Re: Vaut mieux prévenir...
Publié : mar. mai 19, 2009 2:56 pm
Bonjour mes chers amis;
Vola un document exceptionnel qui mérite que l'on s'y arrête quelque instants et qu'on le soumette a l'analyse critique que fait tout Historien, , fût-il amateur.
Il faut d'abord identifier l'auteur du document
.
1) le lieutenant colonel BRISSAUD-DESMAILLET est une "figure" des Chasseurs , pendant la guerre ( LE LINGE) et apres guerre par son rôlee de " gardien de la mémoire" http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Br ... Desmaillet
Cela exclue toute idee d'un "canular" . Aucun officier de Chasseurs ne se permettrait une telleinconvenace à l'égard de son Chef de Corps;;;et encore moins entemps de guerre
2) Le PREMIER GROUPE ALPIN ' 13,22,28, 30 BCA a effectivement stationné dans cette region a cette date
3) CE DOCUMENT EST IMPORTANT ET SIGNIFICATIF
A) Il y a lieu de se rappeler
_ que nous sommes au début du XX siecle et que la péniciline n'existe pas, ce qui rend le traitement des maladies venerienens extremement aléatoire.
Que le "péril vénérien" le "fléau vénérien' sont considéres comme un danger pour l'ensemble de la socièté car les maladies vénériennes et notamment la syphilis, extremement repandue dans tous les milieux laisse des sequelles graves et peut être transmise 'heredo-syphillis" a la descendance .
La lutte contre ce "péril" est une constante des années de la fin du XIX et du début du XX ( Encouragement a la chastete, description apocalyptique des conséquences, le tout avec un discours volontier moralisateur)
4) MALADIES VENERIENNES ET ARMEE ont toujours fait "bon ménage"Le soldat est trés souvent "victime" de maladies veneriennes (On sait que la syphilis s'est propagée lorsdes Guerres d'Italie au XV et XVI siecle.)SERMAN ;, specialiste de l'armee de la fin du XIX ses differents ouvrages évoque longuement cet aspect . Les MV touchent tout les militaires '(y compris les Officiers et sous officiers pour lesquels il donne des statisques tres precises qui sont incroyables) pour des raisons qu'il développe qui sont trroplongues a reprendre ici)la "goutte militaire" (surnom de la blennoragie est significative de cet etat de fait.
5) IL EST DU DEVOIR D'UN CHEF , conscient de ses responsabilités de prévenir les "coups de pieds de Venus". Il le dit en propre terme dans la premiere phrase paragraphe 3.Toute maladie est de nature a reduire la valeur de la troupe;et il précise qu ec'est nécessaire en vue de la reprise prochaine de l'offensive.Il est dans son rôle de "gardien de la santé" de ses Chasseurs.
6) On note le ton sur lequel ces "recomandations" sont faites.
Cela s'explique par la spécificité des Bataillons de Chasseurs ou "officiers,Sous Officiers, Caporaux et Clairons" sont tres proches les uns des autres .
Nulle "rigueur" ou "morgue" a la "cavalière" ou le sOfficiers connaiisait le nom des juments mai spas celui de ceuix qui les montaient (avec la selle ;;je précise!!)
(souvenons nous de ce brave Chasseur du 15 BCP demandant a un général ( De MAUD'HUY si mes souvenirs sont exacts) venu inspecter les avants postes en première ligne s'il connaissait le refrain du Bataillon et le Général , dans un grand éclat de rire lui laissant sa blague a tabac.. Inimaginable ailleurs que dans nos Bataillons.
Le ton pourrait etre celui d'un père ou d'un grand frère a son cadet...Souvenons nous que les Bataillons de Chasseurs constituaient une élite et que les Officiers qui y servaient étaient souvent brillants et cultives et que la plupart , outre l'ett d'esprit quej'ai precise plus haut, avaient été sensibles au thèses de Lyautey sur le "role social de l'Officier"
Ce colonel a cette préoccupation puisqu'il vise expressement "une pratique de la classe élevée" a savoir se laver le sexe apres avoir eu un rapport dsexuel et uriner ( ce qui a l'epoque etait sensé préserver l'infection et notamment de la blennoragie).
Souvenons nous que, dès le Second Empire l'Armée, a été a la pointe de diffusion de l'hygiene et que recemment encore on evoquait cet aspect "formateur" du service militaire qui avait appris a des millions de Jeunes Conscrits l'usage du savon..
7 Sous le cote"gaulois chic" de la "recommandation", qui dit en termes elegants des choses tres "terre a terre" il ya la menace réelle de sanction précise.Je n'ai pas eu le temps de vérifier dans le RDGA de l'époque quel "motif" pouvait etre "porte" pour punir ce type d'affection..
8) souvenons ,nous que les Refrains de nos Bataillons ( je parle des "vrais refrains" que les Aspirants, Sous lieutenant et Lieutenants se transmettent religieusement , notamment lors du lors du Baptême ), sont particulierement verts ou lestes et que certains de nos chants de popote ne sont pas a chanter devant les TTCS...
9) cette note nous rappelle aussi que le"Bleu Jonquille " a toujours eu un effet aphrodisiaque sur le sexe faible,ce que tous ceux qui ont un jour porte la Tenue Bleue savent...
