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Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : dim. juin 18, 2023 2:49 pm
par NIALA
Toujour la meme source:
1919 3 12 SPORTIVE destroyer classe S à Smyrne fire116.jpg
1919 3 12 SPORTIVE destroyer classe S à Smyrne fire116.jpg (133.78 Kio) Consulté 929 fois
Le 12 mars 1919 au centre le destroyer britannique HMS Sportive à Smyrne, il s'agit d'un destroyer de la classe S entré en service en 1918 et rayé en 1936.

Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : dim. juin 18, 2023 2:55 pm
par NIALA
Toujour meme source:
1919 5 11 croiseur léger CENTAUR à Smyrne fire117.jpg
1919 5 11 croiseur léger CENTAUR à Smyrne fire117.jpg (115.59 Kio) Consulté 922 fois
Le 11 mai 1919 le croiseur britannique HMS Centaur à Smyne; le Centaur est l'un des nombreux croiseurs légers du type C 3ém groupe; le Centaur entré en service en 1916 a été rayé en 1933.

Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : dim. juin 18, 2023 2:57 pm
par michelstl
Bonjour
Un article avec beaucoup de détails sur l'opération française.

Le Yacht / journal de la navigation de plaisance
30 septembre 1922
Pages 457 et 458
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... v/f1.image

Bâtiments français
Edgar Quinet (Amiral Dumesnil)
Ernest Renan
Jean Bart
Torpilleur Tonkinois
Canonnière Dédaigneuse
Vapeur Phygie

Bâtiments anglais
Iron-Duke (Amiral de Brock / Osmond Brock)
King George V


viewtopic.php?p=336873#p336873
On nomme aussi ici les bâtiments français Touareg et Somali

Lire aussi «Violences, réfugiés et diplomatie humanitaire à Smyrne en contexte de guerre (septembre 1922)»
https://hal.science/hal-03778420/document


Charles Henri DUMESNIL
http://ecole.nav.traditions.free.fr/off ... harles.htm

Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : dim. juin 18, 2023 3:09 pm
par NIALA
Toujour la meme source:
1922 9 8 MAINE navire hopital britannique à smyrne maine.jpg
1922 9 8 MAINE navire hopital britannique à smyrne maine.jpg (58.49 Kio) Consulté 917 fois
La légende nous apprend qu'il s'agit de réfugié grecs à bord du Maine; le Maine était un célébre navire hopital britannique qui a eu une longévité importante; ex paquebot Panama construit sur la Clyde en 1902; utilisé comme navire hopital à partir de 1915; acheté par la Royal Navy en 1920 renommé Maine; entré en service à la Royal Navy en mai 1922 envoyé à Smyrne pour évacuer les réfugiès après l'incendie de Smyrne; il a par la suite évacué des réfugiés de la guerre civile espagnole; puis participé à la seconde guerre mondiale basé alors à Alexandrie; il a été rayé le 21 février 1947 et démoli en 1948.

