Re: 37e R.I.C.
Publié : sam. nov. 18, 2023 3:33 pm
37e régiment d'infanterie coloniale
17e Compagnie
Entre le 25 février et le 30 mai 1916 la compagnie alterne les montées en ligne (secteur du Petit Bois) et les mises au repos (la compagnie descend) au "Drapeau secteur de la Chapelle". Ces allées et venues se font entre la 17e Cie et la 20e Cie du régiment environ tous les cinq ou six jours.
Journal de marche et opérations de la 17e Cie du 37e régiment d'infanterie coloniale
26 N 866/13 - 17e compagnie :J.M.O. du 2 août 1914 au 21 septembre 1918 pages 28 et 29/42
La chapelle en question pourrait être celle de M. Leroy située près de la sortie du village en direction de Méharicourt. Cet ouvrage religieux, bien que partiellement détruit au cours du conflit, fut réhabilité ensuite et existe toujours..
19e Compagnie
Cette compagnie (aux côtés d'autres) va subir l'attaque par les gaz asphyxiants du 21 février 1916.
Dès le 18 février la 19e Cie occupe en première ligne dans le sous-secteur de Maucourt les tranchées du cimetière de Maucourt. Elle a à sa droite la 20e Cie (Mairie) et à sa gauche la 22e Cie (Petit-Bois), en soutien 17e Cie.
"Le 21 (février) à 4 h. 30, émission des gaz suffoquants (sic) sur le front de la Cie. De 5 heures 30 à 6 heures, bombardement par pièces de tous calibres sur tout le front. A 6 heures, 2e émission de gaz. A la même heure, la 2e section est envoyée en ligne entre la 1ère et la 3e et est remplacée en soutien par la Section FRUGIT de la 17e Cie. Vers 6 heures 30, une reconnaissance ennemie s'avance devant le front de la 3e section et est repoussée par le feu. A 10 heures, la 4e section, très affaiblie par ses pertes est relevée par la section FRUGIT. Cette section est remplacée en soutien par une section de la 24e Cie.
Vers 14 heures, la première section très réduite, est renforcée par une section de la 21e Cie.
Vers 23 heures, la compagnie est relevée par la 19e Cie du 35e Colonial. Relève terminée sans incident vers 1 heure.
22 février, la compagnie va cantonner à Rosières où elle arrive à 2 heures."
Le sous-lieutenant FAVEREAU, blessé le 21 février, fait partie de la 19e Cie ;
L'adjudant Emile BARDET, le caporal fourrier Georges VIROLLAUD, le soldat de 2e classe Ernest PARPAIX sont tués par balle ou éclat d'obus
Les autres tués par asphyxie de la compagnie sont :
LEVILLAIN Arthur sergent
URVOY Adolphe sergent
CARMEL Meuriste soldat
DAVERAT Jules soldat
BAUDOT Ernest soldat
SOUTEMARE Michaël soldat
BENILLAN Jean soldat
ROY Georges soldat
GIRE Maurice soldat.
Sont blessés par balle ou éclat d'obus :
L'HARIDON François soldat
CASSANT Marie soldat
CASTEL Léopold soldat
CROUÉ Valentin soldat
TELON Théophile soldat
Sont évacués pour intoxication :
TAILHADES Jean adjudant
GUIGAND Charles sergent
LOUEY Joseph sergent
JEANJEAN Joseph sergent
TIFFREAU Emile sergent
GRÉGOIRE Pierre sergent
CAZENAVE Paul caporal
DAURY Louis caporal
LEROY Pierre soldat
BRUN Lucien soldat
DUBREUILH Joseph soldat
LAURENT Maurice soldat
CAMUSAT Émile soldat
LAVERDANT Armand soldat
MOULLINEAU Célestin soldat
MAGRIN Antoine soldat
PIQUEMAL François soldat
LOUVREAU Joseph soldat
LARRÈRE Mathieu soldat
LUTARD Pierre soldat
LARRETCHE Jean-Baptiste soldat
ETCHARREN J. Lt soldat
BÉRARD Pierre soldat
VINGOT Sainte-Croix soldat
LEPLÂTRE Eugène soldat
DUPOUY Gabriel soldat
CUBAYNE François soldat
SARAILLA Georges soldat
RATIER Louis soldat.
=====================================
14 mars 1916
M le capitaine HINZELIN Cdt la 19e Cie du 37e régiment d'inf. coloniale passe au 44e Colonial
M. DUCOURRECH DE RAQUINE sous-lieutenant prend temporairement le commandement de la 19 Cie
26 mars 1916
Le capitaine MARCAIRE venu du 44e régiment d'infanterie coloniale prend le commandement de la Cie que lui passe le S/Lt DUCOURRECH DE RAQUINE.