Et par le Duc d'Orléans,notre Père...
Vola un document exceptionnel qui mérite que l'on s'y arrête quelque instants et qu'on le soumette a l'analyse critique que fait tout Historien, , fût-il amateur.
Il faut d'abord identifier l'auteur du document
.
1) le lieutenant colonel BRISSAUD-DESMAILLET est une "figure" des Chasseurs , pendant la guerre ( LE LINGE) et apres guerre par son rôlee de " gardien de la mémoire" http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Br ... Desmaillet
Cela exclue toute idee d'un "canular" . Aucun officier de Chasseurs ne se permettrait une telleinconvenace à l'égard de son Chef de Corps;;;et encore moins entemps de guerre
2) Le PREMIER GROUPE ALPIN ' 13,22,28, 30 BCA a effectivement stationné dans cette region a cette date
3) CE DOCUMENT EST IMPORTANT ET SIGNIFICATIF
A) Il y a lieu de se rappeler
_ que nous sommes au début du XX siecle et que la péniciline n'existe pas, ce qui rend le traitement des maladies venerienens extremement aléatoire.
Que le "péril vénérien" le "fléau vénérien' sont considéres comme un danger pour l'ensemble de la socièté car les maladies vénériennes et notamment la syphilis, extremement repandue dans tous les milieux laisse des sequelles graves et peut être transmise 'heredo-syphillis" a la descendance .
La lutte contre ce "péril" est une constante des années de la fin du XIX et du début du XX ( Encouragement a la chastete, description apocalyptique des conséquences, le tout avec un discours volontier moralisateur)
4) MALADIES VENERIENNES ET ARMEE ont toujours fait "bon ménage"Le soldat est trés souvent "victime" de maladies veneriennes (On sait que la syphilis s'est propagée lorsdes Guerres d'Italie au XV et XVI siecle.)SERMAN ;, specialiste de l'armee de la fin du XIX ses differents ouvrages évoque longuement cet aspect . Les MV touchent tout les militaires '(y compris les Officiers et sous officiers pour lesquels il donne des statisques tres precises qui sont incroyables) pour des raisons qu'il développe qui sont trroplongues a reprendre ici)la "goutte militaire" (surnom de la blennoragie est significative de cet etat de fait.
5) IL EST DU DEVOIR D'UN CHEF , conscient de ses responsabilités de prévenir les "coups de pieds de Venus". Il le dit en propre terme dans la premiere phrase paragraphe 3.Toute maladie est de nature a reduire la valeur de la troupe;et il précise qu ec'est nécessaire en vue de la reprise prochaine de l'offensive.Il est dans son rôle de "gardien de la santé" de ses Chasseurs.
6) On note le ton sur lequel ces "recomandations" sont faites.
Cela s'explique par la spécificité des Bataillons de Chasseurs ou "officiers,Sous Officiers, Caporaux et Clairons" sont tres proches les uns des autres .
Nulle "rigueur" ou "morgue" a la "cavalière" ou le sOfficiers connaiisait le nom des juments mai spas celui de ceuix qui les montaient (avec la selle ;;je précise!!)
(souvenons nous de ce brave Chasseur du 15 BCP demandant a un général ( De MAUD'HUY si mes souvenirs sont exacts) venu inspecter les avants postes en première ligne s'il connaissait le refrain du Bataillon et le Général , dans un grand éclat de rire lui laissant sa blague a tabac.. Inimaginable ailleurs que dans nos Bataillons.
Le ton pourrait etre celui d'un père ou d'un grand frère a son cadet...Souvenons nous que les Bataillons de Chasseurs constituaient une élite et que les Officiers qui y servaient étaient souvent brillants et cultives et que la plupart , outre l'ett d'esprit quej'ai precise plus haut, avaient été sensibles au thèses de Lyautey sur le "role social de l'Officier"
Ce colonel a cette préoccupation puisqu'il vise expressement "une pratique de la classe élevée" a savoir se laver le sexe apres avoir eu un rapport dsexuel et uriner ( ce qui a l'epoque etait sensé préserver l'infection et notamment de la blennoragie).
Souvenons nous que, dès le Second Empire l'Armée, a été a la pointe de diffusion de l'hygiene et que recemment encore on evoquait cet aspect "formateur" du service militaire qui avait appris a des millions de Jeunes Conscrits l'usage du savon..
7 Sous le cote"gaulois chic" de la "recommandation", qui dit en termes elegants des choses tres "terre a terre" il ya la menace réelle de sanction précise.Je n'ai pas eu le temps de vérifier dans le RDGA de l'époque quel "motif" pouvait etre "porte" pour punir ce type d'affection..
8) souvenons ,nous que les Refrains de nos Bataillons ( je parle des "vrais refrains" que les Aspirants, Sous lieutenant et Lieutenants se transmettent religieusement , notamment lors du lors du Baptême ), sont particulierement verts ou lestes et que certains de nos chants de popote ne sont pas a chanter devant les TTCS...
9) cette note nous rappelle aussi que le"Bleu Jonquille " a toujours eu un effet aphrodisiaque sur le sexe faible,ce que tous ceux qui ont un jour porte la Tenue Bleue savent...
Et par le Duc d'Orléans,notre Père...