Bonsoir à tous,
DUCOUX Louis Marie Stanislas
Né le 27 octobre 1887 au Dorat (Haute-Vienne), place Saint-Jean, et décédé le 28 janvier 1954 à Vasselay (Cher).
• Fils de Jean Marie Joseph DUCOUX, né le 24 août 1855 au Dorat, « propriétaire », et de Marie Madeleine ROYON-VARENNES, née le 15 octobre 1865 à Villeneuve-sur-Cher (Cher), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Ids-Saint-Roch (– d° –), le 5 décembre 1886 (Registre des actes de mariage de la commune d’Ids-Saint-Roch, Année 1886, f° 12, acte n° 11 ~ Registre des actes de naissance de la commune du Dorat, Année 1887, f° 12, acte n° 41).
• Époux d’Anne Sara Marie Alice DUBOIS de La SABLONIÈRE, née le 26 juillet 1894 à Bourges (Cher)), au 4, rue Porte Saint-Jean, et décédée le 24 avril 1881 à Vasselay, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 6 octobre 1919 (Registre des actes de naissance de la ville de Bourges, Année 1894, f° 249, acte n° 496).
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Classe 1907, n° 1.288 au recrutement de Bourges. Était ingénieur diplômé de l’Institut électrotechnique de Grenoble lors de sa mobilisation en 1908.
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Rappelé à l’activité par l’effet du décret du 1er août 1914 prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer (J.O. 2 août 1914, p. 7.054). Affecté avec le grade de sergent (25 sept. 1909) au 95e Régiment d’infanterie, en garnison à Bourges, matricule 01.438. Arrivé au corps le 4 août 1914 puis dans la zone des armées le 6.
Évacué pour blessures de guerre le 10 janvier 1915 [Fracture par éclat d’obus à La Bassée (Nord)].
Passé le 5 juillet 1915 au Service automobile du 13e Régiment d’artillerie de campagne, matricule 010.714.
Par décision ministérielle du 2 décembre 1915 (J.O. 7 déc. 1915, p. 8.931), fut approuvée sa nomination au grade de sous-lieutenant de réserve à titre temporaire — au titre du service automobile de l’arme du train des équipages militaires. Alors officier de complément au 13e Régiment d’artillerie. Maintenu.
A la date du 28 décembre 1915, en service dans une unité dite « T.M. 203 ».
Affecté à compter du 15 janvier 1915 à la Section sanitaire 9 (S.S.9), administrée par le 20e Escadron du train des équipages militaires.
Affecté le 2 mars 1917 à la IIIe Armée.
Nommé lieutenant à titre temporaire le 2 décembre 1917.
Dirigé sur Lyon le 16 mars 1918, étant affecté au Parc automobile o... (P.A.O.) du 20e Escadron du train des équipages militaires.
Par décret du 28 mai 1918 (J.O. 7 juin 1918, p. 4.914 et 4.915), nommé à titre définitif au grade de sous-lieutenant de réserve. Alors affecté au Service automobile du 2e Escadron du train des équipages militaires.
Par décision ministérielle du 2 juin 1918 (J.O. 10 juin 1918, p. 5.004 et 5.005), nommé à titre temporaire au grade de lieutenant de réserve à compter du 1er novembre 1917. Alors affecté au Service automobile du 20e Escadron du train des équipages militaires.
Détaché le 5 mai 1918 dans la zone des armées au commandement de la 3e « S.A.M. » du 108e Régiment d’artillerie lourde.
A la date du 1er août 1918, exerce le commandement de la 41e « S.L. » du 410e Régiment d’artillerie lourde.
Détaché le 1er octobre 1918 à la 46e « S.M.A. » du 416e Régiment d’artillerie lourde.
Passé le 11 juillet 1919 au 20e Escadron du train des équipages militaires.
Mis en congé illimité le 11 juillet 1919 par le 9e Escadron du train des équipages militaires. Se retire à Brigueil-le-Chantre (Vienne).
Par décret du 7 décembre 1920 (J.O. 19 déc. 1920, p. 21.044 et 21.045), prise de rang fixée au 27 janvier 1916 au grade de sous-lieutenant et au 27 janvier 1918 pour le grade de lieutenant.
Par décision ministérielle du 26 octobre 1922 (J.O. 2 nov. 1922, p. 10.744), versé dans l’armée territoriale avec son grade. Alors affecté au 9e Escadron du train des équipages militaires.
Distinctions honorifiques
□ Cité à l’ordre du XVe Corps d’armée le 3 février 1917 (Ordre n° 8.900) dans les termes suivants : « A, par ses qualités de commandement, su donner l’impulsion la plus heureuse à la section sanitaire automobile qu’il dirige. A par son exemple entraîné un personnel qui s’est admirablement conduit, desservant de jour et de nuit pendant une attaque de plusieurs semaines, dans un secteur très exposé, des postes de secours dont le plus important est à deux kilomètres de l’ennemi, et a assuré, malgré de lourdes pertes, l’évacuation de nombreux blessés. »
□ Nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur à compter du 23 décembre 1936.