens.
Louis Ludes a traité et fait des recherches de pas mal de Feldgrau d'Alsace. Le point qui reste à découvrir et éclaircir est sa relation avec les services secrets Anglais.
Son nombre de victoires aériennes reste discutable car pour celles admises, il revendiquait autant de non validées.
A mon avis sa biographie incomplète est à comparer avec ses écrits en allemand (mais imprimés en France) pour se faire une opinion vraie.
cordialement
Louis Ludes a traité et fait des recherches de pas mal de Feldgrau d'Alsace. Le point qui reste à découvrir et éclaircir est sa relation avec les services secrets Anglais.
Son nombre de victoires aériennes reste discutable car pour celles admises, il revendiquait autant de non validées.
A mon avis sa biographie incomplète est à comparer avec ses écrits en allemand (mais imprimés en France) pour se faire une opinion vraie.
cordialement
Uschen du 67