Evacuation de Smyrne sept 1922

Publié : lun. juin 19, 2023 9:43 am
par bth74
Bonjour,
Grâce aux renseignements que vous m'avez transmis, j'ai pu avancer dans mes recherches. Voici la transcription des principaux passages tirés du Journal de la Marine Le Yacht, 30 septembre 1922, p. 457-458, article d’Henri Bernay, « La Marine française à Smyrne », site gallica.bnf.fr
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8373174v/f1 :
Un journaliste du Journal de la Marine « Le Yacht » donne sa relation des faits d’après des « informations reçues directement de la direction navale du Levant » :
« La chute du grand port d’Asie Mineure n’était plus qu’une question de jours. […] Il fallait donc s’attendre à des événements graves à Smyrne. Or il y a dans cette ville une colonie française importante, de nombreux protégés français et notre pays y possède des intérêts moraux et matériels plus grands que ceux d’aucune autre nation, la Grèce exceptée. […] Le 3 septembre (1922), l’Edgar-Quinet, qui était seul à Smyrne avec quelques torpilleurs, envoyait un télégramme sans fil à l’amiral Dumesnil pour le mettre au courant de la situation ; en même temps un avis du gouvernement, expédié par le poste de T.S.F. de Nantes, l’invitait à passer par Smyrne au lieu de se rendre directement à Constantinople. Le lendemain soir, l’Ernest-Renan mouillait en rade et l’amiral transportait son pavillon sur l’Edgar-Quinet.
Il y avait à Smyrne les cuirassés anglais Iron-Duke et King-George-V, le premier portait le pavillon de l’amiral Brock qui avait devancé l’Ernest-Renan de quelques heures seulement, deux petits croiseurs italiens […] et quelques torpilleurs des deux nations. […] Dès le 5 septembre, l’amiral Dumesnil, après avoir pris l’avis du consul général de France, proposait à l’amiral anglais de réunir à bord de l’Iron Duke une conférence des commandants supérieurs.
Dans cette réunion , il fut reconnu que les chefs maritimes avaient reçu de leurs gouvernements respectifs des instructions à peu près semblables, consistant principalement à maintenir entre les belligérants une stricte neutralité, et à assurer la sécurité de leurs nationaux. […]
L’amiral Dumesnil décida que le soir même un détachement de ses marins occuperait le consulat de France. […] Ce furent trois sections de la compagnie de débarquement de l’Ernest-Renan qui prirent pied les premières sur le sol, qui allait redevenir turc. […] L’amiral Dumesnil télégraphia au Jean-Bart de le rejoindre immédiatement, et l’arrivée de ce cuirassé, le 7 au matin, lui donnait les moyens de porter l’effectif des postes à un chiffre plus convenable. […] Nos marins firent, sous la direction de leurs chefs, tout ce qui était humainement possible pour soulager la misère des réfugiés et pour améliorer les conditions pitoyables dans lesquelles ils se trouvaient entassés : le 12 septembre, ils étaient 15 000 répartis dans les divers établissements français et leur nourriture, comme leur hygiène, étaient les principales préoccupations de notre commandement. […] Les incendies restèrent localisés jusqu’au 12 septembre. […] Or, le 13, à 1h 30 de l’après-midi, plusieurs foyers furent allumés simultanément dans l’intention évidente de détruire la ville. […] Dans les rues, plus de 150 000 chrétiens s’écrasaient, fuyant les flammes et cherchant le salut vers la mer. […] A 9h 30, il devenait certain que le quartier français lui-même ne serait pas épargné, et l’amiral décida de faire embarquer tout le monde. A 10 heures, toutes les embarcations de la division furent envoyées à terre. […]
On se représente au milieu de quelles difficultés et de quels dangers nos marins conduisirent cette opération. Ils étaient seuls sur les quais pour assurer l’ordre au milieu de cette foule compacte et terrifiée qui tout entière voulait s’embarquer dans les canots. Le triage même de nos protégés était presque impossible dans ce tumulte et au milieu des bousculades terribles que provoquaient les explosions de l’incendie, l’arrivée incessante de nouveaux groupes et l’accostage des embarcations. D’abord les réfugiés du consulat, parmi lesquels se trouvaient la plupart des Français établis à Smyrne, furent conduits à travers la foule par groupes d’une vingtaine, encadrés d’hommes armés. Le torpilleur « Tonkinois », l’arrière au quai, l’éclairait de son projecteur. Les canots étaient accostés en pointe et solidement gardés. Mais beaucoup de Grecs trouvaient encore le moyen de s’y jeter, ou même de les rejoindre en sautant à la mer. Certains tiraient dans la foule des coups de fusils ou de revolver, est c’est ainsi que le lieutenant de vaisseau Alegoët eut le corps traversé d’une balle alors qu’il dirigeait la manœuvre de ses canots, auprès de l’amiral Dumesnil. On dut le ramener à bord dans un état grave. L’incendie gagnant toujours, et l’embarquement étant trop lent, l’amiral fit organiser à 11h 30 un barrage constitué par plusieurs rangs de marins coude à coude, qui purent résister à la pression et grâce auquel les réfugiés massés au consulat et dans ses environs purent être amenés jusqu’au bord de l’eau sans trop de peine. Les trains d’embarcations chargés autant qu’il était possible faisaient le va-et-vient entre le quai et le « Jean-Bart ». A 1h 30, du matin, le « Tonkinois » et la canonnière « Dédaigneuse », mouillés tout près du quai, prirent à leur tour un grand contingent de réfugiés. Il était temps d’en finir, le feu atteignait les premières maisons du quai. A 2h 30, le personnel du consulat et le consul général s’embarquèrent, et ensuite ce fut le tour des compagnies de débarquement qui rentrèrent à leur bord.
Pendant ce temps, l’évacuation des réfugiés de l’hôpital avait commencé au moyen des embarcations du torpilleur « Hova » mouillé en face. De ce côté, le personnel à évacuer exigeait plus de soins : il y avait les malades de l’hôpital, les vieillards de l’asile, les orphelins, avec les religieuses de tous les couvents voisins […] Mais là, aussi il y eut des bousculades dangereuses – dans l’une d’elles l’enseigne de vaisseau Lépine fut jeté à la mer – et les marins avaient grand ’peine à maintenir leurs barrages. A 3h 30 enfin, les embarcations des grands bâtiments, ayant achevé leur tâche devant le consulat, arrivèrent et l’opération put aller plus vite. Elle était terminée à 5 heures du matin. L’amiral Dumesnil et le commandant Morris, de l’« Edgar-Quinet », qui avaient passé toute la nuit sur les quais ou dans les canots, s’embarquèrent les derniers.
A ce moment, le spectacle était grandiose autant qu’horrible. La brise était tombée et le feu ne gagnait plus, mais le long de la mer le brasier avait plus d’un kilomètre de longueur ; les belles maisons du quai flambaient comme les maisons de bois du quartier arménien, et la foule restait là, dans une fumée suffocante, suppliant à grands cris qu’on l’embarquât. Malheureusement, nos navires étaient pleins et outre nos ressortissants ils avaient pris des milliers de Grecs que l’amiral fit embarquer dans la journée du 14 sur des bâtiments de leur pays pour les conduire au Pirée. Quant aux nationaux français, ils prirent passage sue le vapeur « Phrygie » qui partit le même jour pour Marseille […] ».
Vapeur « Phrygie » , paquebot français de la Compagnie Paquet, présent à Smyrne, est, en effet, intervenu. En témoigne un télégramme du Préfet des Bouches du Rhône au Ministère de l’Intérieur à Paris, daté du 20 septembre 1922 confirme une communication téléphonique avec le paquebot « Phygie » qui arrive à Marseille depuis Smyrne avec 913 passagers ayant tous fui devant l’incendie. Le Préfet demande au Ministère de l’Intérieur à Paris l’autorisation d’engager des dépenses pour organiser l’accueil des premiers réfugiés de l’incendie de Smyrne.
Encore merci
Bernard

