Forum PAGES 14-18

Bonjour

Dans l'album photo, il y a 180 photos relatives au matériel d'artillerie.
Je vous mets 3 exemples basse résolution. Sinon, elles sont scannées en haute définition.

Cordialement

Bonsoir,

Oui, il y a de très belles photographies, la plupart de celles que vous avez publiées sont des clichés d'usine pris à Saint-Chamond ou chez Schneider.
Les toutes premières, en haut de votre message, sont très intéressantes car elles montrent l'un des prototypes du canon de 155 GPF, le "chef d'œuvre absolu" du commandant Filloux, le canon de 155 GPF que voulaient les américains à tout prix. Ils ne voulaient pas d'autres modèles de 155 L et une partie de la production leur a été réservée et même la totalité au cours du second semestre de 1918.
Les photos montrent les variantes les plus visibles sur ce prototype par rapport aux modèles construits en série: les roues spéciales Renault et surtout le premier modèle de culasse, organe totalement modifié ensuite.
Un de ces prototypes existait dans l'extraordinaire Musée de l'Ecole de Fontainebleau avant 1940. Ce musée contenait à peu près tous les modèles de canons français et allemands utilisés en 1914-1918 et quelques autres pièces des autres belligérants.
Malheureusement, dans leur haine de l'artillerie française, les allemands ont totalement pillé ce musée dont il n'est à peu près rien revenu en 1945...

Pour en revenir au colonel Leroy, son affectation, de fin mars au 20 juin 1918, à la 105e batterie (de dépôt) du 70e RALGP à Mailly, sera difficile à détailler sans autre renseignement.
En effet, cette "batterie" compte au printemps 1918 plusieurs dizaines d'officiers et de 1.400 à 2.300 hommes. C'est beaucoup pour une "batterie"!
Il s'agit en fait d'un regroupement de personnels très différents:
-personnels en instance d'affectation à la 1ère Division de la Réserve Générale d'Artillerie, ces personnels destinés aux 8 régiments d'ALVF et d'ALGP, doivent recevoir un minimum de formation spéciale.
-formation de plusieurs centaines de canonniers malgaches et africains devant remplacer les artilleurs européens les plus jeunes dans les régiments d'ALVF et d'ALGP (ces jeunes artilleurs européens doivent être dirigés sur des formations d'artillerie de campagne et portée).
-officiers supérieurs de l'ALVF et d'ALGP car un règlement imbécile et démagogique avait classé les commandants de groupe et de régiments d'ALVF et d'ALGP et leurs états-majors comme n'appartenant pas aux unités "combattantes".
-officiers en attente de prendre ou de reprendre un commandement. C'est le cas du capitaine Leroy qui s'est porté volontaire pour servir au front.
La grave blessure de 1914 empêchait peut-être le capitaine de monter à cheval?
On peut aussi penser que le capitaine Leroy a suivi tout ou partie de l'instruction dispensée aux officiers servant dans l'ALGP. Depuis le début de 1917, des cours très complets étaient professés à Mailly à des promotions d'officiers subalternes. Ces cours étaient organisés par le 70e RALGP et les instructeurs venaient de l'ALVF et de l'ALGP. J'ai trouvé les rares et gros manuels techniques de cette instruction spécifique auprès des descendants d'un officier très gravement blessé en 1915 et devenu ensuite commandant de batterie puis d'état-major à l'ALVF.
Il me semble que le capitaine Leroy est susceptible d'avoir suivi le même cursus de formation.
Cordialement,
Guy François.

Bonjour
Pas de détail sur l'histoire de cette photo de mon grand-père (devant sa porte).
Cordialement

Photo de 1918

Photo de 1940

Préparant la Seconde Guerre mondiale. Pas d'information sur le lieu ni la date.

Canon de 340/240 LP de 100 calibres en position de route (je viens de retouver l'original).