Forum PAGES 14-18

Bonjour

En période de guerre, il n'y a aucune raison de ne pas tirer sur un ennemi qui va rechercher ses morts. Si tu le tues, ce n'est pas lui qui te tuera plus tard...
Les tranchées, c'est de la simple survie..
Les exemples cités montrent que c'est un exercice dangereux, d'où les médailles...
Bref, ça ne semble pas être un film indispensable...
Trop consensuel actuel..

Cordialement
Thierry..

tardiff17 a écrit : ↑ven. janv. 20, 2023 9:56 am ...

En période de guerre, il n'y a aucune raison de ne pas tirer sur un ennemi qui va rechercher ses morts. Si tu le tues, ce n'est pas lui qui te tuera plus tard...
...

Cordialement
Thierry..

-


Bonjour, votre texte me pose question. Par exemple, un brancardier muni d'un brassard de la croix-rouge ("qui va rechercher ses morts") doit-il se faire tirer dessus, au motif de ce que vous avancez ("si tu ne le tues pas c'est lui qui te tueras plus tard")?

-

Bonjour

Ça n'a rien a voir, l'infirmier est porteur du brassard de neutralité, il secourt un blessé, de son camp. C'est un cas particulier, protégé, prévu...
Dans les principes, il bénéficie d'une protection, est elle toujours respectée? pas sûr!!

Le débat porte sur une scène du film ou un type va, en phase de combat, récupérer un mort entre deux lignes sans entraîner de réaction du camp ennemi...
Dans un camp comme dans l'autre, celui qui sort la tête de la tranchée d'en face doit mourir avant d'avoir l'occasion de te tuer..
Au bout du deuxième jour, ce doit être un réflexe...
Avec des tranchées très proches, toute initiative du camp d'en face doit être éradiquée au plus vite....
Et le raisonnement vaut dans les deux camps, c'est humain.

Le réalisateur a dû jouer la montre sans que ça lui coûte cher en effets spéciaux, c'est cinq minutes de gagné..

Cordialement

Thierry

Bonjour.
En dehors des cas de fraternisation, qui en sont l'acmé, les périodes de trêve où les combattants se sont exposés aux tirs directs de l'ennemi sans que celui-ci ne réagisse, n'ont pas été rares. Cela dépend bien sûr du contexte variable suivant les secteurs et les périodes, sans parler du niveau d'agressivité, de mordant, des unités en ligne, mais il est indéniable qu'il a existé un véritable code de vivre ( ou survivre ? ) ensemble ce qui peut sembler paradoxal voire incompréhensible à certains . Les écrits de soldats, les JMO parfois, et une nombreuse littérature en font état .
L'exemple le plus trivial est celui des travaux d'organisation du terrain ou, dans ce cas, les adversaires observent parfois des trêves répétées, de plusieurs heures , en plein jour, que chacun met à profit pour réparer les dégâts causés par les bombardements en particuliers dans les réseaux de barbelés .
Au revoir.
PML

Bonjour,

J'ai viens de voir ce film.
Je partage beaucoup de réflexions ici...C'est un film sans relief ...ou la guerre n'est la qu'en toile de fond.

Mais j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus idéologique ...et ce n'est pas le cas...
On ne parlera pas des détails de reconstituons des casques brillants qui se voient à des dizaines de mètres...
Pas de grandes scènes de combats , ...c'est lié aux moyens du film.
Il y a l'évocation de la présence d'un tirailleur sous l'arc de Triomphe..
Ceux qui se sont intéressés à la question , ont des raisons assez fondées de douter d'une telle éventualité.
Bref encore un film sur 14-18 , qui n'a rien de transcendant.

A bientôt.

Eric

Eric15 a écrit : ↑dim. janv. 22, 2023 12:13 am ...
Il y a l'évocation de la présence d'un tirailleur sous l'arc de Triomphe..
Ceux qui se sont intéressés à la question , ont des raisons assez fondées de douter d'une telle éventualité.
...

Bonjour, et pourquoi serait-il peu probable que le soldat inconnu soit un tirailleur ? Ce qui sous-entendrait que de tels soldats auraient été "rebutés" lors de l'exhumation des corps dans chacune des Régions Militaire.


Personnelement, je n'ai aucune idée ni connaissance sur ça. Je pose juste la question.

Merci.

Bonjour.

En complément du message de Paul MARCADAL, ci-après un extrait du journal du Général BERNARD commandant la 57° DI en Alsace au début de la Grande Guerre.

Samedi 9 janvier 1915
Dans la soirée, Sauzède a pu faire une convention avec le major allemand commandant à Burnhaupt, pour pouvoir procéder à l’enterrement des morts, qui étaient restés entre la lisière du Langelittenhag et Burnhaupt, opération qui se fit, aussi bien du côté de l’ennemi que du notre, sans aucune difficulté.

Sur le front d’Aspach le Bas, nous n’avons pu nous entendre avec l’officier allemand Ct cette localité, de sorte que l’on n’a pas encore pu enterrer les morts qui restent entre nos tranchées et les lisières d’Aspach du combat du Xbre.

Cordialement

Jean-Louis

CG-83 a écrit : ↑sam. janv. 21, 2023 12:09 pm
Bonjour, votre texte me pose question. Par exemple, un brancardier muni d'un brassard de la croix-rouge ("qui va rechercher ses morts") doit-il se faire tirer dessus, au motif de ce que vous avancez ("si tu ne le tues pas c'est lui qui te tueras plus tard")?

Bonsoir,
Du côté allemand, il n'est pas rare de voir ces hommes armés d'armes de poing, voire de fusil et baïonnette, y compris les organisation civiles.

Bonne soirée.
Cdlt.

Bonjour.
La plupart des conventions internationales (voir par exemple celle de 1949 ) reconnaissent que le fait que ces personnels soient armés ne les prive pas de la protection à laquelle ils ont droit.
Au revoir.
PML

Bonjour,

" et pourquoi serait-il peu probable que le soldat inconnu soit un tirailleur ? "

Sauf erreur de ma part, les troupes indigènes ne portaient pas la tenue bleu horizon et donc, il restait assez simple, d'éviter de choisir des corps portant visiblement la tenue réséda des tirailleurs et des Zouaves pour éviter de soulever ce problème et rester dans le choix de français de souche.

Apparemment, si j'en crois les quelques photos que j'ai pu en voir, le film n'est pas rentré, pour le choix des uniformes, à ce niveau de recherche de précision historique.

Bonne journée - Michel