Forum PAGES 14-18

Bonjour,
http://www.crid1418.org/temoins/2011/11 ... ce-1892-2/
Le gars a dû rester aussi un petit moment derrière les lignes.
Arnaud, il me semble qu'un livre a été publié à ce sujet dans les Ardennes dans les années 90 ; ils en ont parlé dans l'Ardennais à l'époque ; je ne saurais donner davantage de précisions, ce ne sont que des souvenirs.

Cordialement,

Jé

Bonjour,

dans la littérature de l'occupation allemande 14-18 et surtout de la résistance (espionnage disait-on à l'époque) il existe de nombreux témoignages de soldats pris dans la nasse et qui restèrent cachés.
Grâce à la population locale ils purent rejoindre la France par la Belgique et la Hollande. Il existe même des soldats qui sont restés plusieurs mois ainsi, nourris et protégés par les habitants du cru.
J.Claude

Bonjour,

il me semble qu'un livre a été publié à ce sujet dans les Ardennes dans les années 90

Je pense qu'il s'agit de :

En vallées de Meuse et Semoy sous l'occupation allemande de 1914 à 1918 / Pascal Boillet Editions SOPAIC

cf :
https://www.google.fr/search?q=Boillet+ ... swaJ8YCYCg


Bien à vous,

[:achache:1]

Bonjour,
Merci Achache ! Cela dit, j'ajoute qu'à Sapogne Feuchère des soldats sont restés cachés toute la durée de la guerre dans les bois. Il restait des témoignages oraux dans les années 80. Sans doute cette histoire s'est-elle transmise à la génération d'après ? Je vous confirme qu'un article était paru à ce sujet dans l'Ardennais. Peut-être à l'occasion d'un 11 novembre ?

"fin août, la présence de la 9e DIC autour de Réthel ; en septembre, la mention d'une reconnaissance du Corps de cavalerie Conneau en direction de Sissone qui est non loin des lieux dont il est question"

Il faut écrire Rethel et Sissonne. Tout de même entre les deux, y a une trotte...

Cordialement,

Jé

Bonjour à toutes et tous

Voici d'autres exilés derrière les lignes allemandes => pages1418/forum-pages-histoire/saint-hu ... 6816_1.htm

Amicalement
Sophie

Bonsoir à tous,
Info annexe à ce beau sujet, on lit dans le texte de la prévôté cité par Arnaud :

11 novembre :
....
De 10h15 à 11h00, quelques coups isolés de fusil et de canon sont encore entendus ; tout cesse à 11h00. Au loin sur la droite cependant, on perçoit encore le bruit du feu de l'artillerie qui semble provenir du front de l'Armée américaine opérant sur la ligne Sedan - Montmédy - Longuyon. Vers 13 heures, le feu est complètement et définitivement arrêté.

Allez, avec ça, disserter sur le dernier mort de la guerre sur le front ouest si certains combats se sont prolongés quelques heures après de cessez-le-feu.

Bonne soirée.
Jacques

Bonjour à tous,

Pour compléter cette discussion, je vous signale la parution d'un livre sur le destin de deux soldats du 164e RI, isolés suite à la chute de Longwy et restés 1526 jours derrières les lignes allemandes. Ce n'est pas un roman mais bien un récit qui s'appuie sur les écrits d'un de ces deux hommes.
Ce livre, dont je viens de terminer la lecture, traite à la fois de la vie des ces deux hommes et du village où ils se cachaient.
Je ne poste pas cette présentation dans la rubrique "bibliophile" car elle a sa place ici : l'auteur a eu l'élégance de citer cette discussion dans les sources ! C'est assez rare et courtois pour être souligné.



Amicalement,
Arnaud

Bonjour à tous
On ne laisse pas passer ! un récit étonnant dans l'est républicain;
http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... un-grenier
bien à vous
alain

Bonjour Alain,

C'est à ce livre que je faisais allusion dans mon précédent message.



Maintenant je peux ajouter un compte-rendu de lecture car j'ai terminé ledit ouvrage : http://combattant.14-18.pagesperso-oran ... chary.html

Bien cordialement,
Arnaud

Bonsoir Arnaud, bonsoir à tous.

Dans le même esprit se situe "l'aventure" des troglodytes de Graide.
Victor Guilhem-Ducléon, lieutenant au 20e R.I. de Marmande, et ses cinq compagnons, égarés après Bertrix derrière les lignes allemandes
n'ont "revu le jour" que le 15 novembre 1918. Ils sont restés planqués chez la famille Léonet à Graide durant toute la guerre, espérant qu'une progression française leur permettrait de reprendre le combat.
Le Service éducatif des archives départementales du Lot-et-Garonne, a édité en 1984 un recueil, présenté par Jacques Clémens, Maître-Assistant à l'Université de Bordeaux iii. L'ouvrage reprend les souvenirs de Victor Guilhem Ducléon et le texte du journal qu'il a tenu dans les derniers mois, à partir de juin 1918.
Pour mémoire les noms des cinq autres poilus :
Daniel Laurent et Emoile Maginel classe 1909 du 20e R.I
François Dumont classe 1911 du 20e R.I.
Louis Boissie et Albert Deysson classe 1911 du 11e R.I.

Bien cordialement à tous. Joël