Re: Amicale Lilloise du camp de Friedrichsfeld
Publié : mer. mai 05, 2021 2:00 pm
Bonjour,
Voici ce que j'ai publié sur ce camp:
FRIEDRICHSFELD bei Wesel
20 000 prisonniers dont de nombreux originaires de l’Afrique Occidentale Française, et des civils du Nord de la France. Une dizaine de cellules pour les punis. A chaque angle du camp, un monticule de terre supportait une mitrailleuse et deux petits canons. Situé près de la Hollande il fut un des camps les plus sévèrement gardés.
Kommandant : général Cederholm.
Lazarett : isolé à 500 mètres du camp ;
Journal : La Baraque, rédigé par les prisonniers et imprimé à Wesel, puis plus tard le journal, La Marmite.
Anecdote :
Le camp était entouré de fils de fer barbelé et un des rares avec le fil du milieu électrifié.
Les punis à moitié nus subissaient la peine du poteau quelque soit les conditions climatiques. Mais ce poteau avait une traverse en croix à un mètre cinquante du sol… Ce fut une des plus abominables tortures que l’on puisse imaginer.
Dans ce camp il y avait un bon nombre de prisonniers français fortunés et de grands industriels qui venaient en aide à leurs compatriotes nécessiteux.
Le monument aux morts du camp datait de 1872 (guerre de 1870-1871). Il comportait une plaque pour les prisonniers de 1914-1915. Il existait également un monument érigé par les allemands pour honorer leurs soldats morts au combat.
Une association a été fondée après la guerre : Amicale des parisiens captifs de Wesel.
Livres :
Bougarel P : Pierre Bartay prisonnier de guerre, sans date.
Dumontel A : Lettres de l’arrière, 2005.
CDLT. J. CLaude
Voici ce que j'ai publié sur ce camp:
FRIEDRICHSFELD bei Wesel
20 000 prisonniers dont de nombreux originaires de l’Afrique Occidentale Française, et des civils du Nord de la France. Une dizaine de cellules pour les punis. A chaque angle du camp, un monticule de terre supportait une mitrailleuse et deux petits canons. Situé près de la Hollande il fut un des camps les plus sévèrement gardés.
Kommandant : général Cederholm.
Lazarett : isolé à 500 mètres du camp ;
Journal : La Baraque, rédigé par les prisonniers et imprimé à Wesel, puis plus tard le journal, La Marmite.
Anecdote :
Le camp était entouré de fils de fer barbelé et un des rares avec le fil du milieu électrifié.
Les punis à moitié nus subissaient la peine du poteau quelque soit les conditions climatiques. Mais ce poteau avait une traverse en croix à un mètre cinquante du sol… Ce fut une des plus abominables tortures que l’on puisse imaginer.
Dans ce camp il y avait un bon nombre de prisonniers français fortunés et de grands industriels qui venaient en aide à leurs compatriotes nécessiteux.
Le monument aux morts du camp datait de 1872 (guerre de 1870-1871). Il comportait une plaque pour les prisonniers de 1914-1915. Il existait également un monument érigé par les allemands pour honorer leurs soldats morts au combat.
Une association a été fondée après la guerre : Amicale des parisiens captifs de Wesel.
Livres :
Bougarel P : Pierre Bartay prisonnier de guerre, sans date.
Dumontel A : Lettres de l’arrière, 2005.
CDLT. J. CLaude