Re: Evacuation de Smyrne sept 1922

Publié : lun. juin 19, 2023 1:05 pm
par michelstl
Bonjour

Il aurai fallu déposer votre message à la suite du sujet que vous avez déjà entrepris.
Vous créez ici ni plus ni mins un DOUBLON en quelque sorte, et la conversation risque donc de se scinder et les information seront éparpiller (et même parfois répéter inutilement.
Vous résumez d'ailleurs l'article suggéré dans le fil de discussion.
viewtopic.php?p=577139#p577139


ÉDITION: le message aura donc été déposé ici sur le bon fil de discussion . MERCI

Re: Evacuation de Smyrne sept 1922

Publié : lun. juin 19, 2023 4:48 pm
par bth74
La mise en page a té modifiée ... et je n'ai pas retrouvé mon message !
Bd

Re: Evacuation de Smyrne sept 1922

Publié : lun. juin 19, 2023 5:21 pm
par markab
bth74 a écrit : lun. juin 19, 2023 4:48 pm La mise en page a té modifiée ... et je n'ai pas retrouvé mon message !
Bd
Bonjour à tous,

Les 2 sujets ont été fusionnés.

A bientôt.

Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : lun. juin 19, 2023 7:10 pm
par michelstl
Bonjour bth74 / Michaël

J'aurai eu le temps de lire votre message. Il aura sans doute disparu car édité en même temps que Markad exécutait le changementl.
J'ai eu le temps de le récupérer, et le voici donc.
Bonjour Michel,
Oui ma recherche porte bien sur Fernand MARIE qui est le frère d’une de mes ascendantes du côté maternel.
Merci beaucoup pour l’article, il est très intéressant (comment l’avez-vous trouvé ?).
Cordialement,
Michaël
Merci pour la confirmation concernant l'intéressé. J'ai donc trouvé l'article par hasard en tentant de trouvé des infos.


Le mien était:
Bonjour
Pour les intéressés(les), voici donc le résumé de
MARIE Fernand . Matricule au corps: 15760; matricule au recrutement: 1886 (Avesnes) classe 1906
http://alain.delfosse.free.fr/histloc/24.php

Pour répondre sans supposer, il faudrait donc savoir ce que mentionnait cette «décision du général commandant le 19e corps d'armée en date du 24/08/1912».
Je n'aurai trouvé pour le moment, et sans plus, qu'une notion de temps de peine pour la France versus hors métropole dans cet article, https://criminocorpus.org/media/filer_p ... 1_0146.pdf
Collioure - Mers el Kébir.png
Collioure - Mers el Kébir.png (791.08 Kio) Consulté 805 fois

Re: Evacuation de Smyrne en septembre 1922

Publié : mar. juin 20, 2023 3:50 pm
par NIALA
1919 5 G.AVEROF  à smyrne.jpg
1919 5 G.AVEROF à smyrne.jpg (42.9 Kio) Consulté 758 fois
Encore une photo intéressante on y voit le croiseur cuirassé grec Georgios Averoff à Smyrne en mai 1919 avec de nombreux réfugiés grecs à bord.