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J.M.O. 37e régiment d'infanterie coloniale - 26 N 866/14
19e compagnie : J.M.O. du 5 août 1914 du 3 novembre 1917
17e Compagnie
Entre le 25 février et le 30 mai 1916 la compagnie alterne les montées en ligne (secteur du Petit Bois) et les mises au repos (la compagnie descend) au "Drapeau secteur de la Chapelle". Ces allées et venues se font entre la 17e Cie et la 20e Cie du régiment environ tous les cinq ou six jours.
Journal de marche et opérations de la 17e Cie du 37e régiment d'infanterie coloniale
26 N 866/13 - 17e compagnie :J.M.O. du 2 août 1914 au 21 septembre 1918 pages 28 et 29/42
La chapelle en question pourrait être celle de M. Leroy située près de la sortie du village en direction de Méharicourt. Cet ouvrage religieux, bien que partiellement détruit au cours du conflit, fut réhabilité ensuite et existe toujours..
19e Compagnie
Cette compagnie (aux côtés d'autres) va subir l'attaque par les gaz asphyxiants du 21 février 1916.
Dès le 18 février la 19e Cie occupe en première ligne dans le sous-secteur de Maucourt les tranchées du cimetière de Maucourt. Elle a à sa droite la 20e Cie (Mairie) et à sa gauche la 22e Cie (Petit-Bois), en soutien 17e Cie.
"Le 21 (février) à 4 h. 30, émission des gaz suffoquants (sic) sur le front de la Cie. De 5 heures 30 à 6 heures, bombardement par pièces de tous calibres sur tout le front. A 6 heures, 2e émission de gaz. A la même heure, la 2e section est envoyée en ligne entre la 1ère et la 3e et est remplacée en soutien par la Section FRUGIT de la 17e Cie. Vers 6 heures 30, une reconnaissance ennemie s'avance devant le front de la 3e section et est repoussée par le feu. A 10 heures, la 4e section, très affaiblie par ses pertes est relevée par la section FRUGIT. Cette section est remplacée en soutien par une section de la 24e Cie.
Vers 14 heures, la première section très réduite, est renforcée par une section de la 21e Cie.
Vers 23 heures, la compagnie est relevée par la 19e Cie du 35e Colonial. Relève terminée sans incident vers 1 heure.
22 février, la compagnie va cantonner à Rosières où elle arrive à 2 heures."
Le sous-lieutenant FAVEREAU, blessé le 21 février, fait partie de la 19e Cie ;
L'adjudant Emile BARDET, le caporal fourrier Georges VIROLLAUD, le soldat de 2e classe Ernest PARPAIX sont tués par balle ou éclat d'obus
Les autres tués par asphyxie de la compagnie sont :
LEVILLAIN Arthur sergent
URVOY Adolphe sergent
CARMEL Meuriste soldat
DAVERAT Jules soldat
BAUDOT Ernest soldat
SOUTEMARE Michaël soldat
BENILLAN Jean soldat
ROY Georges soldat
GIRE Maurice soldat.
Sont blessés par balle ou éclat d'obus :
L'HARIDON François soldat
CASSANT Marie soldat
CASTEL Léopold soldat
CROUÉ Valentin soldat
TELON Théophile soldat
Sont évacués pour intoxication :
TAILHADES Jean adjudant
GUIGAND Charles sergent
LOUEY Joseph sergent
JEANJEAN Joseph sergent
TIFFREAU Emile sergent
GRÉGOIRE Pierre sergent
CAZENAVE Paul caporal
DAURY Louis caporal
LEROY Pierre soldat
BRUN Lucien soldat
DUBREUILH Joseph soldat
LAURENT Maurice soldat
CAMUSAT Émile soldat
LAVERDANT Armand soldat
MOULLINEAU Célestin soldat
MAGRIN Antoine soldat
PIQUEMAL François soldat
LOUVREAU Joseph soldat
LARRÈRE Mathieu soldat
LUTARD Pierre soldat
LARRETCHE Jean-Baptiste soldat
ETCHARREN J. Lt soldat
BÉRARD Pierre soldat
VINGOT Sainte-Croix soldat
LEPLÂTRE Eugène soldat
DUPOUY Gabriel soldat
CUBAYNE François soldat
SARAILLA Georges soldat
RATIER Louis soldat.
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14 mars 1916
M le capitaine HINZELIN Cdt la 19e Cie du 37e régiment d'inf. coloniale passe au 44e Colonial
M. DUCOURRECH DE RAQUINE sous-lieutenant prend temporairement le commandement de la 19 Cie
26 mars 1916
Le capitaine MARCAIRE venu du 44e régiment d'infanterie coloniale prend le commandement de la Cie que lui passe le S/Lt DUCOURRECH DE RAQUINE.
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J.M.O. 37e régiment d'infanterie coloniale - 26 N 866/14
19e compagnie : J.M.O. du 5 août 1914 du 3 novembre 1917